jeudi 20 février 2025

Sierk Schröder (1903-2002)

 




 (NB : sous verre, donc avec reflet de ciel dans la vitre.)





Deux nus féminins, sanguine sur papier, format à vue 38 par 37,5 cm, signé en bas à gauche, daté "69" (pour 1969), encadré. Au dos, une étiquette de la galerie parisienne Louise Eskens (45 rue Sainte-Anne, Paris Ier) qui organisa plusieurs expositions personnelles de l'artiste en septembre-octobre 1966, en décembre 1967-janvier 1968, en octobre 1969, en octobre 1970.

Montant : 2200 e.


Qui est l'auteur ?

Sierk Schröder (1903-2002) est un peintre majeur du XXe siècle aux Pays-Bas.

Sierk Schröder nait aux Indes néerlandaises, fils de Carl Christijan Julius Schröder et de Saakje Coolsma (1869-1962). L'enfant porte le nom du père de sa mère : Sierk Coolsma (1840-1926). Sierk Schröder étudie de 1922 à 1925 à la Koninklijke Academie van Beeldende Kunsten à La Haye, puis travaille avec André Lhote à Paris. En 1926, 1927 et 1928, il reçoit la Bourse Royale pour la Peinture.  Schröder réalise notamment de nombreux portraits d'enfants, des enfants de milieux sociaux différents. En 1932, le peintre est honoré du Prix Dame Vigelius. En 1939, sort une série de timbres postaux signés Schröder. En 1950, le prix Jacob Maris de peinture lui est attribué. En 1951 et 1988, il reçoit le prix Jacob Hartog. De 1960 à 1968, Schröder était professeur au sein de l'école d'art de la Rijks academie voor Beeldende Kunsten à Amsterdam. En 1964, l'artiste est élevé au rang d'Officier dans l'Ordre d'Orange Nassau. L'artiste devient célèbre, entre autres, grâce à ses portraits de membres de la famille royale des Pays-Bas. Il  représente la reine Wilhelmine et  la reine Beatrix (1981) et la reine Juliana (1974), dont les portraits sont longtemps accrochés à la Chambre des représentants. À partir de 1985, Schröder se consacre exclusivement au travail indépendant. Cela comprend des œuvres de la nature, des aquarelles réalistes comme des dessins d'arbres, de branches fleuries, de fruits. En l'an 2000, l'artiste est élevé au rang de Chevalier dans l'Ordre du Lion des Pays-Bas. Une fondation est créée et porte son nom. Son objectif est de faire connaître l'œuvre de Schröder à un public plus large par le biais d'expositions. En 2000, une rétrospective a lieu à La Haye, suivie d'une autre en 2003 à Eelde. Son oeuvre est aujourd'hui présente dans nombre de collections publique en Hollande : Van Abbe Museum, Centraal Museum Utrecht,  Stadsmuseum Harderwijk, Museum Boijmans Van Beuningen, Museum Rijswijk, Caput Ovis Museum. Museum Swaensteyn, Huygens Museum.

mercredi 19 février 2025

Arthur Van Hecke (1924-2003)

  


Arthur Van Hecke, Le bouquet,  lithographie, numérotée 117 par 199 exemplaires en bas à gauche, signée en bas à droite, encadrée.

Oeuvre cessible.  Prix : faire proposition.

C.

Léopold Simons (1901-1979)

Oeuvre cessible. 

R.

Gabriel Deschamps (1919-2011)

 


Bouquet, huile sur toile, format à vue 48,5 par 71,5 cm, signé en bas à gauche.

Oeuvre cessible. 

C.

René Génis (1922-2004)

 


René Génis, Nature morte sur fond abricot, huile sur toile, format à vue 36,5 par 59,5 cm,  signé en bas à gauche, encadré.

Oeuvre cessible. 

C.

mardi 18 février 2025

Jean Rigaud (1912-1999)

 


Paysage de Sologne, hst, sbg "Jean Rigaud", format à vue cm.

Oeuvre cessible. 

R.


Qui est l'auteur ?

Né à Bordeaux le 15 juin 1912, Jean Rigaud est initialement formé à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Ars de Paris, dans l'atelier d'André Devambez (1867-1944), prix de Rome 1890 en peinture. Avec un Portrait de Pierre-Gaston Rigaud, son père, Jean obtient une médaille au Salon des Artistes français en 1935. Il reçoit la médaille d'or à l'Exposition Universelle de 1937 à Paris pour la réalisation de la fresque "Lot-et-Garonne/Gers" au pavillon de Guyenne et Gascogne, avec son père (1874-1939), également artiste-peintre formé aux Beaux-Arts de Paris par le pompier Léon Bonnat et le symboliste Gustave Moreau. En 1938, la galerie Charpentier à Paris organise la première exposition personnelle de Jean Rigaud. Sous l'Occupation, ce dernier peint des toiles en Aquitaine. En 1944, il réalise notamment les peintures de l'église landaise de Pontonx-sur-Adour. A la Libération, il participe aussi à la récupération des oeuvres d'art aux côtés de Rose Valland.  En 1952, le Prix des Messageries Maritimes lui est décerné. L'année suivante, Jean Rigaud, peintre du bassin méditerranéen, reçoit le Prix du Maroc.  Alors professeur de dessin à Paris et à Neuilly, il  est exposée dans nombre de galeries parisiennes, notamment la galerie Durand-Ruel (1883-1974), avenue de Friedland dans le VIIIe arrondissement, la galerie des impressionnistes historiques dans laquelle il expose personnellement tous les deux ans de 1954 à septembre 1974 ( dernière exposition avant l'arrêt de la célèbre galerie). Il expose également à l'étranger (Autriche, Hollande, Suisse, Maroc, Egypte, USA...). En 1956, Jean Rigaud qui représente essentiellement la vie maritime de la façade ouest de l'hexagone est nommé peintre officiel de la Marine et embarque sur les navires de la Marine nationale, dont le Jean Bart vers les Etats-Unis, avec lesquels il effectue de lointains voyages. L'eau demeure le fil conducteur de l'essentiel de ses toiles : l'océan (Bretagne, Normandie, Vendée, Picardie, Aquitaine), le fleuve (Tolède, Prague, Strasbourg, Rouen ), la rivière (L'Isle Adam), le canal (Hollande), le lac (Genève), les marais (Vendée), l'île (Yeu, Sein, Noirmoutiers, Seychelles), la cité littorale (Venise, New-York). En 1957, le peintre désormais voyageur reçoit le Prix Charles Cottet. En 1976, Charles Durand-Ruel préface une belle monographie de 200 pages consacrée au peintre : Jean Rigaud paru chez Junes. Dès 1979, l'agent Geneviève Arcas introduit Rigaud aux Etats-Unis. Il avait cependant déjà exposé à l'Adamo Galleria de New-York en 1968 avec Maurice Boitel.  Son oeuvre est celle d'un peintre s'inscrivant dans la tradition impressionniste mais qui travaille avec gourmandise et sensualité la matière picturale,  ses touches fougueuses, nerveuses, dansantes  restituant les paysages mais aussi natures mortes avec beaucoup de vie.  Le goût du peintre pour les contrepoints de couleurs vives contrastant avec les ciels plombés confère à ses toiles un sentiment particulier de joie, de pétillant. Attaché à l'Ile d'Yeu qu'il découvre à la quarantaine, il la fait connaître à Boitel, avec le groupe duquel il expose régulièrement au salon Comparaisons. Outre sa présence constante en galeries ( 53 expositions personnelles de 1938 à 1974), il expose annuellement une toile dans nombre des grands salons parisiens.  Il est également membre du jury de la Société Nationale des Beaux-Arts. C'est à Paris qu'il disparaît le 7 février 1999 à l'âge de 86 ans, quelques jours avant l'inauguration d'une vaste rétrospective de son oeuvre au Musée national de la Marine au Palais de Chaillot à Paris, applaudie par la critique. Parmi ses élèves, dès 1950, on compte Michel Bernard, lui-même  peintre officiel de la marine depuis 1995. Sa soeur Geneviève, professeur de dessin, est la mère du dessinateur de bande dessinée Philippe Caza.

Acquise par l'Etat comme par la Ville de Paris, son oeuvre figure dans beaucoup de musées nationaux en France : Musée de la Marine à Paris, Musée des Beaux-Arts de Tours, musées de Cholet, Dax, Mulhouse, Niort, Poitiers, Pontoise, Strasbourg, musée Ernest Cognacq sur l'île de Ré. Rigaud figure également dans nombre de collections privées à travers le monde.

Roger-Edgar Gillet (1924-2004)

 

 


Sans titre, encre sur papier, dimensions à vue 11 par 18,5 cm, signé en bas à droite "R E Gillet",encadré. Au dos, étiquette d'une galerie parisienne fondée en 1990 : Henry Bussière Art's, 26 rue Mazarine 75006 Paris).

Oeuvre cessible. 

Estimation : 250 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

De 1956 à 1963, la prestigieuse Galerie de France présente l'oeuvre de Gillet dans trois expositions personnelles.Puis de 1964 à 2002, il est sous contrat avec Jean Pollak de la Galerie Ariel, tout en exposant à la galerie Henry Bussière à Paris.  Le peintre participe également  à des expositions de groupe à Paris, (Galerie Claude Bernard, Galerie Charpentier, MNAM Pompidou, Nathalie Obadia)  à Bergame, Bruxelles (Rodolphe Janssens), Copenhague, La Haye,  Londres, Milan, New-York (Petzel Gallery), Oslo, Turin.

Charles Estienne, Max Pol Foucher, Jean Grenier et Michel Ragon écrivent de longs articles sur Gillet. En 1994, les éditions de l'Amateur publie une monographie sur Gillet.

Gillet est aussi exposé au Musée Galliera en 1971, au CNAP en 1987, à la maison Caillebotte à Yerres en 2009.

Son oeuvre est présente dans les collections du Musée National d'Art Moderne à Paris, du musée d'Oslo, du Palais des Beaux-Arts de Lille.

samedi 15 février 2025

Gérard Eppelé (1929-)




Le bien assis,  huile sur toile, format 80 par 100 cm, signée, datée de 1978, titrée et référencée (n° 387) par l'artiste.

Oeuvre cessible. 

Prix : 7000 e.

R.


Qui est l'auteur ?

Né à Cherbourg en 1929, Gérard Eppelé passe son enfance au Maroc. De retour en France en 1942, il  entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse pour deux brefs séjours, en 1946 et 1948. Après deux années à l'Ecole Nationale de Tapisseries d'Aubusson, il devient peintre décorateur cinématographique pour des metteurs en scène comme Renoir, Autan-Lara ou Bunuel. Contraint ensuite à  séjourner plusieurs années dans un sanatorium, il découvre le dessin, réalisant une suite de portraits de ses compagnons de séjour. Installé dans le sud-est de la France en 1959, il rencontre Jean Dubuffet dont il devient un temps son assistant. Dubuffet lui permet de faire sa première exposition à la galerie Chave de Vence (« Dessins du moment, Petit Bal de Têtes »), célèbre galerie qui fera huit expositions d'Eppelé de 1959 à 2000. Depuis lors, l'oeuvre de Gérard Eppelé est présentée dans de nombreuses expositions personnelles ou collectives en France et à l'étranger  : Allemagne, Angleterre, Belgique, Egypte, Etats-Unis,  Italie, Japon, Kenya, Norvège, Suède, Suisse.

 Catalogues d'exposition sur Eppelé :

    « G. Eppelé - Les yeux fertiles » , Galerie De la Salle, Vence, 1972
    « G. Eppelé », Galerie Jean Briance, Paris, 1978
    « Gérard Eppelé », G. Xuriguera, Galerie J. de Vos, Paris, 1989
    « G. E. - Gouaches 1959-1989 », Galerie Art Système, Genève, 1990
    « Le Roman-Peinture », Gal. La Ferme du Buisson, Noisiel, 1991
    « Epelé », F. Chave et A. de Maistre, Galerie Chave, Vence, 1994
    « Eppelé », Château-Musée de Cagnes/Mer, 1998
    « La pratique de la mélancolie », Villa Tamaris, La Seyne/Mer, 2006
    « G. Eppelé - L'homme singulier », Chapelle Sainte-Anne, Arles, 2006


   Autres lectures : 

« G. E. - Un artiste humaniste », dans revue Art et Métiers du livre n°307, mars-avril 2015
    « Eppelé », J. Delobbe, B. Heyligers, Ed. Forum J. Prévert, cat. N°2, 1991
    « Fabriquer la rage », poème, Ed. Tipaza, Cannes, 2003

 

(L'oeuvre fut proposée au prix de 8000 e par la galerie MC, Michelle Champetier, à Cannes)

R.

Antoniucci Volti (1915-1989)




Dessin sur papier, format à vue cm,  daté du 26 janvier 1989, signé Volti en bas à droite.

Provenance : collection du château-musée de Vasceuil, Normandie.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire proposition.

C.


Qui est l'auteur ?

John Ford Clymer (1907-1989)

 




huile sur panneau, format 58,5 par105,5  cm, sbg  " John F Clymer", daté 30 pour 1930.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire proposition réaliste.

Cette huile sur panneau est l'une des rares oeuvres de jeunesse de Clymer. En 1930, il a 23 ans.

C.


 Qui est l'auteur ?

John Ford Clymer, connu sous le nom John F Clymer, est un peintre américain du XXe siècle.

Rémi Blanchard (1958-1993)

 




L'enfant et l'oiseau, lithographie sur papier, format 76 par 56 cm, numéroté 115 sur 300 exemplaires, sbg au crayon.

Oeuvre cessible.  Montant : 650 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Formé aux Beaux-Arts de Quimper, le nantais Rémi Blanchard rencontre son professeur Bernard Lamarche-Vadel qui l' incite à rejoindre Paris en 1980. Le peintre produit beaucoup d’œuvres mais la plupart seront perdues lors de l’incendie de son atelier de La Villette. Co-fondateur en 1981 de la Figuration libre avec le trio Hervé Di Rosa, Robert Combas et François Boisrond, Rémi Blanchard puise ses références dans les contes, les mythes et les légendes pour animer des personnages colorés aux larges contours noirs dans un environnement bucolique. Sa mort prématurée en 1993 fauche un destin de peintre déjà affirmé dans ce mouvement pictural affranchi l’art de la hiérarchie et des conventions sociales. Son oeuvre est exposée au Musée des Beaux Arts de Bilbao, au Musée d’art Moderne de la ville de Paris ou encore au Centre d’Art Contemporain de Pittsburgh.
 

C.


Raymond Moretti (1931-2005)


 Le général de Gaulle, sanguine et aquarelle sur papier, sbg, format à vue 28 par 48  cm, plus marie-louise et encadrement.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire proposition réaliste.

C.


Qui est l'auteur ?

Alain Bonnefoit (1937-)




Nu féminin, encres sur papier ( original, pas une reproduction donc), format à vue 50 par 65 cm, signé en bas à droite "A. Bonnefoit",  dédicacé "Pour Sylvie XXX.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste. 

C.



Oeuvre cessible.  Montant :  400 e. 



 Qui est l'auteur ?

  Alain Bonnefoit est un peintre français des XXe et XXIe siècles.

Maurice Lévis (1860-1941)

Bords de la Vézère, hsp, sbd, format 10 par 15 cm. Titré au dos. Encadré.

 Oeuvre cessible.  Montant :  600 e. 

(Un autre Bord de la Vézère (27 par 23 cm)  800e au marteau, plus les frais donc, chez Osenat, soit 1000 e)

C.


Qui est l'auteur ?

Jack Mutel (1935-2016)


 Le port, hst, format à vue 37 par 60 cm, sbd "J. Mutel". Titré au dos.

Oeuvre cessible.  Montant : 350 e. 



Bord de rivière, format à vue 73 par 60 cm, signé en bas à gauche, encadré.

Oeuvre cessible.  Montant :  600 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Claude Le Boul (1957-)

 


Eddy Merckx, hst, format 145 par 115 cm, toile signée.

Oeuvre cessible.  Montant : 1500 e.


Qui est l'auteur ?

Né le 4 juillet 1947, Claude Le Boul est formé à l'Ecole Nationale Supérieure Beaux-Arts de Paris. Peintre de renommée internationale, il expose depuis près de quatre décennies dans les plus grandes villes du monde,  représenté en galerie à Paris place des Vosges, Genève, Londres, Amsterdam, New York ou encore Pékin. Monsieur Eddy est l'un de ses sujets de prédilection, traité dans nombre de lithos, un livre, et une série de timbres pour la poste belge. L'œuvre de Le Boul a fait l'objet de trois monographies dont l'une chez Ramsay en 1997. Une de ses toiles, La Boxe, figure dans la collection départementale d'art contemporain de la Seine.


(Chez Cornette de Saint-Cyr, Belgique, 2028 : https://www.invaluable.com/auction-lot/claude-le-boul-ne-en-1947-allegorie-huile-sur-pan-961-c-af645f5a0b?srsltid=AfmBOoouhriQQyByEyrk5UXMD7OMwHuT54B9oZmv33SNpP02DCxXWzsv)

Charles Despiau (1874-1946)




Nu féminin allongé, Crayon sanguine sur papier, format 35 par 22 cm, signé "C Despiau" en haut à droite, avec envoi autographe à un avocat parisien ("A maître Garnault avec toute ma reconnaissance"). Il s'agit sans doute d'André Garnault (1901-1983), avocat à la cour d'appel de Paris dès 1925 et médaillé de la Résistance.

 Oeuvre cessible.  Montant : 1200 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Assistant de Rodin dans sa jeunesse, Charles Despiau est, avec Aristide Maillol, l'un des grands sculpteurs de tradition classique au XXe siècle.

 

(Cf chez Christie's) 

R.

Louis-Marie Désiré Lucas ( 1869-1949)




Village de Provence, huile sur panneau, monogrammée "D L" en bas à gauche, format à vue 28 par 31, 5 cm. Non daté, non titré. Encadré.

DOS : une inscription manuscrite au crayon sur une ancien papier d'encadrement : "Désiré-Lucas (Louis-Marie)"  et une étiquette sur le peintre présentant le résultat de six ventes en hdv en 1998 et 1999.

S'agirait-il des Baux-de-Provence ?

Oeuvre cessible.  Montant :  1300 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Louis-Marie Désiré-Lucas est né en 1869 à Fort-de-France d'un père breton. Une bourse de la ville de Brest lui permet d'entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1891.  Là, il suit les cours de William Bouguereau. Influencé par la peinture de Rembrandt, Vermeer et Paul Cézanne, il travaille par séries de tableaux en peignant les mêmes sujets, avec des gammes chromatiques différentes selon l'état de la lumière. Ses envois aux salons d’artistes peintres sont remarqués.

Un tableau de Désiré-Lucas de 1886, Jeune Ouessantine  (musée des Beaux-Arts de Brest), est remarqué par Gustave Moreau qui conseille son auteur : « Vous n’êtes pas fait pour la peinture d’imagination, la nature seule est votre grand livre ; quittez Paris, retournez à la campagne ».  Et Désiré-Lucas suit ces conseils avisés, gagnant la Bretagne, Vannes en 1899, Douarnenez en 1907.

En 1901, l’État achète au peintre  Le Bénédicité, son premier tableau, conservé au Musée d’Orsay puis L’homme des champs en 1903. Dans les années 1920, Désiré-Lucas  recherche une autre lumière dans le Midi, puis en Espagne et en Italie.
Élu à l’Académie des beaux-arts (Institut de France) en 1943, Désiré Lucas voit son talent d’artiste français reconnu en France comme à l’étranger. Il participe à des expositions avec Maurice Denis, Matisse, Cottet et bien d’autres. L'artiste meurt en 1949 à Douarnenez

L'huile La Procession (1909) est désormais présentée au Musée des beaux-arts de Quimper.


R.

Paul Guiramand (1926--2007)






Femme aux bouquet de fleurs, huile sur toile, format type 30 F (72 par 91 cm à vue),  sbd "Guiramand", non daté et non titré. 

DOS : Aucune inscription au dos, hormis une étiquette d'un ancien encadreur parisien (1964-2009)  : "Encadreur J. M. Rapp, 40 rue Poussin, 75016 Paris". Châssis à clés.

Oeuvre cessible.  Montant :  3500 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Natif de Saint-Quentin, le picard Paul Guiramand (1926-2007) est un peintre et graveur français de la Nouvelle École de Paris. Disciple du graveur Maurice Mourlot, du peintre Maurice Brianchon (1899-1979) et du peintre Art déco Jean Dupas à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Guiramand reçoit le premier grand Prix de Rome en 1952. En 1957, il reçoit le prix Malborough et celui de la Biennale de Menton. En 1958, le musée d'art moderne de Mexico l'expose. Sa figuration tutoyant l'abstraction est familière du salon Comparaisons durant quatre décennies et est exposée à travers le monde : Chicago dès 1963, Tokyo dès 1968, Osaka dès 1970, Kobé, Moscou, Séoul, New York, Saporo. Le conservatoire national supérieur de musique conserve une décoration murale signée Guiramand.  Le critique d'art Pierre Cabanne a établi trois monographies dont un catalogue raisonné de son œuvre.