mercredi 11 octobre 2017

Bienvenue.

Bonne visite à toutes et à tous.



Welcome.

Enjoy your visit you all.

vendredi 6 octobre 2017

Passions peintres...

Ma passion porte particulièrement sur les artistes suivants :

A
René Aberlenc ; Valerio Adami ; Françoise Adnet ; Max Aguton (Maxime) ;  Gilles Aillaud ; Yvette Alde ; Paul Ambille ; Mary Antoinette Amennecier ; Jeanne André (1989) ; François Anton ; Arcabas ; Ricardo Arenys Galdon ; Reynold Henry Arnould (PR) ;  Atlan ; Auberjonois ; Emile Aubry ; Jean Aujame ;

B
Pierre Bach ; Francisco Bajen ; Gaston Balande ; Guy Bardone ; Céline Bari ; Eric Bari ;  François Baron-Renouard ; Monique Baroni ; François Barraud ;  Loïc Barreau ; Jean Bartoli ; André Bauchant ;  Jean Bazaine ; Paul-Robert Bazé (PR)  ; Pierre Bazire ; André Beaudin ; Emile Beaume ; Eliane Beaupuy ; Hélène de Beauvoir ; Max Beckmann ; Hans Bellmer ; Marguerite Bermond ; Jean Bertholle ; Elisabeth Besnier ;  Jean-Louis Bessede ;  Roger Bezombes ; Roland Bierge ; Louis Billotey ; Igor Bitman ; Roger Bissière ; Maria Blanchard ; Paul Blanvillain ; Boccioni ; Boissonnet ; Boldoni ; Camille Bombois ; Pierre Boncompain ; Bonnard ;  Andrée Bordeaux-Lepecq ; André Boubounelle ;  Maurice Boucard ;  Pierre Boudet ; Jules-René Bouffanais ; Christine Boumeester ; Jean-Claude Bourgeois ; André Bourrié ; André Brazillier ; Jean Bréant  ; Pierre-Laurent Brenot ; François Bret ; André-François Breuillaud ; Maurice  Brianchon ; Brissoni ; François Brochet ; Bru ; Thierry Bruet ; Camille Bryen ; Arlette Budy ; Van Den Bussche ; Sophie Busson ;

C
Raoul Cabrol ; Maurice Cahours ; Aristide Cailleaux ; Rodolphe Cailleaux ; Yves Calméjane ; Camoin ; Marcel Capy ; Philippe Cara-Costea ;  Annie Cardin ; Pierre Caro ; Pierre Carron (PR) ; Anto Carte ; Casile ; Jean-Pierre Cassigneul ; René-Marie Castaing ; Chalva  Brdorv ; Iwan Cerf ;  Edgar Chahine ;   Chapelain-Midy ; Youla Chapoval ; Louis Charrat ; Victor Charreton ; André Charigny ; Paul Charlemagne ; Bernard Charoy ; Jean-François Mikel Chaussepied ; Chemiakine ; Lionel Chevalier ; Jean Chevolleau ; Georges-Robert Cheyssial (PR) ; Eduardo Chillida ; Chimkevitch ; Gorgio de Chirico ;   Michel Ciry ; Georges Clairin ;  Jean Claverie ; Michel Clos ; Jean Cluseau-Lanauve ; Paul Collomb ; Robert Combas ; Jean Commère ; Emile Compard ; Miguel Condé ; Pierre Coquet ; Jacques Coquillay ; Jean Corabeuf ; Jean-Georges Cornélius  ; Pierre Creixhams ;  Cremonini ; Grace Crowley ; Henri Cueco ;

D
Charles-René Darrieux ; Simone Dat ; Georges Dayez ; Jean-Pierre Delannoy ; Robert Delval ;  Auguste Théodore Desch ; Guy Désert ; Gérard Desgranges ; François Desnoyer ; Jean Despujols ; Germain  Delatousche ; Marcel Depré ; Jean-Lin Descamps ; Devambez ; Roland Devolder ; Jean Dewasne ; Théophile Deyrolle ; Pierre Dionisi ; Otto Dix ; Pierre Dmitrienko ; Jacques Dollé ; César Domela ; John Milne Donald ; Van Dongen ; Droguet ; Ducos de la Haille ; Jacques Dromart ; Auguste Drouot ;  Hervé Dubly ; Pierre-Henri Ducos de la Haille ; Dufy ; Elisabeth Dujarric ;  Dunoyer de Segonzac ; Jean Dupas ; Jacques Durand-Henriot ; Julien Duvocelle ; Marcel Dyf.

E
Eden ; Willy Eisenschitz ; Nikolaas Eekman ; Ensor ; Georges d'Espagnat ; Maurice Estève ; Even

F
Robert Fanton ; Fassianos ; Jean Faubert ; Claude Fauchère ; Françoise de Felice ; Feininger ; Annie Fève ; Constantin Font ; Lucien Fontanarosa ; Roger Forissier (mam) ;  Rodolphe Fornerod ; Denis Fremond ; Roger de La Fresnaye ;  Otto Freundlich  ; Othon Friesz  ; Michel Niel Froment ;

G
François Gall ; Michel de Gallard ; Pierre Gangloff ; Gantner ; Alexandre Sacha Garbell ; Pierre Garcia-Font ; Garouste ;  Philippe Gautier ; Marco de Gastyne ; Gaussen ; Geneviève Gavrel ; René Genis ; Maud Gérard ; Roland-Marie Gérardin ; Jacques Germain ; Paul-Elie Gernez ; Jules-Alfred Giess (PR) ; Roger-Edgard Gillet ; Paul Girol ; Gleizes ; Goerg ;  Gabriel Godard ; Lucien Goubert ; Henri Gougis ; Emilio Grau-Sala ; Piero Graziani ; Juan Gris ; Grosz ; Grubert ; Raymond Guerrier ;  Armand Guillaumin ; Paul Guiramand ; Guyenot ;

H
Hans Hartung ; Arnaud d'Hauterives ; Henri Hayden ; Carine Hayot ; Stanley Hayter ; François Heaulmé ; Jean Hélion ; Hémeret ; Auguste Herbin ;  Jörg Hermle ; Pierre Hodé ; Ferdinand Hodler ;  Marius Hubert-Robert ; Jean Hugon ; Raymond Humbert.

I
Frank Innocent ;

J
Roger Jacob ; Jan Jansem ;  Horst Janssen ; René Jaudon (CV)  ; Daniel Jaugey ; von Jawlewski ; Pierre Jérôme ; Lucien Jonas ; Monique Journod ; Lorris Juniel ; Lorris Junec ;  Pierre Jutand ;

K
Vasyl Khmeluk ; Henrik Kinski ; Kiraz ;Pierre Klemczynsk ;  H. Klemke ; Kokoschka ; Ben-Ami Koller ; Kvapil ;  Kupka ;

L
Labisse ; Germaine Lacaze ; Pierre-César Lagage ; Jacques Lagrange ; Georges Lambert ; Philippe Lang ; Jean-Marc Lange (PR) ; Xavier de Langlais ; Jean Langlois ; Lanskoy ; Gustave Larée ;  Edmée Larnaudie ; Dany Lartigue ; Charles Léandre ; Henry Lebasque ; Jean-Pierre Le Bozec ; Le Fauconier ; Raymond Legueult ; Georges Lemoine ; Philippe Lejeune ; André Lemaître ;  Jean Le Merdy ; Alfred Le Moal ; Jean Le Moal ; Arlette Le More ; Maurice Le Scouezec ; Georges Paul Leroux ; Le Sidaner ; Pierre Lesieur ; André Lhote ;  Célestin Lietaer ; Roher Limouse ; Paul Lippe ; Alméry Lobel-Leriche ; Jean Lombard ; Marguerite Louppe ; Pierre-Robert Lucas ; Edmunds Lucis ;

M
Juarez Machado ; Paul Madeline ; Magritte ; Malfroy ; De Malleville ;  Henri Manguin ; Alfred Manessier ; Mandon ; Marancon ; Carlo Marangio ; Franz Marc ; André Marchand ; André Mare ; Marin-Marie ; Jean Marion ; Serge Marko ; Albert Marquet ; Lucien Martiel ; Henri Martin ; Henri-André Martin ; Jak Martin-Ferrières ; Alice Martinez-Richter ; Jean Marzelle ; André Masson ;  Aleth Masson ; Massoto Masuda ;  Paul Maudonnet ; Maurice Ménardeau ; Jean-Adrien Mercier ; Jules Merle ; Metzinger ; André Minaux ; Charles Mingant ; Jean-Pierre Missoffe ; Joaquim Mir Trinxet ; Bernard Moninot ; Monneret ; Louis Agricol Montagné ; Pierre-eugène  Montezin ; Morandi ; Raymond Moretti ; Marcel Mouly ; Roger Muhl ; Munch ;   Jack Mutel ;  Mela Muter ; Zoran Music ;

N
Nattero ; Ben Nicholson.

O
Ronan Olier ; Olive ; Anders Osterlind ;

P
Vera Pagava ; Jean-Louis Pagnenaud ; Palazuelo ; Pierre Pallut ; José Palmeiro ; Gérard Pamboujian ; Michel Pandel ; Pierre Parsus ; Jules Pascin ; Michel Patrix ; Odette Pauvert (PR) ; Elie-Anatole Pavil ; Raoul Pradier ; Mario Pérouse ; Charles Perron ; Benoit Peyrucq ; Marcel-Jean Pichon ; François Pigeard de Gurbert ; Edouard Pignon ;  Jean-Robert Pinet ; André Plisson ; Georges Ploquin ; Jean Pollet ; Poliakoff ; Pntoy ; André Postaire ; Edmond-Marie Poullain ; Louis Pouilloux ( Fabien Louis) ; Eugène Robert Poughéon ;  Poumeyrol ; Denis Pouppeville ; Loys Joseph Prat ; Valentine Prax ; Maurice Préaux ; Pierre Prins ;  Jean Puy ;



Q
Lanfranco Quadrio ; Claude Quiesse ; 

R
Paul Rebeyrolle ; Remigereau ; Robert Ricart ; Louis Rigal (PR1919) ; Alice Richter (PR) ;  Jean Rigaud ; Séverin de Rigné ; Jean-Paul Riopelle ; Dom Robert ; Vera Rockline ; Michel Rodde ; François Maurice Roganeau ; Julio Romero de Torres ; François Rouan ; Robert Roynette ; Stéphane Ruais ; Ruiz Pipo ;  Lucien Ruolle ; Santiago Rusinol

S
Paul Saïn ; Gilles Sacksick ; Berthommé Saint-André (PR) ; Michel Sarazin ; Maurice-Elie Sarthou ; Maurice Savin  ; Schmiddt-Rotluff ; Claude Schurr ; Jean Sébire ; Ahmed Shahabuddin ; Arpad Scenes ; Daniel Sénélar ; Paul Signac ; Vieira da Silva ; Nicola Simbari ; Toussaint Simone ; Gustave Singier ; Armand Sinko ; Joaquin Sorolla ; Françoise Sors ; Chaïm Soutine ; Jean Souverbie ;  Romain Souverbie ; Marko Stupar ; 

T
Dorotea Tanning ; Michèle Taupin Ribaud ; Chu Teh-Chun ; René Teil ; Hervé Télémaque ; Vladimir de Terlikowski ; Eliane Thiollier ; Henri Thomas ; René Thomsen ; Yves Thos ; Freddy Tiffou (PR) ;  Ange Tomaselli ; Louis Toffoli ; André-Paul Tondu (PR) ; Théo Tobiasse ; Raphaël Toussaint ;  Louis Trabuc ; Denise Travers-Poulain ; Pierre-Yves Trémois ; Yves Trévédy ; Jacques Truphémus ;

U
Raoul Ubac ; Nicolas-Pierre Understeller ; 

V
Valloton ; Arthur Van Hecke ; Maurice Vagh-Weinmann ; Vieira da Silva ; Wladimir Velickovic ; Claude Venard ;  Claude Verlinde ;  Claude Viallat ; Gabriel Vié ;  André Vignoles ; Jacques Villon ; Pascal Vinardel ; Henri Vincenot ;  Macario Vitalis ; Antoniucci Volti

W
Louis Wagner ; Pierre Wagner ; Emile Wegelin ; Claude Weisbuch ; Charles Wislin ; Wogensky ; Roger Worms ; Zao Wou-Ki

Z
Manuel Ortiz de Zarate ; Gabriel Zendel ; Félix Ziem ; Jules-Emile Zingg ;

X

Y
Junji Yamashita ;  Robert Yan ;  Jacques Yankel

Z
Ossip Zadkine ; Manuel Ortiz de Zarate ; Zao Wou-Ki ; Ziem ; Gabriel Zendel ; Jules Zingg ; Liliane de Zorzi (1933-2021).
 
 
Ceux des peintres dont le travail m'est étranger :
Lucien Adrion ; Max Agostini ; Paul Aïzpiri ; Oriane Amghar ; Aslan ; Chritian Baron ; Bascoulard ; Bascoulès ;  Michèle Battut ; Christian Baechler ; Richard Bellias ;  Elisabeth Besnier ; Raymond Besse ; Roger Blaquière ; François Boisrond ; Mathieu Bonardet ; Bouyssou ; André Brasillier ;  Yves Brayer ;  Jacques Brenner ; Mark Brusse ; Bernard Buffet ; Jean-Baptiste Caron ; Carsuzan ; Carzou ; Julie Chaumette ; André Chochon ; Jean-Pierre Ceytaire  ; Pierre Clayette ;  Cocteau ;  Louise Cottin ;  Couliou ; Lucien Coutaud ; Simone Dat ; Olivier Debré ;  Xavier Degans ; Ramon Dilley ; Jim Dine ; Roland Dubuc ; Jean-Claude Duteil  ; Marcel Dyf ; Anne Français ; Jef Friboulet ; Claude Garache ; Garonnaire ; Gouvrant ; Pierre Grisot ; Claude Guillemot ; Paul Guiramand ; André Hambourg ; Victor Hasch ; Fernand Herbo ; Christophe Herreros ; Georges Hosotte ; Urbain Huchet ; Du Janerand ; Pierre Jérôme ; Jean Kevorkian ; Elizaveta Konovalova ;  Pierre Krön ; Hayoun Kwon ; Charles Lapicque ;  Georges Laporte ; Robert Lavoine ;  Roland Lefranc ; Jo Le Fur ; Legendre ; Fanch Lel ; Fernand Léger ; Le Nalbaut ;  Leterreux ; Charles Levier ; Lorjou ; Jacques de Loustal ; Jean-Pierre Maltese ; Margotton ; Frédéric Menguy ; Blasco Mentor ; Ivan Messac ; Bernard Morteyrol ;  Michel No ; Fred Pailhes ; Jules Paressant ; Guy Pennamen ;  Jean Pesce ; Michel Piel ;  Charles Polacci ; Raymond Poulet ; Jean Quéméré ; Quiesse ; Jean-Claude Quilici ; Pierre-Henry ; Raya-Sorkine ; Jean-Jacques René ; Hyppolite Romain ; Georges Rouault ; Christophe Sarlin ; Claude Sauzet ;  Robert Savary ;  Séradour ; Sérusier ; Ludivine Sibelle ; Marie Sion ; Pieter van der Schaaf ; Georges Soteras ;  Roger Suraud ; Thierry Vaubourgoin ; Antoine Vit ; Sergio Verastegui ; Vigud ; Marcel Wibault ; Jean-Marx Zacchi ; Fred Zeller.

jeudi 5 octobre 2017

Thomas Rowlandson

Thomas Rowlandson (1756-1827) est un célèbre caricaturiste britannique des XVIIIe et XIXe siècles.

















lundi 2 octobre 2017

Frédéric Deshayes

Frédéric Deshayes (1883-1970) est un peintre et lithographe français du XXe siècle.

Originaire de Corse, il gagne Paris à son adolescence.
En 1903, Deshayes étudie à l'Académie Julian à Paris avec les futurs peintres Yves Alix, Roger de La Fresnaye, Robert Lotiron et Henri Malançon.
Montmartrois, il réside au n°110bis de la rue Marcadet. 
Peintre et aquarelliste, il aborde tous les genres :  portrait, figure, nature morte et paysage. Paysagiste, il brosse des motifs du Sud-Ouest, de Bordeaux, de La Rochelle, de Provence, de Menton, d'Italie et d'Algérie, du Nord (Gravelines), de Normandie (Rouen, Étretat), de la vallée de l'Allier, de la Côte d'Azur, de Corse (Village corse, Salon d'automne 1923), des Pyrénées, du Pays Basque, des Iles Baléares, de Tunisie. Pour cela, il sillonne les sites, peignant sur le motif, adepte du pleinairisme.
Conduisant sa voiture en octobre 1925, il est victime d'un accident de la route aux environs de Paris, lui causant de multiples blessures : triple fractures du bassin, double fracture de la clavicule droite.
S'il peint l'Yonne, et notamment le canton de Vézelay, c'est qu'il est l'ami et l'un des principaux confidents épistolaires de l'écrivain Romain Rolland,  Prix Nobel de littérature 1915. Lors de la débâcle de juin 1940, il trouve refuge dans la maison de l'écrivain  à Vézelay. Ainsi, en janvier 1945, il signe l'appel  envoyé au Conseil National des Ecrivains pour que Romain Rolland repose au Panthéon.

Deshayes a dessiné des cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins.

Bibiographie

Les Lettres parisiennes, « Supplément consacré au Salon d'automne », gravures sur bois par Jacques Risler, Otto van Rees et Frédéric Deshayes, cinquante exemplaires numérotés sur papier Ingres d'Arches, n°8, 1er janvier 1920.

Frédéric Deshayes, Provence, dix dessins en portfolio illustré, deux cents exemplaires numérotés sur papier Hollande Van Gelder, Éditions Lamotte et Boinot, 1934.

Textes recueillis par Marcel Charpaux, Les à-propos de la loterie, illustrations de Frédéric Deshayes, Loterie nationale, 1950.

Expositions collectives

Salon des artistes français, dès 1911,

Salon des indépendants, dès 1911.

Salon d'automne, sociétaire en 1920. Exposé en 1931.

Salon des Tuileries, Paris, dès 1926.
Salon des Peintres de la Mer, Paris, janvier 1926.
Salon de l'Essor, Dijon, 1933.
Galerie Louis Carré, 219 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris, juillet 1926, septembre 1926.
Galerie Sélection, 60, boulevard Maslherbes, Paris, mars 1930, mars 1931 (avec Fernand Herbo).
Galerie Breteau, Paris, 1942 : Quelques contemporains du cubisme - Les peintres Louis Charlot, Frédéric Deshayes, Charles Jacquemot, Pierre Ladureau, Raymond Renefer, Marcel Roche, Edmond Sigrist, Jules Zingg ; le sculpteur Robert Wlerick.

Galerie Daunou, Paris, mai-juin 1944. (avec deux autres peintres)

Expositions personnelles

Galerie Eve Adam, boulevard de Clichy, Paris, mars 1924.
Galerie Art Contemporain, boulevard Raspail à Paris, mars 1927, mars 1928.
Galerie Marcel Bernheim, 2 bis rue Caumartin à Paris, février 1930, février 1931.
Galerie Druet, 20, rue Royale à Paris : mars 1927, octobre 1929, novembre 1932, novembre 1934, novembre 1936.
Galerie Allard Malesherbes, 20, rue des Capucines, Paris, février 1944.




Réception critique

« Ses toiles sont bâties par la couleur même, puissante, lumineuse : une synthèse simplificatrice, des formes ordonnées selon une optique très personnelle, un chaos de ligne claires... »  écrit Gérald Schurr.

« Ses toiles sont composées de lignes franches qui délimitent des couleurs vives, donnant aux formes une simplification synthétique. » - Dictionnaire Bénézit.

"Frédéric Deshayes, nature fine, cligne des yeux à la lumière, mais sait en suggérer à merveille les successives modulations. Chaque nouvelle exposition de Deshayes lui conquiert une sympathie de plus en plus justifiée.", écrit Claude Roger-Marx en 1927 dans La Renaissance de l'Art français.


"Sous le couvert d'un classicisme savant, Deshayes garde une personnalité très marquante. L'art de Deshayes monte avec une sûreté qui ne saurait mentir." estime le critique C.J. Gros dans Paris-Midi en mars 1927.

"Frédéric Deshayes est toujours le peintre délicat et plus que jamais sensible aux harmonies de la nature. Que ce soient les paysages provençaux ou les petits villages de la vallée de la Cure, ses toiles doucement enthousiastes, à la fois puissantes et concentrées, sensibles et raisonnables, sont l'oeuvre d'un grand peintre. Tant que Deshayes saura garder cet équilibre de l'esprit et du coeur, il sera digne de toute admiration. Je le crois un des seuls de cette génération à pouvoir donner aussi simplement une telle impression de solidité et d'achèvement. ", estime Bernard Colrat en mars 1928.

"Deshayes expose un ensemble de toiles harmonieuses, pensées et équilibrées qui ajouteront encore à sa réputation de coloriste. C'est de l'art très fin, très pur, très honnête qui s'impose par sa bonhomie" note L'Oeil de Paris en 1928.

"Ses  natures mortes nous donnent une mesure plus complète du chemin que le peintre parcourt. Le talent de Deshayes suit une ligne ascendante. La pâte est bonne et riche.  Rien de secret dans cette éclosion qui s'extériorise. " note C.J. Gros dans Paris-Midi en décembre 1929.

"Toujours délié, nuancé, Deshayes excelle à traduire les plus légères variations d'une ambiance. Tout cela demeure, dans sa transposition, oeuvre de peinture."  estime Charles Fedgal dans La Semaine de Paris en 1931.

"C'est un pas de plus - et d'importance - dans la carrière d'un peintre qui sait ce qu'il veut et dont les manifestations sont de qualité." note L'Oeil de Paris en février 1931 à propose de l'exposition chez Bernheim.

Collections publiques en France 

Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre ; Musée des beaux-arts de La Rochelle, La Tour de la Chaîne, huile sur toile ; Musée du Luxembourg, Paris ; Musée Ernest-Cognacq, Saint-Martin-de-Ré ; Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg

Collections publiques à l'étranger

Musée d'art moderne d'Istanbul, Musée des beaux-arts de Boston, Institut d'art de Chicago, Cincinnati Art Museum, Museum of Modern ArtNew York.




dimanche 1 octobre 2017

Louis-Edouard Garrido

Louis-Edouard Garrido (1893-1982)

Peintre impressionniste attaché à la Normandie, conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen et directeur de l'école des Beaux-Arts de Caen,  Garrido est le premier maître de l'expressionniste Jack Mutel (1935-2016) et du peintre officiel de la marine Roland Lefranc (1931-2000). Ses oeuvres sont appréciées et recherchées, notamment dans l'Ouest de la France.













samedi 30 septembre 2017

Martine Gayet


Tourangelle formé à l'école des Beaux-Arts de Tours,  Martine Gayet (1930-2010) explore avec sensibilité le domaine floral, conférant à ses compositions des tonalités heureuses, claires et colorées. Peintre du bonheur et de la lumière, de cette lumière qui dissout les formes, elle expose durant deux décennies dans son atelier-galerie de la plage de l'Ecluse à Dinard, jouxtant la galerie Daniel Besseiche.



Réalité poétique







Anonyme, école du XIXème siècle

 
   




      

Séverin de Rigné

Séverin de la Ville de Rigné dit "Séverin de Rigné" (1914-1989) est un peintre et graveur français du XXème siècle.

Né le 4 décembre 1914 à Agen, fils de l'écrivain Raymond de la Ville de Rigné, ce descendant d'Adolphe Monod et neveu de l'explorateur du Sahara Marcel Augiéras passe son enfance en Alsace où il découvre la peinture par le peintre de la Renaissance Hans Holbein exposé au musée de Bâle. Il est reçu premier à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1935. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l'âge de 17 ans, il y étudie jusqu'à ses 25 ans. Son talent est remarqué au Salon des Artistes français qui lui décerne une médaille d'argent (Prix Eugène Thirion) en 1939, puis une médaille d'or. Lauréat du prestigieux prix de la Casa  de Velazquez 1940 (Madrid, 19ème promotion des beaux-arts), comme André Chochon, il  peut se rendre en Espagne du fait de la guerre. Durant la "drôle de guerre", de mars à mai 1940, il est à Arcis-sur-Aube où il croque sept camarades du 6 ème régiment du génie. Cerné par les Allemands après la Bataille de France, il est fait prisonnier, puis s'évade.  Demeurant clandestinement dans le Périgord sous  l'Occupation, il multiplie figures, croquis et portraits. A la Libération, il regagne Paris et obtient un prix de Rome en gravure en taille-douce et est logiste pour le prix de Rome de peinture. Il perd son épouse en 1947. Il n'est pensionnaire de la Casa de Vélasquez à Madrid en tant que peintre-graveur qu'en 1948 et 1949, durant dix mois, tout comme le peintre Robert Savary (1920-2000). Sur le plan pictural, celui qui qualifie son style de "néo-figuratif" demeure attaché à l'Espagne. "J'aime l'Espagne, terre de vérité. J'aime les maîtres espagnols, précurseurs de l'art moderne contemporain. Pablo Picasso, parmi eux, continue les traditions. " dit-il en mai 1955, interviewé à Constantine où il enseigne alors le dessin au lycée moderne des garçons. On doit des paysages (Midi, Alsace, Aquitaine, Dordogne, Espagne, Algérie) comme des nus à celui qui déclare apprécier Pierre Bonnard, Valloton, Amédée de la Patellière parmi les peintre de l'Ecole de Paris et Goya, Zurbaran, Greco, Velasquez parmi les anciens. Peintre également orientaliste, il a notamment pour élève la coloriste constantinoise Simone Stracke (1904-1996). En 1960, sa fille Viviane épouse le romancier et peintre François Augiéras. En 1966, de Rigné est l'invité d'honneur d'une exposition de gravure à la bibliothèque municipale de Mulhouse.  Le peintre disparaît le premier novembre 1989 à Paris.
Séverin de Rigné est présent dans les collections publiques françaises, notamment celle de l'Etat ( notamment par l'achat d'une huile sur toile intitulée nature morte en 1945), de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, du Centre Georges Pompidou ( fonds Marc Vaux).












Bernard Gantner

Bernard Gantner (1928-2018) est un peintre, lithographe et aquafortiste français du XXème siècle.





Née le 16 août 1928 à Belfort, petit-fils d'un instituteur à Granvillars,  le jeune Bernard Gantner s'initie à la peinture dès sa prime jeunesse grâce au conservateur du musée des beaux-arts de Belfort, Léon Delarbre. Cousin du beau peintre figuratif  Jean Chaboudé (1927-1987) qui part étudier l'art à Paris dès 1948 et qui, ami de Jouenne et Rebeyrolle,  s'oppose à l'art abstrait, Gantner dessine avec ce dernier dans les Vosges, à Auxelles-Haut. Formé ensuite par sa fréquentation des musées et des galeries après un passage à l'école nationale des beaux-arts de Paris, Gantner  reçoit le prestigieux Prix de la Critique en 1961, un prix décerné par l'incontournable critique Claude-Roger Marx.  Dès 1967, le musée Unterlinden à Colmar  organise une exposition personnelle de son œuvre, également appréciée du critique Roger Bouillot. De 1973 à 1991, la renommée Wally Findlay Galleries le présente lors d'expositions personnelles  organisées dans ses différentes galeries, tant à Paris, Chicago, New-York, Beverly Hills qu'à Palm Beach. Prolifique, couvrant cinq décennies, son œuvre de paysagiste de renommée internationale se compose de 4000 huiles sur toile, de 700 aquarelles, de 500 lithographies sur pierre, de 100 eaux-fortes et d'une dizaine de livres de bibliophilie. Son trait tout en fragilité excelle à traduire la nature avec poésie et délicatesse, notamment dans ses paysages hivernaux aux si subtils jeux de blanc. Divers rétrospectives de son travail pictural sont organisées : au musée de Vesoul en 1987, au musée de Fontainebleau en 1989, à l'abbaye de Beaume-les-Dames en 1992 comme au château de Val en 2000, au musée de Sochaux et au musée Florival de Guebwiller également. Outre une monographie sur Gantner parue en 2006, Gantner dessinateur préfacé par Roger Bouillot en 1989, Gantner, a life in the country  toujours en 1989, et une monographie éditée par la Galerie Barlier (rue de Penthièvre) et la galerie Visconti (rue de Seine), le livre d'art  Gantner et les Vosges parait en 2012 aux éditions du Belvédère. En 2017, le peintre figure dans l'exposition collective La Jeune Peinture des années 50 au musée Baron-Martin de Gray. En 2010, il apparaissait déjà dans le livre La Jeune Peinture, l'alternative figurative écrit par Eric Mercier.
A Lachapelle-sous-Chaux où il réside depuis l'âge de 35 ans après avoir habité sur les bords du lac Léman, Gantner expose un florilège de son œuvre, sa collection de peintures (dont Guillaumin...) et celle d'arts asiatique et égyptien,  dans un musée personnel aménagé au sein d'un parc arboré de 20 hectares qu'il a façonné en deux décennies et enrichi d'un arboretum comme d'étangs et de ponts. Le parc était ouvert à la visite jusqu'en 2014. A Bourogne, une artothèque consacrée à l'art  numérique préserve 550 des gravures données par l'artiste terrifortain. La signature de celui qui a aussi exposé au Japon, au Luxembourg, en Suisse comme au Canada est présente au Victoria and Albert museum à Londres, au Tokyo central art museum de Tokyo comme au Musée d'art moderne et  contemporain à Strasbourg, ainsi qu'à la Bibliothèque nationale de France, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, dans divers musées des beaux-arts en France, au musée Sundgauvien d'Altkirch et dans d'autres collections publiques.












John Milne Donald

John Milne Donald (1819-1866) est un peintre écossais du XIXe siècle.

    The head of Loch Lomond, 1860.

Né à Nairn ou à Inverness vers 1819 (entre 1816 et 1821, naissance non enregistrée), fils de Thomas Donald et de Ann Milne mariés dans la paroisse St Nicholas à Aberdeen  le 24 mars de la même année, John Milne Donald grandit à Glasgow où il devient apprenti peintre de chevaux. Son parcours académique demeure pour autant un mystère. Après  un court séjour parisien vers 1840, puis après une période de quatre années comme restaurateur de tableaux à Londres, Donald revient à Glasgow en 1844 afin de peindre des paysages. A Londres, il s'est lié d'amitié avec le banquier, poète et mécène des arts Samuel Rogers (1763-1855) dont le salon accueille la plus brillante société et qui l'incite à accomplir son rêve, lui commandant notamment deux toiles. Puis Donald se marie le 4 mars 1849 à Glasgow avec Mary Bredie, née à Glasgow, de deux ans sa cadette. Tous deux ont une première fille, Ellen. En 1851, la petite famille réside au 11 Killermont Street à Glasgow.
Si ses premiers travaux tendent à suivre la tonalité sombre de l'école hollandaise, ses paysages ultérieurs acquièrent davantage de luminosité sous l'influence d'Horatio McCulloch (1805-1867). Comme le paysagiste écossais James Docharty (1829-1878), il peint quasi-exclusivement à l'huile et pratique un peu l'aquarelle. Chacune de ses huiles est brillamment composée. Observateur attentif de la nature, connu pour la précision des détails observés, peintre naturaliste dans la tradition de McCulloch et de Sam Bough (1822-1878), Donald  développe un style très personnel et intéressant au fil de ses sujets, principalement les rivières et les vallées autour de Glasgow, les Highland comme les Lowland. Donald est le chantre des pentes et des montagnes escarpées, des troupeaux de moutons et des routes brisées. En 1861, le peintre et sa famille, dont ses trois enfants, résident au village de Rhu (Row) à l'est du Gare Loch dans le County of Dunbartonshire. Alors, en précurseur du pleinairisme des impressionnistes, il peint en extérieur, apprenant  ainsi le métier au futur peintre de marine Colin Hunter (1841-1904), lui donnant de précieux conseils, l'encourageant.
Homme discret, d'un caractère réservé même qui dessert son talent, il a exposé à la Royal Scottish Academy, à la Royal Glasgow Institute of Fine Arts, deux fois à la Royal Academy à Londres et une fois à la British Institution, Institution Britannique existante de 1805 à 1867 à Londres ; de fait, il expose localement à Edimbourgh comme à Glasgow et vit de la vente de ses toiles à prix modeste. Le 23 septembre 1865, il perd son épouse Mary âgée de 46 ans, laquelle meurt de tuberculose à West Princes Street en Helensburgh.  Lui-même meurt prématurément d'épilepsie à l'âge de 47 ans le premier juillet 1866 au Gartnavel Royal Lunatic Asylum de Glasgow. Leur seul fils et également artiste, Tom William Donald, meurt en janvier 1883 à l'âge de 29 ans. Tous trois reposent au Sighthill Cemetery à Glasgow où un monument commémore l'artiste.
Bien qu'appréciée de son vivant par un cercle restreint d'amateurs, son œuvre de paysagiste a une influence considérable dans la promotion de l'art de la peinture de paysage, particulièrement en Ecosse, notamment auprès des jeunes artistes de la côte est. Après sa mort, son œuvre méconnue est découverte et sa cote est considérablement réévaluée.
S'il demeure cependant un artiste sous-estimé, il est présent dans nombre de musées, par 16 œuvres précisément dans les collections publiques des musées du Royaume-Uni ( Art UK) :  Scottish National Gallery, National Trust for Scotland, Glasgow Museums, Hunterian Art Gallery (University of Glasgow), Dundee Art Galleries and Museums, Inverness Art Gallery and Museum, Paisley Museum and Art Galleries, etc. Il est également présent à la National Gallery of Canada ( Continental Galleries of Fine Art).
Le paysagiste écossais Alexander Duff Robertson (1819-1866) et le graveur écossais James Struthers Stewart (1791-1863) ont chacun  réalisés un portrait de John Milne Donald, conservés à la National Galleries of Scotland
En 2017, l'universitaire irlandais Fintan Cullen évoque le peintre dans son Essays on Irish and Scottish art and culture visual.




John Milne Donald signe ses oeuvres "JBM Donald" auquel il ajoute "RSA". RSA signifie Royal Scottish Academy, un institution fondée en 1819 et à laquelle il appartient, tout comme McCulloch, élu en 1838.





Paul Ambille

Paul Ambille (1930-2010)

Elève de Raymond Legueult, le peintre Paul Ambille  reçoit un grand Prix de Rome de peinture en 1955 et, de fait,  séjourne à la Villa Médicis à Rome. Il est également peintre Officiel de la Marine en 1993 et président de la Fondation Taylor en 1995. Le Museum Of Modern Art ( MOMA) de New-York conserve l'une de ses toiles.






Pierre-Jean Poitevin

Pierre-Jean Poitevin (1889-1933) est un peintre et graveur du XXème siècle.

Né à Châtellerault (Vienne) en juillet 1889, fils du professeur de physique au lycée Charlemagne Joseph Poitevin, Pierre-Jean Poitevin est formé à la peinture comme à la sculpture à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris. Le peintre et illustrateur Marcel Baschet, grand prix de Rome 1883 et auteur du célèbre Claude Debussy (1884),  est l'un de ses maîtres.  Dès 1909, il expose au Salon des Indépendants. Reporter dessinateur dans la grande presse, du Petit Parisien à L'illustration, il pratique aussi l'huile, le pastel comme l'aquarelle. De 1912 à 1919, il sert sous les drapeaux. Résidant sur l'île Saint-Louis après la guerre, il expose également rue Saint-Honoré à Paris comme à Bruxelles. En 1919, il illustre Le Miroir Concave Georges Courteline. Il illustre également Paris Vécu de Léon Daudet. Il  expose régulièrement au Salon des Artistes Français dès 1921 - il en devient sociétaire - et enseigne le dessin à l'école ABC. En janvier 1927, il expose à la Galerie Georges Petit, au 8, rue de Sèze. Attaché culturel à l'ambassade de France, il meurt prématurément à Bucarest en 1933, laissant en Roumanie une partie de son œuvre prolifique, une veuve, Jeanne née Maynau, et deux filles, Danièle et Anne-Marie (1920). En octobre 1933, le spécialiste de Huysmans Gabriel-Ursin Langé publie une plaquette sur l'œuvre du peintre disparu. Son trait réaliste est remarquable. En mai-septembre 2012, Poitevin est exposé au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de l'exposition collective 1917.





Adrian Buba

Adrian Buba (1953-) est un peintre  des écoles roumaines et françaises des XXe et XXI e siècles.

Né à Caransebes, une petite ville à l'ouest de la Roumanie, le 8 juin 1953, Adrian Buba 'adonne à la peinture dès sa jeunesse. Puis il est formé à l'Université Nationale d'Art à Bucarest (Institut d'Arts Plastiques Nicolae Grigorescu) dont il sort diplômé en 1976, major de sa promotion précisément. Dès lors, et ce jusqu'en 1980, il est  conservateur au Musée National d'Art à Bucarest. En 1979, il obtient le prix national de peinture en Roumanie. Cette même année, en décembre 1979,  la Galeria Orizont de Bucarest publie une petite monographie après ses expositions en 1978 et 1979 : "Adrian Buba".   Artiste parmi les plus en vue de la nouvelle génération en Roumanie, il gagne l'Allemagne en 1980, puis s'installe en France en 1981. Depuis, il vit et travaille à Paris. En 1981, il participe cependant à la constitution d'une association de six artistes internationaux,  "Die Gruppe", à Leonberg (Allemagne), avec Bunsen, Fabritius, Fleishmann, Markos, Mendler.  En 1981-1982, il fait un séjour à la Cité des Arts à Paris, laquelle l'expose en 1982.  De même, en 1984, la nationalité française lui est accordée. En 1983, il obtient le Prix d'Art Sacré au XIIIe Prix International d'Art Contemporain de Monte-Carlo. En 1984, il participe à l'exposition collective de "Die Gruppe" sur l'Esplanade de la Défense avec cinq autres peintres. Depuis 1976, Buba expose dans de nombreux pays, essentiellement en Europe (Allemagne, Belgique, Suisse dès 1984, Pays-Bas dès 1992, Italie),   mais aussi au Maroc dès 1984 comme en Chine. En 1992, il est exposé à la Galerie du Sénat à Paris. En 1994, Buba est exposé au Musée de Saint-Paul-de-Vence. En 1994 et 1995, la galerie Albion l'expose à Cannes.  Entre 1993 et 2014,  la Galerie Sievi l'expose sept fois à Berlin. En 2008, le cabinet Jeantet et associés (avenue Kléber à Paris XVIe) organise une exposition personnelle du peintre pour la première fois. Le Musée d’Art de Ningbo (Chine) l’expose également de juin à décembre 2014 dans le cadre de l'exposition d'art contemporain européen avec trois autres artistes. Le commissaire d'exposition est le galeriste  Bruno Massa ( Paris/ New-York).  En 2012, le journaliste Antoine Elzière consacre une monographie à Adrian Buba. Cette même année, il participe à une exposition sur "Roumanie, Peinture contemporaine" à La Cité Internationale des Arts à Paris. En octobre 2017, la galerie Joseph, rue de Turenne au cœur du Marais à Paris, expose Buba (commissaire d'exposition Victoire Partouche). Marquée par l'empreinte de Francis Bacon, son œuvre présente un espace plastique oscillant entre abstraction et figuration suggestive, entre une fougueuse gestuelle et une construction, entre contrôle et mouvement. Il travaille à l'acrylique comme à l'huile. Outre de nombreuses collections privées à travers le monde, sa signature est présente dans des collections publiques, tant en Roumanie, en Chine (Ningbo) qu'en France (Fond National d'Art Contemporain). Depuis 1984, sa toile Centaure acquise en 1981 par le Fond National d'Art Contemporain (Cente National des Arts Plastiques) est déposée dans les collections du Ministère des Affaires Etrangères français à Paris.  Adrian Buba compte parmi ses admirateurs l'acteur américain Robert de Niro, visiteur d'une exposition parisienne en 2017."Un célèbre acteur américain, De Niro, a découvert avec ravissement  quelques œuvres de Buba dans une galerie d'art. C'est pourquoi il est arrivé à Paris, pour voir l'exposition parisienne du peintre roumain, achetant certaines de ses œuvres. De Niro et Buba se sont entretenus en vieux amis et on bu une coupe de champagne en discutant de l'art" écrit la presse roumaine en juin 2017.

René Huyghe (1906-1997) de l’Académie française, ancien conservateur en chef du musée du Louvre et président du conseil artistique des Musées Nationaux, écrivait à  Jacques Chirac, à propos du peintre: « J’ai été frappé par la qualité de ses œuvres qui me semblent marquer une étape importante de l’art moderne. Il a concilié, en effet, une certaine apparence figurative avec les libres bénéfices de l’art abstrait… »






 
 

 

Elisabeth Dujarric

Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) dite "Dujarric"


Née le 2 septembre 1930 à Jouy-en-Josas, cette artiste issue d'une famille périgourdine dont le nom baptise l'hôpital de Périgueux étudie l'art à Paris, tant l'Académie Julian (aux côtés de Claude autenheimer et de Françoise Sors) qu'à l'Académie de la Grande Chaumière, tout en poursuivant des études d'histoire de l'art à la Sorbonne. Marcelle Friedman, sa mère, est élève de Nadia Boulanger et  mécène des organistes de son temps. Comme peintre et illustratrice, Elisabeth adopte le nom d'artiste de Dujarric et partage son temps entre la capitale et la Dordogne.
Peintre de la Seconde Ecole de Paris, cette artiste de la Figuration narrative est une figure de la Jeune Peinture françaises des années 1950, d'une ampleur inégalée au XXe siècle avec un millier de peintres. Directeur de l’Académie de France à Rome (villa Médicis) en 1933, puis directeur de l’École des Beaux-arts en 1937, le sculpteur Paul Landowski (1875-1961) évoque Elisabeth Dujarric dans son Journal (1902-1959).
Dès février 1954, son travail est présenté au Ve Salon de la Jeune Peinture, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Elle y sera fidèle, au moins jusqu'en 1961. En juin 1954, elle participe au VIe Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau, toujours au Musée d Art Moderne de la Ville de Paris.
Elle participe en janvier 1955 au VIe Salon de la Jeune Peinture. L'historien et critique d'art Marcel Zahar (1898-1989) écrit dans La nouvelle vague  : « Les témoignages de la peine des objets moribonds tels que chaises crevées, grabats, godillots éculés, etc, sont donnés par Dujarric de la Rivière, Liliane Le Faure, entre autres. »
Dès novembre 1955, elle participe à l'exposition collective La Nouvelle Vague, à la galerie Framond à Paris gérée par Zahar, aux côtés de Paul Rebeyrolle, Gérard Tisserand, Michel de Gallard, Guy Bardonne, Michel Rodde ou encore Claude Schurr. Cette même année, elle participe au Salon de la Jeune Peinture, toujours au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. «Un grand Salon ? Peut-être! Les années qui vont suivre nous le diront. Les gaillards qui exposent là ont rejeté les réserves ou les impuissances de l'abstrait ; il y en a de remarquables ; certains seront peut-être grands. Nous revoyons, pour notre plaisir, souvent passionné, Rebeyrolle, Aberlenc, Taylor, Simone Dat, de Gallard, Bardone, Brasilier, Pradier, Panzel, René Genis, Dujarric, Nuche, Thompson, Roger Grand, Pradier, Montané, Krol, Luc Simon, Guansé, Dudouct, Mayet. Vive la jeune Peinture.» écrit Jean Rollin le 10 février 1956,
En janvier-février 1956, elle participe à l'exposition collective de 18 peintres français sélectionnés parmi les 293 de ce dernier salon ( dont Tisserand, Guiramand, Garcia-Fons, de Gallard, Cueco, Cara-Costea, Aberlenc), La Jeune Peinture de Paris, à la galerie Marlborough à Londres (Galerie Marlborough Fine Art Ltd, Old Bond Street Londres W1, Hyde Park 6195/6). En juin 1956, elle expose au Salon de la peinture à l'eau et du dessin au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. En 1956-1957-1958, elle travaille à la cité d'artistes La Ruche à Paris, comme Rebeyrolle et Cueco, et est ami avec le peintre cévenol René Aberlenc et son épouse Pierrette, 14, rue du Moulin de Beurre, Paris 14 e. Elle fondera une association de sauvegarde de la Ruche, passage Dantzig, rapidement présidée par Marc Chagall. Grâce à son énergie et celles de Simone Dat et de Francis Biras, elle sauvera de la démolition la mythique Ruche. Et pour cause. Après-guerre, les artistes groupés autour de Rebeyrolle dans cette cité forment le noyau du «Salon de la Jeune Peinture», ce movement figuratif impulsé par la Manifeste de l'Homme témoin.
En janvier 1957 au Musée d'Art Moderne, elle obtient le Prix du VIIe Salon de la Jeune Peinture, alors présidé par Jean Jansem et dont le catalogue est préfacé par George Besson, Desnoyer, Guy Dornand, Waldemar George, Marcel Gimond, Claude Roger-Marx et Zahar. Dans Libération, Dornand écrit : « Le naturalisme qui effraie ou inquiète tel distingué confrère désireux de voir «étaler les tripes» du réel pour mieux en «révéler l âme» (curieuse méthode) se porte fort bien avec Aberlenc, Dujarric, Garcia-Fons. ». Dans le Figaro du 24 janvier, Raymond Cogniat qualifie alors Dujarric de « bon peintre ».  René Barotte note le 22 janvier 1957 : « Le Salon de la jeune peinture, célèbre son VIIIe anniversaire avec éclat. Les 250 exposants de 1957 ont rompu avec l'imitation servile de Picasso ou de Matisse. Leur art est plein de santé, de fraîcheur et de jeunesse. Si parfois on trouve encore une tendance à déformer le corps féminin, Il y a chez beaucoup un abandon du sujet morbide, un goût pour des compositions larges, aérées, riches en couleurs, pleines de vie. Une trentaine de toiles au moins indiquent, chez leurs auteurs, qui se nomment Guiramand, Kornicker, Dujarric, Tisserand, Rebeyrolle, Taylor, Brasillier, Cathelin, Aberlenc, entre autres, un très heureux souci de renouvellement. » En 1993, le critique d'art Guy Vignoht (1932-2010), auteur de La jeune peinture, 1941-1961, évoque Dujarric dans la préface d'une monographie sur Bernard Vermot.
En janvier 1957 encore, elle participe à l'exposition collective « Jeunes Peintres Premier Groupe », à la Galerie Vidal, rue Delambre, Paris 14 e. George Besson dans «Les Lettres Françaises» du 31 janvier 1957 note : «Voici une sympathique réduction du Salon de la Jeune Peinture : dix exposants judicieusement choisis : Aberlenc, Cueco, Dujarric, Folk, Garcia-Fons, Jansem, Taylor, Tejero, Vignoles, Biras, tous lauréats, hier ou aujourd hui, de ce Salon des moins de quarante ans qui rend en ce moment sensibles à la bonne peinture les collectionneurs les plus coriaces. La qualité des œuvres est la caractéristique de ce premier groupe Vidal. Un certain air de famille aussi. »
En janvier-février 1957, elle participe à une seconde exposition collective La Jeune Peinture à la Galerie Marlborough. (avec Bardone, Bastide, Collomb, Cueco, Dat, Folk, Garcia-Fons, Grand, Guiramand, Léquien, Olney, Taylor, Arturo Tejero, Thompson, Tisserand, Venot). En avril 1957, elle expose encore au Salon de la peinture à l'eau et du dessin au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Juliette Darle dans «L Humanité» du 15 avril 1957 : « Dans les dessins de René Aberlenc, des études de jeune femme, on retrouve cette vigueur presque austère, ce pouvoir d'émotion retenue qui caractérisent ses meilleures toiles. Même refus de l effet, même probité du métier, même rigueur de l observation dans le grand panneau d études d Elisabeth Dujarric de la Rivière.»
En juillet-août 1957, elle participe à une exposition collective sous le patronage de l'UNESCO à la Mairie d Eymoutiers (Haute Vienne) : «Peinture contemporaine en Limousin», exposition organisée par le peintre Paul Rebeyrolle et dont le catalogue est préfacé par Jean Cassou. Son travail côtoie entre autres ceux de Buffet, Cueco, Desnoyer, Gromaire, Francis Gruber, Lesieur, Jean Lurçat, Pablo Picasso, Edouard Pignon, Rebeyrolle, Nicolas de Staël, Tal-Coat.
Toujours en juillet-août 1957, avec 58 peintres français, elle participe au Parc de la Culture de Moscou à l'exposition des Jeunes Peintres dans le cadre de l'exposition internationale de peinture du VIe « Festival Mondial de la Jeunesse et des Étudiants pour la Paix et l'Amitié ».
En janvier 1958 au Musée d'Art Moderne, elle participe au IXe Salon de la Jeune Peinture. Guy Dornand écrit dans «Libération» du 16 janvier 1958  : « De ceux qu on put ranger dans 1e groupe de la Ruche, ou de ses sympathisants, combien plus solides se présentent les compositions d un solitaire : Grand, toute sensibilité, les natures mortes de Cueco, d Aberlenc, le petit paysage de Folk, les natures mortes de Dujarric. »En juin 1958, elle participe au Xe Salon du Dessin et de la Peinture à l Eau, au Musée d Art Moderne de la Ville de Paris.
En janvier 1960, elle est à nouveau sélectionnée au XIe Salon de la Jeune Peinture. En octobre 1960, elle participe au Prix Antral tout comme Aberlenc.
En janvier 1961, elle participe encore au XIIe Salon de la Jeune Peinture. Cogniat note dans «Le Figaro» du 18 janvier 1961 : «La première salle réunit la plupart des vedettes de ce Salon et prend ainsi un caractère de salle d'honneur. Nous y trouvons en effet Lesieur, Genis, Bardone, Cottavoz, Brasillier, Guiramand, Mayet, Petit, Weisbuch, Garcia-Fons, Fabien, Dujarric, Giraud de l'Ain, Canjura, Cueco. » Avec une huile datée de 1960, Tête, elle est sélectionnée par un jury de jeunes critiques à la Biennale de Paris qui, fondée par Raymond Cogniat, se tient au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en 1961.
En 1962, elle illustre Souvenirs, livre écrit par son père, René (1885-1969), médecin et président de l'Académie des Sciences. La galerie Claude Levin (1958-1971), une galerie de réputation internationale gérée par Georges Detais (1923-) et dont les piliers sont Arroyo, Breyten, Aillaud et Quilici, intègre Dujarric à l'exposition collective Estampes 67. De même, il lui organise une exposition particulière, Tête à Tête, en mai 1968 à Paris. « Les évènements de Mai 68 empêchent le bon déroulement de l’exposition d’Elisabeth Dujarric qui avait bien commencé. Et marquent quelque peu le coup d’arrêt de la dynamique galerie. »
En 1969, elle écrit et illustre Journal des Moissons, un livre d'art paru chez Taillandier, carnet de croquis des moissons en Périgord préfacé par Jean Cassou, fondateur-conservateur du Musée National d'Art moderne à Paris (1945-1965). En 1969, quatre gravures de Dujarric entrent au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. Son travail est également exposé en janvier-février 1984 dans le cadre d'une exposition collective de quatre artistes à la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (catalogue de 16 p disponible à la bibliothèque Kandinsky du centre Georges Pompidou). 
En septembre-octobre 2005, son travail est présenté dans deux expositions collectives avec 20 artistes dont Arroyo, Peter Klasen et Bernard Rancillac à Pouzac et au Carmel de Tarbes. En mai-juillet 2008, elle participe avec trois autres artistes, Henri Cueco, Eduardo Arroyo et Louis Quilici, à l'exposition Aux sources de la Figuration narrative, rue de Miromesnil à Paris. Elle décède le 18 novembre 2015 à Excideuil, berceau dordognais de la famille Dujarric de la Rivière. Certaines de ses œuvres ornent l'église de Saint-Sulpice d'Excideuil, notament une grande Crucifixion. En octobre 2012, l'orangerie du château de Sucy-en-Brie expose des toiles de l'artiste. En octobre-décembre 2016, le catalogue de l'exposition collective « Les Insoumis de l'Art Moderne , Paris, Années 1950 » cite le travail de Dujarric au Musée Mendjisky – Ecoles de Paris, square de Vergennes.
Son œuvre reste cependant à redécouvrir. « La fidélité aux artistes que Georges Detais a pu exposer, découvrir, soutenir est toujours restée sans failles, tels Louis Quilici et Elisabeth Dujarric, pas assez reconnus à son goût, et à juste titre. » note le muséographe Sylvio Brianti.