vendredi 3 novembre 2023

Michel Bertrand dit Miguel Alcala ( 1940-2023)

Michel Bertrand dit Miguel Alcala  (1940-2023) est un peintre et dessinateur français des XXe et XXIe siècles.

Natif de Roanne (Loire), Michel Bertrand vit et travaille dans sa ville natale.  Disons-le tout de go : Alcala est un grand dessinateur qui sera redécouvert. Admis en faculté de médecine, il s'oriente rapidement vers l'art, étudiant les arts plastiques à l'atelier Corlin (Paris) dès 1959.

Ses thèmes de prédilections sont de plusieurs ordres : l'Andalousie et son cortège de figures du flamenco comme du monde des gitans ; le nu féminin ; et enfin le sarcastique où son trait frise le génie dans la caricature.

Dès 1962, Michel Alcala découvre l'Andalousie. C'est un choc artistique. Dès lors, chaque année, il y rejoint la communauté gitane. En 1987, les éditions Filipacchi sortent le beau livre La Flamenco et les Gitans, dessins de Miguel Alcala, textes de Alfonso Eduardo Perez Orozco (1940-2021), journaliste et critique musical au journal espagnol El Pais. Depuis son ouverture en 2006 par sa fondatrice et danseuse étoile Cristina Hoyos, une salle du Museo del Baile Flamenco de Séville (Espagne) est consacrée en permanence à l'oeuvre flamenco de Michel Bertrand (une cinquantaine de dessins et cinq gouaches).

En ce qui concerne sa production de nus d'un réalisme expressionniste, essentiellement féminins, son trait fougueux d'une exceptionnelle vivacité n'est pas sans rappeler ceux des Weisbuch et autres Buzelli. "Le corps humain est un support artistique intemporel et universel, écrit Miguel Alcala. Il permet toutes les formes d'interprétation et de renouvellement possible, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, tout en passant par Rubens, Modigliani, Camille Claudel, Picasso et tant d'autres. Le nu a un sens sacré. Mes modèles ne sont pas des nymphettes sinon des femmes accomplies qui prennent des poses naturelles. Je voudrais qu'on les sente palpiter." En 1993, l'artiste créé le marathon du nu à Mably (Loire), évènement artistique qu'il anime  jusqu'en 2020. Il anime également des stages de dessin d'après modèles vivants au Musée des Beaux-Arts de Roanne.

Enfin, il peint de grandes oeuvres flamboyantes, généreuses en couleurs et personnages, dans l'esprit du sarcastique James Ensor, dans l'esprit des anciens Flamands, de Dado, de Bosch.  Dans cette même veine, il réalise des compositions où abondent une humanité foisonnante.

Enfin, sculpteur, l'artiste pratique la taille directe.

Vers 1980, le Musée Joseph Déchelette à Roanne consacre une exposition à l'artiste.

Miguel Alcala participe à la 3ème Biennale de Séville en 1990.

Il expose à l'écomusée des Monts du Forez à Usson-en-Forez (Loire)  de novembre 2005 à mars 2006.

En Allemagne, la Pasinger Kulturfabrik de Munich de lui consacre une exposition personnelle en 2007.

En 2009, le Musée des Beaux-Arts de Roanne achète trois dessins de nu de Miguel Alcala.

Une monographie sur l'artiste sort chez Archambault en 2011  : "Miguel Alacala : dessins, peintures".

En 2014-2015, l'Opéra National de Lyon consacre une exposition à Miguel Alcala, intitulée Los Flamencos. Durant cinq décennies, il a "dessiné flamenco" sur le vif.

En mars-septembre 2019, son oeuvre figure dans l'exposition Muséalies au musée Joseph Déchelette de Roanne.

Michel Bertrand disparait le 9 mars 2023, laissant une veuve, Mité ; le maire de Roanne Yves Nicolin rend hommage à l'artiste dont l'atelier de la rue Charles de Gaulle est un fervent lieu artistique. Attristés, les membres de l'atelier Alcala travaillent désormais au château de Beaulieu à Riorges (Loire). Comme son aîné Jean Puy, Michel Bertand dit Miguel Alcala marque la vie artistique de son territoire.































dimanche 17 septembre 2023

Théodore Appleby

 Theodore Franklin Appleby dit parfois Ted Appleby (1923-1985) est un peintre américain du XXe siècle.

En 1947, Appleby s'installe au Mexique durant un an pour y étudier la peinture murale à San Miguel de Allende. Après un séjour  aux États-Unis, il s'installe en 1949 à Paris où il rejoint une communauté d'artistes américains expatriés, se liant d'amitié avec ses compatriotes Sam Francis et Jackson Pollock, exposant abondamment en France avec le premier, notamment au Musée des Beaux-Arts de Tours, de Rouen, de Nantes, au Musée d'Art Moderne de Paris aussi.  Comme sa future épouse, il fréquente régulièrement l'atelier de Fernand Léger. 

Répondant à l'appel du célèbre artiste André Lhote dans le journal Combat pour sauver le village d'Alba-la-Romaine (Ardèche), Appleby et sa femme - l'artiste Hope Manchester (1907-1976) - acquièrent une maison dans le village en 1950. Il y fréquente Stanley Hayter, Jean Bertholle et Jean Le Moal. L'artiste expose alors au "Salon de Réalités Nouvelles"  de 1950 à 1961 et au "Salon d'Automne" en 1953 et 1954.

De 1953 à 1961, Appleby participe à des expositions collectives à Lisbonne (Musée d'Art Contemporain), Chicago, Leverkusen (Allemagne), Düsseldorf (au Kunstmuseum), Londres et Paris (Musée d'Art Moderne). 

Il a également trois expositions personnelles remarquables  : Studio Facchetti, Paris (1956) ; Martha Jackson Gallery, New York (1957) ; Centre culturel américain, Paris (juin 1959) ; Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, en 1960. 

En novembre 1956, le célèbre historien de l'art Pierre Restany écrit l'article  « Appleby au Studio Facchetti », dans la revue Prisme des Arts (Paris). Alors, Michel Seuphor évoque  aussi Appleby dans son Dictionnaire de la peinture abstraite. En janvier 1957, Appleby reçoit la médaille de bronze et le prix Norman Wait Harris lors de la 62nd American Exhibition of Painting and Sculpture de l'Art Institute of Chicago. Il participe à l'exposition « Post Picasso Paris » de la Hanover Gallery de Londres en juin-juillet 1957, en 1958 au Carnegie Museum of Art à Pittsburg, à l'exposition « 20 Peintres Américains, 20 Peintres Français » au Centre culturel américain à Paris en 1959, au Musée National d'Art Moderne à Paris en juillet 1959,  à « Expressions aujourd'hui » (Unesco) au Château de Lunéville en 1960, au Centre culturel américain à Paris en 1961 ("Artistes américains en France 1860/1961") et à l'exposition "14 artistes américains" au Smithsonian Institute à Washington en 1961-1962.

Appleby meurt à Montélimar (Drôme) en 1985, neuf ans après la disparition de son épouse à Alba-la-Romaine, où elle repose. 

Après la mort d'Appleby, la galerie Atlantic le présente à New-York en 1988 et 1990. En 2011, l'artiste est présentée au Los Angeles Art Show. En 2021, Appleby figure dans l'exposition "United States of Abstraction" au Musée d'Art de Nantes (1801), puis au Musée Fabre à Montpellier. En avril-juillet 2023, Appleby est présent dans l'exposition collective "Artistes d'Alba-la-Romaine, 1950/1955" au château de Vogüé.

Des oeuvres de Appleby sont présentes dans les collections publiques : MoMa, department of painting and sculpture,  à New-York ; Musées royaux des beaux-arts de Belgique, avec Composition Verte (1958).





Alain Bonnefoit

 Alain Bonnefoit est un peintre français des XXe et XXIe siècles.






mercredi 13 septembre 2023

Carlos Araújo










Carlos Alberto de Araújo Filho dit Carlos Araújo (1950-) est un artiste brésilien des XXe et XXIe siècles.

Peintre, dessinateur, sculpteur et lithographe, Araújo  est connu pour créer des œuvres transcendantales et éthérées. Elles oscillent entre abstraction et figuration,  notamment dans l'esprit de maîtres de la Renaissance tels que de Michel-Ange, par qui Araujo se sent influencé. 

Carlos Araújo est né à São Paulo le 6 avril 1950 (Hôpital Pro Matre, Avenida Paulista). Introverti et autodidacte, le jeune Araujo se consacre précocement  à l'art. Sa première exposition, "Alegoria ao Carnaval", date de 1963. Pour autant, de 1971 à 1975, il suit une formation d'ingénieur civil à l'Université Presbiteriana Mackenzie à São Paulo. Alors, à l'âge de 20 ans, il est découvert par Pietro Maria Bardi (1900-1999), directeur du Museu de Arte de São Paulo  (MASP).  Considéré comme l'un des plus grands directeurs de musée au Brésil, PM Bardi dirige le MASP durant 45 ans. "Voilà un maître qui convainc. Il a donné forme, stature et forme à des figures qui persistent dans son imagination." écrit Bardi à propos d'Araujo.

En 1973, Araújo est invité à participer à l'exposition "Imagens do Brasil" à Bruxelles avec l'œuvre "The Next Step", réalisée dix ans plus tôt. Sa première exposition personnelle a lieu en 1974 au MASP et initie sa consécration. En 1978, il expose à la 1ère Biennale ibéro-américaine de Mexico. Ses thèmes picturaux sont alors d'inspirations sociales : la société brésilienne lui fournit la matière pour sublimer artistiquement la misère humaine et les tragédies.

Peu après, il mue sa peinture en réflexion théologique et méditation spirituelle. Ainsi, en 1979,  le panneau « Annonciation » est  envoyé par le gouvernement brésilien au pape Jean-Paul II. Ce panneau est exposé au Vatican, Araújo devenant le premier artiste brésilien exposé au Musée du Vatican. Cette même année, l'artiste réalise le panneau intitulé « Independência » pour l'exposition « 5 siècles d'art au Brésil », organisée au MASP. Toujours en 1979, le même musée présente une exposition  individuelle de Araújo, à savoir de grands panneaux d'esprit métaphysique (dont « Le Dernier des Tapuias », « Le Centaure de Bourdelle jouant avec la mort » et « Les Rêves de Saint Georges »). En 1981, Araújo peint le panneau "Os Trabalhadores" pour la Banco Itaú à São Paulo. En 1984, année d'une exposition individuelle d'Araujo au MASP,  le grand éditeur parisien Claude Draeger publie une première monographie sur l'artiste sobrement intitulée "Araujo", avec des textes de Pierre Restany et Bardi.  Toujours en 1984, le peintre reçoit un prix de l'Association des critiques d'art de São Paulo - APCA.  En 1987, il expose à nouveau au MASP. En 1989, la Galerie Furstenberg à Paris lui consacre une exposition individuelle. En 1989, il sort  le livre de lithographies "Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse" à Paris.

Dotées d'une parfaite maîtrise technique, ses peintures sont pleines de spectres et prennent un ton métaphysique en raison de la définition fugace des figures humaines, obtenue grâce à la construction d'espaces éthérés, sans profondeur ni poids.

En 1991 à Chicago (États-Unis), l'artiste participe au Art Chicago International Art Exposition. En 1992 à Miami (États-Unis),  il participe au Art Miami International Art Exposition.  En 1992 à Panama, la Bernheim Gallery consacre une  exposition individuelle au peintre. En 1996, un hommage  est  rendu au peintre à Chapel Art Show à Sao Paulo.  En 2000 à Miami puis à New-York, deux expositions individuelles présentent des scènes de la  Bible, à la Praxis Art International Gallery. En 2001,  il participe à nouveau au Art Miami International Art Exposition. 

Lors d'une visite papale au Brésil en mai 2007, José Serra Chirico,  gouverneur de São Paulo, offre au pape Benoît XVI le second livre de Carlos Araujo intitulé « Bíblia Citações ».  Ce livre monumental contient 1 028 peintures illustrant des citations de la Bible.

En 2007, Araújo présente son travail à la Biennale d'art contemporain de Florence où il remporte la médaille de bronze. Préfacé par le pape, la première édition de son « Bíblia Citações » sort à l'occasion de cette biennale. Puis il expose au Carrousel du Louvre à Paris  en 2008. 

En 2009, une exposition personnelle d'Araújo a lieu  à la basilique Piazzale San Paolo (Basilique papale Saint-Paul-hors-les-Murs)  à Rome, à l'invitation du Cardinal Lanza di Montezemolo. En juillet 2009, l'artiste expose à la Paulo Darzé Galeria à Salvador de Bahia.

En 2010, il expose 25 grands panneaux au Musée brésilien de sculpture (MuBE à São Paulo).

En septembre 2012, le Parlement européen à Bruxelles présente des œuvres bibliques de Carlos Araújo.  Le peintre y montre notamment un grand triptyque peint pour l'occasion,  mesurant 18 mètres sur 2 mètres de haut et  intitulé "Genèse - Le sixième jour". Livia Bucci, représentante au Brésil des Biennales Internationales d'Art de Florence et de Rome, est à l'initiative de cette exposition bruxelloise.

Lors de la réouverture du Panthéon, à Rome en septembre 2015,  Araújo est le premier artiste contemporain à exposer dans ce monument emblématique. L'artiste y présente 32 tableaux illustrant des passages bibliques de la Genèse. En plus du Panthéon, la Galleria D'Arte Benucci (Rome) lui consacre une exposition personnelle.

En juin 2018, Araújo participe à l'exposition « Révélation et lumière des formes de l'imaginaire » dans le cadre  du projet « Resgatando Cultura », de l'Institut Olga Kos pour l'inclusion sociale (IOK à São Paulo). L'objectif de cette exposition est de montrer comment les artistes  participant au projet se laissent guider par des images qui se révèlent par des taches de peinture rehaussées, par de fines couches, ou encore par l'élimination progressive du pigment des supports.

En 2018, parait la cinquième monographie consacrée au peintre.

De janvier à mars 2019, Araújo participe à l'exposition collective  « Le sacré dans l'art moderne brésilien » au Musée d'Art Sacré.

Toujours en août 2019, Bossa Nova Sotheby’s International Realty expose une des œuvres d' Araujo dans le cadre de son projet Viva Arte III organisée par Elisabeth Leone, en partenariat avec quatre marchands d'art de renom  (Hilda Araújo, Roberta Lima, Rejane Tacchi et Sergio Gonçalves). 



Réception critique de l'oeuvre d'Araújo

Selon Robert C. Morgan, professeur d'histoire et de théorie de l'art : « Ses peintures offrent une nouvelle possibilité de voir au-delà des conventions normatives et des signes automatiques qui envahissent nos vies. »

Selon le célèbre historien de l'art Pierre Restany, fondateur du Nouveau réalisme avec Yves Klein : "Anges, démons, spectres. des gens ordinaires : l'univers spectral de Carlos Araújo est peuplé d'ombres et d'apparences anonymes, de silhouettes prisonnières de la fraction d'une attitude. Les contours des formes et des visages se dessinent à peine dans la fluidité d'un espace sans poids ni profondeur autre que celle produite par l'effet appuyé du trait ou le toucher du pinceau. Les tons bistre pâles ou bleutés évoquent les aquarelles classiques de la Renaissance dans l'esprit « crépusculaire romantique » de l'auteur. (.) Ce n'est pas sans fondement que Carlos Araújo revendique l'influence des « maîtres » de la Renaissance, Michel-Ange en premier lieu, qu'il admire à la fois pour son génie visionnaire et pour sa puissance de travail. En effet, ces visages de femmes, ces corps d'ouvriers, ces silhouettes d'indigènes, d'enfants ou de gens du cirque ont, dans leurs postures et leurs proportions, une sorte d'apparence furtive, des aspects familiers qui ne sont pas sans rappeler les personnages de la Chapelle Sixtine. Dans ses notes de travail, qui constituent un commentaire analytique d'une lucidité touchante, Carlos Araújo retrouve naturellement des touches léonardiennes ou michelangéliennes pour évoquer ses méthodes de travail, le cours de sa pensée, les points d'ancrage de sa vision parmi les ravissements du sentiment et les exigences du construction."

Selon le critique argentin Jorge Glusberg, directeur du musée des beaux-arts de Buenos Aires : "L'œuvre d'Araújo montre d'une certaine manière la tension qui existe au sein de l'humanité, c'est la conviction que la Bible manifeste le message de salut dans l'histoire humaine. Sa chronique, qui se déroule à travers des allégories et s'inspire souvent de sources religieuses, aborde le Brésil tumultueux et changeant d'aujourd'hui et de tous les temps. (.) Les hommes et les femmes d'Araújo sont faits de chair et de sang, ce sont des impressions du Brésil libérées par l'artiste pour réaliser, à sa manière, une version de la Genèse et la prédiction d'un autre Jugement dernier. (.). Le monde habituel d'Araújo est le monde des petites gens, du peuple anonyme et souffrant du Brésil. Il est le témoignage et la mémoire des exclus, des pêcheurs, des tristes, des effrayés : l'œuvre d'Araújo est une chronique d'abandon."



Oeuvres d'Araújo dans les collections publiques

Musée du Vatican, Rome (Italie)

Bibliothèque François Mitterrand, Paris (France)

Musée d'Art du Parlement, São Paulo (avec « Étude pour une figure biblique »)

Musée d'Art Brésilien de la Fondation Armando Álvares Penteado/FAAP (Brésil) 

MASP – Museu de Arte de São Paulo (Brésil) 

Itaú Cultural, São Paulo/SP (Brésil) 

Museu Oscar Niemeyer, Curitiba/PR (Brésil) 

Fundação Edson Queiroz, Fortaleza/CE (Brésil) 






lundi 10 juillet 2023

Sophie Busson

 Sophie Busson est une peintre française des XXe et XXIe siècles.

Née en 1945, l'artiste autodidacte  vit et travaille en Bretagne, à Bécherel (Ille-et-Vilaine) puis désormais à Guissény (Finistère). Elle expose depuis 1973, tant en France qu'à l'étranger (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Japon).

Onirique, inspirée du symbolisme et versée dans l'érotisme, l'oeuvre de cette peintre figurative est constituée de gravures, de lithographies et d'huiles (sur toile, puis exclusivement sur bois depuis 1983) qui témoignent de la perfection de son métier, d'un dessin élégant, précis et maniéré, d'un chromatisme maitrisé. Par l'omniprésence féminine comme par la technique picturale, cette oeuvre d'esprit symboliste s'apparente à la veine surréaliste et particulièrement à celle d'une Leonor Fini (1907-1996), son aînée.

L'artiste obtient une médaille de bronze aux Artistes Français et une médaille d'or au Salon International d'Osaka (Japon). Elle est membre de la Fondation Taylor (Paris). En 1980, France 3 Bretagne lui consacre un reportage de 13 minutes, archivé aujourd'hui à l'INA. En 1991, les éditions Artus consacrent une monographie à Sophie Busson.

Son oeuvre est notamment présente dans diverses collections publique en France comme en Belgique (Province de Namur).