samedi 30 septembre 2017

Martine Gayet


Tourangelle formé à l'école des Beaux-Arts de Tours,  Martine Gayet (1930-2010) explore avec sensibilité le domaine floral, conférant à ses compositions des tonalités heureuses, claires et colorées. Peintre du bonheur et de la lumière, de cette lumière qui dissout les formes, elle expose durant deux décennies dans son atelier-galerie de la plage de l'Ecluse à Dinard, jouxtant la galerie Daniel Besseiche.



Réalité poétique







Anonyme, école du XIXème siècle

 
   




      

Séverin de Rigné

Séverin de la Ville de Rigné dit "Séverin de Rigné" (1914-1989) est un peintre et graveur français du XXème siècle.

Né le 4 décembre 1914 à Agen, fils de l'écrivain Raymond de la Ville de Rigné, ce descendant d'Adolphe Monod et neveu de l'explorateur du Sahara Marcel Augiéras passe son enfance en Alsace où il découvre la peinture par le peintre de la Renaissance Hans Holbein exposé au musée de Bâle. Il est reçu premier à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1935. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l'âge de 17 ans, il y étudie jusqu'à ses 25 ans. Son talent est remarqué au Salon des Artistes français qui lui décerne une médaille d'argent (Prix Eugène Thirion) en 1939, puis une médaille d'or. Lauréat du prestigieux prix de la Casa  de Velazquez 1940 (Madrid, 19ème promotion des beaux-arts), comme André Chochon, il  peut se rendre en Espagne du fait de la guerre. Durant la "drôle de guerre", de mars à mai 1940, il est à Arcis-sur-Aube où il croque sept camarades du 6 ème régiment du génie. Cerné par les Allemands après la Bataille de France, il est fait prisonnier, puis s'évade.  Demeurant clandestinement dans le Périgord sous  l'Occupation, il multiplie figures, croquis et portraits. A la Libération, il regagne Paris et obtient un prix de Rome en gravure en taille-douce et est logiste pour le prix de Rome de peinture. Il perd son épouse en 1947. Il n'est pensionnaire de la Casa de Vélasquez à Madrid en tant que peintre-graveur qu'en 1948 et 1949, durant dix mois, tout comme le peintre Robert Savary (1920-2000). Sur le plan pictural, celui qui qualifie son style de "néo-figuratif" demeure attaché à l'Espagne. "J'aime l'Espagne, terre de vérité. J'aime les maîtres espagnols, précurseurs de l'art moderne contemporain. Pablo Picasso, parmi eux, continue les traditions. " dit-il en mai 1955, interviewé à Constantine où il enseigne alors le dessin au lycée moderne des garçons. On doit des paysages (Midi, Alsace, Aquitaine, Dordogne, Espagne, Algérie) comme des nus à celui qui déclare apprécier Pierre Bonnard, Valloton, Amédée de la Patellière parmi les peintre de l'Ecole de Paris et Goya, Zurbaran, Greco, Velasquez parmi les anciens. Peintre également orientaliste, il a notamment pour élève la coloriste constantinoise Simone Stracke (1904-1996). En 1960, sa fille Viviane épouse le romancier et peintre François Augiéras. En 1966, de Rigné est l'invité d'honneur d'une exposition de gravure à la bibliothèque municipale de Mulhouse.  Le peintre disparaît le premier novembre 1989 à Paris.
Séverin de Rigné est présent dans les collections publiques françaises, notamment celle de l'Etat ( notamment par l'achat d'une huile sur toile intitulée nature morte en 1945), de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, du Centre Georges Pompidou ( fonds Marc Vaux).












Bernard Gantner

Bernard Gantner (1928-2018) est un peintre, lithographe et aquafortiste français du XXème siècle.





Née le 16 août 1928 à Belfort, petit-fils d'un instituteur à Granvillars,  le jeune Bernard Gantner s'initie à la peinture dès sa prime jeunesse grâce au conservateur du musée des beaux-arts de Belfort, Léon Delarbre. Cousin du beau peintre figuratif  Jean Chaboudé (1927-1987) qui part étudier l'art à Paris dès 1948 et qui, ami de Jouenne et Rebeyrolle,  s'oppose à l'art abstrait, Gantner dessine avec ce dernier dans les Vosges, à Auxelles-Haut. Formé ensuite par sa fréquentation des musées et des galeries après un passage à l'école nationale des beaux-arts de Paris, Gantner  reçoit le prestigieux Prix de la Critique en 1961, un prix décerné par l'incontournable critique Claude-Roger Marx.  Dès 1967, le musée Unterlinden à Colmar  organise une exposition personnelle de son œuvre, également appréciée du critique Roger Bouillot. De 1973 à 1991, la renommée Wally Findlay Galleries le présente lors d'expositions personnelles  organisées dans ses différentes galeries, tant à Paris, Chicago, New-York, Beverly Hills qu'à Palm Beach. Prolifique, couvrant cinq décennies, son œuvre de paysagiste de renommée internationale se compose de 4000 huiles sur toile, de 700 aquarelles, de 500 lithographies sur pierre, de 100 eaux-fortes et d'une dizaine de livres de bibliophilie. Son trait tout en fragilité excelle à traduire la nature avec poésie et délicatesse, notamment dans ses paysages hivernaux aux si subtils jeux de blanc. Divers rétrospectives de son travail pictural sont organisées : au musée de Vesoul en 1987, au musée de Fontainebleau en 1989, à l'abbaye de Beaume-les-Dames en 1992 comme au château de Val en 2000, au musée de Sochaux et au musée Florival de Guebwiller également. Outre une monographie sur Gantner parue en 2006, Gantner dessinateur préfacé par Roger Bouillot en 1989, Gantner, a life in the country  toujours en 1989, et une monographie éditée par la Galerie Barlier (rue de Penthièvre) et la galerie Visconti (rue de Seine), le livre d'art  Gantner et les Vosges parait en 2012 aux éditions du Belvédère. En 2017, le peintre figure dans l'exposition collective La Jeune Peinture des années 50 au musée Baron-Martin de Gray. En 2010, il apparaissait déjà dans le livre La Jeune Peinture, l'alternative figurative écrit par Eric Mercier.
A Lachapelle-sous-Chaux où il réside depuis l'âge de 35 ans après avoir habité sur les bords du lac Léman, Gantner expose un florilège de son œuvre, sa collection de peintures (dont Guillaumin...) et celle d'arts asiatique et égyptien,  dans un musée personnel aménagé au sein d'un parc arboré de 20 hectares qu'il a façonné en deux décennies et enrichi d'un arboretum comme d'étangs et de ponts. Le parc était ouvert à la visite jusqu'en 2014. A Bourogne, une artothèque consacrée à l'art  numérique préserve 550 des gravures données par l'artiste terrifortain. La signature de celui qui a aussi exposé au Japon, au Luxembourg, en Suisse comme au Canada est présente au Victoria and Albert museum à Londres, au Tokyo central art museum de Tokyo comme au Musée d'art moderne et  contemporain à Strasbourg, ainsi qu'à la Bibliothèque nationale de France, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, dans divers musées des beaux-arts en France, au musée Sundgauvien d'Altkirch et dans d'autres collections publiques.












John Milne Donald

John Milne Donald (1819-1866) est un peintre écossais du XIXe siècle.

    The head of Loch Lomond, 1860.

Né à Nairn ou à Inverness vers 1819 (entre 1816 et 1821, naissance non enregistrée), fils de Thomas Donald et de Ann Milne mariés dans la paroisse St Nicholas à Aberdeen  le 24 mars de la même année, John Milne Donald grandit à Glasgow où il devient apprenti peintre de chevaux. Son parcours académique demeure pour autant un mystère. Après  un court séjour parisien vers 1840, puis après une période de quatre années comme restaurateur de tableaux à Londres, Donald revient à Glasgow en 1844 afin de peindre des paysages. A Londres, il s'est lié d'amitié avec le banquier, poète et mécène des arts Samuel Rogers (1763-1855) dont le salon accueille la plus brillante société et qui l'incite à accomplir son rêve, lui commandant notamment deux toiles. Puis Donald se marie le 4 mars 1849 à Glasgow avec Mary Bredie, née à Glasgow, de deux ans sa cadette. Tous deux ont une première fille, Ellen. En 1851, la petite famille réside au 11 Killermont Street à Glasgow.
Si ses premiers travaux tendent à suivre la tonalité sombre de l'école hollandaise, ses paysages ultérieurs acquièrent davantage de luminosité sous l'influence d'Horatio McCulloch (1805-1867). Comme le paysagiste écossais James Docharty (1829-1878), il peint quasi-exclusivement à l'huile et pratique un peu l'aquarelle. Chacune de ses huiles est brillamment composée. Observateur attentif de la nature, connu pour la précision des détails observés, peintre naturaliste dans la tradition de McCulloch et de Sam Bough (1822-1878), Donald  développe un style très personnel et intéressant au fil de ses sujets, principalement les rivières et les vallées autour de Glasgow, les Highland comme les Lowland. Donald est le chantre des pentes et des montagnes escarpées, des troupeaux de moutons et des routes brisées. En 1861, le peintre et sa famille, dont ses trois enfants, résident au village de Rhu (Row) à l'est du Gare Loch dans le County of Dunbartonshire. Alors, en précurseur du pleinairisme des impressionnistes, il peint en extérieur, apprenant  ainsi le métier au futur peintre de marine Colin Hunter (1841-1904), lui donnant de précieux conseils, l'encourageant.
Homme discret, d'un caractère réservé même qui dessert son talent, il a exposé à la Royal Scottish Academy, à la Royal Glasgow Institute of Fine Arts, deux fois à la Royal Academy à Londres et une fois à la British Institution, Institution Britannique existante de 1805 à 1867 à Londres ; de fait, il expose localement à Edimbourgh comme à Glasgow et vit de la vente de ses toiles à prix modeste. Le 23 septembre 1865, il perd son épouse Mary âgée de 46 ans, laquelle meurt de tuberculose à West Princes Street en Helensburgh.  Lui-même meurt prématurément d'épilepsie à l'âge de 47 ans le premier juillet 1866 au Gartnavel Royal Lunatic Asylum de Glasgow. Leur seul fils et également artiste, Tom William Donald, meurt en janvier 1883 à l'âge de 29 ans. Tous trois reposent au Sighthill Cemetery à Glasgow où un monument commémore l'artiste.
Bien qu'appréciée de son vivant par un cercle restreint d'amateurs, son œuvre de paysagiste a une influence considérable dans la promotion de l'art de la peinture de paysage, particulièrement en Ecosse, notamment auprès des jeunes artistes de la côte est. Après sa mort, son œuvre méconnue est découverte et sa cote est considérablement réévaluée.
S'il demeure cependant un artiste sous-estimé, il est présent dans nombre de musées, par 16 œuvres précisément dans les collections publiques des musées du Royaume-Uni ( Art UK) :  Scottish National Gallery, National Trust for Scotland, Glasgow Museums, Hunterian Art Gallery (University of Glasgow), Dundee Art Galleries and Museums, Inverness Art Gallery and Museum, Paisley Museum and Art Galleries, etc. Il est également présent à la National Gallery of Canada ( Continental Galleries of Fine Art).
Le paysagiste écossais Alexander Duff Robertson (1819-1866) et le graveur écossais James Struthers Stewart (1791-1863) ont chacun  réalisés un portrait de John Milne Donald, conservés à la National Galleries of Scotland
En 2017, l'universitaire irlandais Fintan Cullen évoque le peintre dans son Essays on Irish and Scottish art and culture visual.




John Milne Donald signe ses oeuvres "JBM Donald" auquel il ajoute "RSA". RSA signifie Royal Scottish Academy, un institution fondée en 1819 et à laquelle il appartient, tout comme McCulloch, élu en 1838.





Paul Ambille

Paul Ambille (1930-2010)

Elève de Raymond Legueult, le peintre Paul Ambille  reçoit un grand Prix de Rome de peinture en 1955 et, de fait,  séjourne à la Villa Médicis à Rome. Il est également peintre Officiel de la Marine en 1993 et président de la Fondation Taylor en 1995. Le Museum Of Modern Art ( MOMA) de New-York conserve l'une de ses toiles.






Pierre-Jean Poitevin

Pierre-Jean Poitevin (1889-1933) est un peintre et graveur du XXème siècle.

Né à Châtellerault (Vienne) en juillet 1889, fils du professeur de physique au lycée Charlemagne Joseph Poitevin, Pierre-Jean Poitevin est formé à la peinture comme à la sculpture à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris. Le peintre et illustrateur Marcel Baschet, grand prix de Rome 1883 et auteur du célèbre Claude Debussy (1884),  est l'un de ses maîtres.  Dès 1909, il expose au Salon des Indépendants. Reporter dessinateur dans la grande presse, du Petit Parisien à L'illustration, il pratique aussi l'huile, le pastel comme l'aquarelle. De 1912 à 1919, il sert sous les drapeaux. Résidant sur l'île Saint-Louis après la guerre, il expose également rue Saint-Honoré à Paris comme à Bruxelles. En 1919, il illustre Le Miroir Concave Georges Courteline. Il illustre également Paris Vécu de Léon Daudet. Il  expose régulièrement au Salon des Artistes Français dès 1921 - il en devient sociétaire - et enseigne le dessin à l'école ABC. En janvier 1927, il expose à la Galerie Georges Petit, au 8, rue de Sèze. Attaché culturel à l'ambassade de France, il meurt prématurément à Bucarest en 1933, laissant en Roumanie une partie de son œuvre prolifique, une veuve, Jeanne née Maynau, et deux filles, Danièle et Anne-Marie (1920). En octobre 1933, le spécialiste de Huysmans Gabriel-Ursin Langé publie une plaquette sur l'œuvre du peintre disparu. Son trait réaliste est remarquable. En mai-septembre 2012, Poitevin est exposé au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de l'exposition collective 1917.





Adrian Buba

Adrian Buba (1953-) est un peintre  des écoles roumaines et françaises des XXe et XXI e siècles.

Né à Caransebes, une petite ville à l'ouest de la Roumanie, le 8 juin 1953, Adrian Buba 'adonne à la peinture dès sa jeunesse. Puis il est formé à l'Université Nationale d'Art à Bucarest (Institut d'Arts Plastiques Nicolae Grigorescu) dont il sort diplômé en 1976, major de sa promotion précisément. Dès lors, et ce jusqu'en 1980, il est  conservateur au Musée National d'Art à Bucarest. En 1979, il obtient le prix national de peinture en Roumanie. Cette même année, en décembre 1979,  la Galeria Orizont de Bucarest publie une petite monographie après ses expositions en 1978 et 1979 : "Adrian Buba".   Artiste parmi les plus en vue de la nouvelle génération en Roumanie, il gagne l'Allemagne en 1980, puis s'installe en France en 1981. Depuis, il vit et travaille à Paris. En 1981, il participe cependant à la constitution d'une association de six artistes internationaux,  "Die Gruppe", à Leonberg (Allemagne), avec Bunsen, Fabritius, Fleishmann, Markos, Mendler.  En 1981-1982, il fait un séjour à la Cité des Arts à Paris, laquelle l'expose en 1982.  De même, en 1984, la nationalité française lui est accordée. En 1983, il obtient le Prix d'Art Sacré au XIIIe Prix International d'Art Contemporain de Monte-Carlo. En 1984, il participe à l'exposition collective de "Die Gruppe" sur l'Esplanade de la Défense avec cinq autres peintres. Depuis 1976, Buba expose dans de nombreux pays, essentiellement en Europe (Allemagne, Belgique, Suisse dès 1984, Pays-Bas dès 1992, Italie),   mais aussi au Maroc dès 1984 comme en Chine. En 1992, il est exposé à la Galerie du Sénat à Paris. En 1994, Buba est exposé au Musée de Saint-Paul-de-Vence. En 1994 et 1995, la galerie Albion l'expose à Cannes.  Entre 1993 et 2014,  la Galerie Sievi l'expose sept fois à Berlin. En 2008, le cabinet Jeantet et associés (avenue Kléber à Paris XVIe) organise une exposition personnelle du peintre pour la première fois. Le Musée d’Art de Ningbo (Chine) l’expose également de juin à décembre 2014 dans le cadre de l'exposition d'art contemporain européen avec trois autres artistes. Le commissaire d'exposition est le galeriste  Bruno Massa ( Paris/ New-York).  En 2012, le journaliste Antoine Elzière consacre une monographie à Adrian Buba. Cette même année, il participe à une exposition sur "Roumanie, Peinture contemporaine" à La Cité Internationale des Arts à Paris. En octobre 2017, la galerie Joseph, rue de Turenne au cœur du Marais à Paris, expose Buba (commissaire d'exposition Victoire Partouche). Marquée par l'empreinte de Francis Bacon, son œuvre présente un espace plastique oscillant entre abstraction et figuration suggestive, entre une fougueuse gestuelle et une construction, entre contrôle et mouvement. Il travaille à l'acrylique comme à l'huile. Outre de nombreuses collections privées à travers le monde, sa signature est présente dans des collections publiques, tant en Roumanie, en Chine (Ningbo) qu'en France (Fond National d'Art Contemporain). Depuis 1984, sa toile Centaure acquise en 1981 par le Fond National d'Art Contemporain (Cente National des Arts Plastiques) est déposée dans les collections du Ministère des Affaires Etrangères français à Paris.  Adrian Buba compte parmi ses admirateurs l'acteur américain Robert de Niro, visiteur d'une exposition parisienne en 2017."Un célèbre acteur américain, De Niro, a découvert avec ravissement  quelques œuvres de Buba dans une galerie d'art. C'est pourquoi il est arrivé à Paris, pour voir l'exposition parisienne du peintre roumain, achetant certaines de ses œuvres. De Niro et Buba se sont entretenus en vieux amis et on bu une coupe de champagne en discutant de l'art" écrit la presse roumaine en juin 2017.

René Huyghe (1906-1997) de l’Académie française, ancien conservateur en chef du musée du Louvre et président du conseil artistique des Musées Nationaux, écrivait à  Jacques Chirac, à propos du peintre: « J’ai été frappé par la qualité de ses œuvres qui me semblent marquer une étape importante de l’art moderne. Il a concilié, en effet, une certaine apparence figurative avec les libres bénéfices de l’art abstrait… »






 
 

 

Elisabeth Dujarric

Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) dite "Dujarric"


Née le 2 septembre 1930 à Jouy-en-Josas, cette artiste issue d'une famille périgourdine dont le nom baptise l'hôpital de Périgueux étudie l'art à Paris, tant l'Académie Julian (aux côtés de Claude autenheimer et de Françoise Sors) qu'à l'Académie de la Grande Chaumière, tout en poursuivant des études d'histoire de l'art à la Sorbonne. Marcelle Friedman, sa mère, est élève de Nadia Boulanger et  mécène des organistes de son temps. Comme peintre et illustratrice, Elisabeth adopte le nom d'artiste de Dujarric et partage son temps entre la capitale et la Dordogne.
Peintre de la Seconde Ecole de Paris, cette artiste de la Figuration narrative est une figure de la Jeune Peinture françaises des années 1950, d'une ampleur inégalée au XXe siècle avec un millier de peintres. Directeur de l’Académie de France à Rome (villa Médicis) en 1933, puis directeur de l’École des Beaux-arts en 1937, le sculpteur Paul Landowski (1875-1961) évoque Elisabeth Dujarric dans son Journal (1902-1959).
Dès février 1954, son travail est présenté au Ve Salon de la Jeune Peinture, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Elle y sera fidèle, au moins jusqu'en 1961. En juin 1954, elle participe au VIe Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau, toujours au Musée d Art Moderne de la Ville de Paris.
Elle participe en janvier 1955 au VIe Salon de la Jeune Peinture. L'historien et critique d'art Marcel Zahar (1898-1989) écrit dans La nouvelle vague  : « Les témoignages de la peine des objets moribonds tels que chaises crevées, grabats, godillots éculés, etc, sont donnés par Dujarric de la Rivière, Liliane Le Faure, entre autres. »
Dès novembre 1955, elle participe à l'exposition collective La Nouvelle Vague, à la galerie Framond à Paris gérée par Zahar, aux côtés de Paul Rebeyrolle, Gérard Tisserand, Michel de Gallard, Guy Bardonne, Michel Rodde ou encore Claude Schurr. Cette même année, elle participe au Salon de la Jeune Peinture, toujours au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. «Un grand Salon ? Peut-être! Les années qui vont suivre nous le diront. Les gaillards qui exposent là ont rejeté les réserves ou les impuissances de l'abstrait ; il y en a de remarquables ; certains seront peut-être grands. Nous revoyons, pour notre plaisir, souvent passionné, Rebeyrolle, Aberlenc, Taylor, Simone Dat, de Gallard, Bardone, Brasilier, Pradier, Panzel, René Genis, Dujarric, Nuche, Thompson, Roger Grand, Pradier, Montané, Krol, Luc Simon, Guansé, Dudouct, Mayet. Vive la jeune Peinture.» écrit Jean Rollin le 10 février 1956,
En janvier-février 1956, elle participe à l'exposition collective de 18 peintres français sélectionnés parmi les 293 de ce dernier salon ( dont Tisserand, Guiramand, Garcia-Fons, de Gallard, Cueco, Cara-Costea, Aberlenc), La Jeune Peinture de Paris, à la galerie Marlborough à Londres (Galerie Marlborough Fine Art Ltd, Old Bond Street Londres W1, Hyde Park 6195/6). En juin 1956, elle expose au Salon de la peinture à l'eau et du dessin au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. En 1956-1957-1958, elle travaille à la cité d'artistes La Ruche à Paris, comme Rebeyrolle et Cueco, et est ami avec le peintre cévenol René Aberlenc et son épouse Pierrette, 14, rue du Moulin de Beurre, Paris 14 e. Elle fondera une association de sauvegarde de la Ruche, passage Dantzig, rapidement présidée par Marc Chagall. Grâce à son énergie et celles de Simone Dat et de Francis Biras, elle sauvera de la démolition la mythique Ruche. Et pour cause. Après-guerre, les artistes groupés autour de Rebeyrolle dans cette cité forment le noyau du «Salon de la Jeune Peinture», ce movement figuratif impulsé par la Manifeste de l'Homme témoin.
En janvier 1957 au Musée d'Art Moderne, elle obtient le Prix du VIIe Salon de la Jeune Peinture, alors présidé par Jean Jansem et dont le catalogue est préfacé par George Besson, Desnoyer, Guy Dornand, Waldemar George, Marcel Gimond, Claude Roger-Marx et Zahar. Dans Libération, Dornand écrit : « Le naturalisme qui effraie ou inquiète tel distingué confrère désireux de voir «étaler les tripes» du réel pour mieux en «révéler l âme» (curieuse méthode) se porte fort bien avec Aberlenc, Dujarric, Garcia-Fons. ». Dans le Figaro du 24 janvier, Raymond Cogniat qualifie alors Dujarric de « bon peintre ».  René Barotte note le 22 janvier 1957 : « Le Salon de la jeune peinture, célèbre son VIIIe anniversaire avec éclat. Les 250 exposants de 1957 ont rompu avec l'imitation servile de Picasso ou de Matisse. Leur art est plein de santé, de fraîcheur et de jeunesse. Si parfois on trouve encore une tendance à déformer le corps féminin, Il y a chez beaucoup un abandon du sujet morbide, un goût pour des compositions larges, aérées, riches en couleurs, pleines de vie. Une trentaine de toiles au moins indiquent, chez leurs auteurs, qui se nomment Guiramand, Kornicker, Dujarric, Tisserand, Rebeyrolle, Taylor, Brasillier, Cathelin, Aberlenc, entre autres, un très heureux souci de renouvellement. » En 1993, le critique d'art Guy Vignoht (1932-2010), auteur de La jeune peinture, 1941-1961, évoque Dujarric dans la préface d'une monographie sur Bernard Vermot.
En janvier 1957 encore, elle participe à l'exposition collective « Jeunes Peintres Premier Groupe », à la Galerie Vidal, rue Delambre, Paris 14 e. George Besson dans «Les Lettres Françaises» du 31 janvier 1957 note : «Voici une sympathique réduction du Salon de la Jeune Peinture : dix exposants judicieusement choisis : Aberlenc, Cueco, Dujarric, Folk, Garcia-Fons, Jansem, Taylor, Tejero, Vignoles, Biras, tous lauréats, hier ou aujourd hui, de ce Salon des moins de quarante ans qui rend en ce moment sensibles à la bonne peinture les collectionneurs les plus coriaces. La qualité des œuvres est la caractéristique de ce premier groupe Vidal. Un certain air de famille aussi. »
En janvier-février 1957, elle participe à une seconde exposition collective La Jeune Peinture à la Galerie Marlborough. (avec Bardone, Bastide, Collomb, Cueco, Dat, Folk, Garcia-Fons, Grand, Guiramand, Léquien, Olney, Taylor, Arturo Tejero, Thompson, Tisserand, Venot). En avril 1957, elle expose encore au Salon de la peinture à l'eau et du dessin au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Juliette Darle dans «L Humanité» du 15 avril 1957 : « Dans les dessins de René Aberlenc, des études de jeune femme, on retrouve cette vigueur presque austère, ce pouvoir d'émotion retenue qui caractérisent ses meilleures toiles. Même refus de l effet, même probité du métier, même rigueur de l observation dans le grand panneau d études d Elisabeth Dujarric de la Rivière.»
En juillet-août 1957, elle participe à une exposition collective sous le patronage de l'UNESCO à la Mairie d Eymoutiers (Haute Vienne) : «Peinture contemporaine en Limousin», exposition organisée par le peintre Paul Rebeyrolle et dont le catalogue est préfacé par Jean Cassou. Son travail côtoie entre autres ceux de Buffet, Cueco, Desnoyer, Gromaire, Francis Gruber, Lesieur, Jean Lurçat, Pablo Picasso, Edouard Pignon, Rebeyrolle, Nicolas de Staël, Tal-Coat.
Toujours en juillet-août 1957, avec 58 peintres français, elle participe au Parc de la Culture de Moscou à l'exposition des Jeunes Peintres dans le cadre de l'exposition internationale de peinture du VIe « Festival Mondial de la Jeunesse et des Étudiants pour la Paix et l'Amitié ».
En janvier 1958 au Musée d'Art Moderne, elle participe au IXe Salon de la Jeune Peinture. Guy Dornand écrit dans «Libération» du 16 janvier 1958  : « De ceux qu on put ranger dans 1e groupe de la Ruche, ou de ses sympathisants, combien plus solides se présentent les compositions d un solitaire : Grand, toute sensibilité, les natures mortes de Cueco, d Aberlenc, le petit paysage de Folk, les natures mortes de Dujarric. »En juin 1958, elle participe au Xe Salon du Dessin et de la Peinture à l Eau, au Musée d Art Moderne de la Ville de Paris.
En janvier 1960, elle est à nouveau sélectionnée au XIe Salon de la Jeune Peinture. En octobre 1960, elle participe au Prix Antral tout comme Aberlenc.
En janvier 1961, elle participe encore au XIIe Salon de la Jeune Peinture. Cogniat note dans «Le Figaro» du 18 janvier 1961 : «La première salle réunit la plupart des vedettes de ce Salon et prend ainsi un caractère de salle d'honneur. Nous y trouvons en effet Lesieur, Genis, Bardone, Cottavoz, Brasillier, Guiramand, Mayet, Petit, Weisbuch, Garcia-Fons, Fabien, Dujarric, Giraud de l'Ain, Canjura, Cueco. » Avec une huile datée de 1960, Tête, elle est sélectionnée par un jury de jeunes critiques à la Biennale de Paris qui, fondée par Raymond Cogniat, se tient au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en 1961.
En 1962, elle illustre Souvenirs, livre écrit par son père, René (1885-1969), médecin et président de l'Académie des Sciences. La galerie Claude Levin (1958-1971), une galerie de réputation internationale gérée par Georges Detais (1923-) et dont les piliers sont Arroyo, Breyten, Aillaud et Quilici, intègre Dujarric à l'exposition collective Estampes 67. De même, il lui organise une exposition particulière, Tête à Tête, en mai 1968 à Paris. « Les évènements de Mai 68 empêchent le bon déroulement de l’exposition d’Elisabeth Dujarric qui avait bien commencé. Et marquent quelque peu le coup d’arrêt de la dynamique galerie. »
En 1969, elle écrit et illustre Journal des Moissons, un livre d'art paru chez Taillandier, carnet de croquis des moissons en Périgord préfacé par Jean Cassou, fondateur-conservateur du Musée National d'Art moderne à Paris (1945-1965). En 1969, quatre gravures de Dujarric entrent au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. Son travail est également exposé en janvier-février 1984 dans le cadre d'une exposition collective de quatre artistes à la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (catalogue de 16 p disponible à la bibliothèque Kandinsky du centre Georges Pompidou). 
En septembre-octobre 2005, son travail est présenté dans deux expositions collectives avec 20 artistes dont Arroyo, Peter Klasen et Bernard Rancillac à Pouzac et au Carmel de Tarbes. En mai-juillet 2008, elle participe avec trois autres artistes, Henri Cueco, Eduardo Arroyo et Louis Quilici, à l'exposition Aux sources de la Figuration narrative, rue de Miromesnil à Paris. Elle décède le 18 novembre 2015 à Excideuil, berceau dordognais de la famille Dujarric de la Rivière. Certaines de ses œuvres ornent l'église de Saint-Sulpice d'Excideuil, notament une grande Crucifixion. En octobre 2012, l'orangerie du château de Sucy-en-Brie expose des toiles de l'artiste. En octobre-décembre 2016, le catalogue de l'exposition collective « Les Insoumis de l'Art Moderne , Paris, Années 1950 » cite le travail de Dujarric au Musée Mendjisky – Ecoles de Paris, square de Vergennes.
Son œuvre reste cependant à redécouvrir. « La fidélité aux artistes que Georges Detais a pu exposer, découvrir, soutenir est toujours restée sans failles, tels Louis Quilici et Elisabeth Dujarric, pas assez reconnus à son goût, et à juste titre. » note le muséographe Sylvio Brianti.






André Vignoles

André Vignoles (1920- 2017)
Portraitiste, paysagiste, auteur de natures mortes,Vignoles est un grand représentant de la peinture figurative en France, rattaché au mouvement de la Jeune Peinture, de cette Nouvelle Ecole de Paris significative des années cinquante.
Le 5 août 1920, Vignoles nait à Clairac, Lot-et-Garonne. Dans les années 1940, il étudie la peinture en parrallèle de ses études, notamment auprès du peintre isérois Jules Flandrin, élève de Gustave Moreau et ami des Fauves. Admirant Picasso, Vignoles a une courte phase cubiste (1943-1945). En 1945, il se marie avec Raymonde Dubreuil dite Mony et va brièvement résider Nice, puis à Vallauris où il travaille la céramique tout en s'adonnant à sa passion de la peinture. Il rencontre alors Pierre Bonnard qui l'encourage, lui prodigue des conseils et l'incite à monter à Paris, ce que le jeune peintre fait dès 1946. Malgré son intérêt initial pour le cubisme dont il rejette désormais le caractère décoratif, il s'oriente vers la figuration, revient vers la nature dans un contexte artistique parisien alors porté vers l'abstraction. Il étudie à l'Académie libre de la Grande Chaumière comme au Louvre où il découvre les maîtres anciens, dont Le Gréco. Gagnant un voyage d'études financé par le gouvernement français, il part en Espagne, à Avila, Tolède et Madrid (Prado).




Depuis 1948, Vignoles est sociétaire du Salon d'Automne à Paris et en deviendra membre du jury. En 1949, il remporte une mention honorable au concours pour le prix Hallmark de peinture à la Galerie Wildenstein de New-York, prix remporté par Carzou cette année-là. Dès 1950, il devient membre du salon des Indépendants. Dès 1951, il expose au Salon des Jeunes Peintres, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il réside alors au 58 rue Daguerre à Paris. Exposant dans ce salon jusqu'en 1959, il en deviendra aussi membre du jury. En 1952, l'Etat fait une première acquisition, de l'une ses peintures. Les années suivantes, d'autres sont achetées par l'Etat (12 janvier 1953, 16 février 1959) comme par la Ville de Paris. En 1954, il remporte le Prix de la Cadière d'Azur.
En 1955, sa première exposition particulière est organisée à Paris à la galerie Monique de Groote, première d'une longue série d'expositions particulières à Paris comme à Londres (la galerie de renom Arthur Tooth and Sons (1842-1975), en 1958, mai 1961 et 1965) et New-York. En 1956, le peintre Gabriel Dauchot écrit Les Peintres heureux, recension et exposition des acquisitions dans les ateliers parisiens, dont celui de Vignoles, par Arthur Tooth ans Sons. En mars-avril 1958, Vignoles participe à l'exposition Peintres d'Aujourd'hui chez Arthur Tooth avec Buffet, Clavé, Pignon, Papart. En juin 1958, il est exposé à An Exhibition of French Pictures from the collection of Morton D. Oliphant, à la Central Library de Liverpool. En novembre 1960, la prestigieuse David B. Findlay Galleries (1870) expose Vignoles à New-York. Le critique d'art Raymond Charmet écrit le catalogue de cette exposition particulière (Cf bibliothèqe Kandinsky, Centre Georges Pompidou). En juin 1965, la galerie Arthur Tooth and sons organise une exposition particulière de ses peintures récentes à Londres.  Il participe également au Salon des Peintres Témoins de leur Temps (1951-1982) au Musée Galliéra à Paris.
En décembre 1971, il participe au International Festival of Art à Palm Springs, Californie. En août-septembre 1974, la Philipps Galleries expose Vignoles à Dallas (Texas) tandis que la Wally Findlay Galleries l'expose à New-York cette même année. En 1975, 1976 et 1977, la même galerie de Texas expose à nouveau le peintre. En 1979, la Wally Findlay Galleries réalise une nouvelle exposition particulière de Vignoles sur la 57th à New-York. Des œuvres de Vignoles sont aussi déclinées sous forme de lithographies chez Mourlot.




Dès juin-juillet 1980, la Wally Findlay Gallery réalise une exposition personnelle de Vignoles dans sa succursale parisienne.  Ces expositions particulières y sont renouvelées en 1983, 1985, 1988 et 1991. En 1992, il participe à De Bonnard à Baselitz, vingt ans d'enrichissements du cabinet des estampes à la Bibliothèque nationale de France. En 2013, le peintre est unanimement élu président d'honneur du Salon d'Automne, aux côtés de Monique Baroni, également présidente d'honneur à la suite de Carrière, Renoir, Rodin. Cette même année chez Eyrolles, la critique d'art Aude de Kerros évoque Vignoles dans L'Art caché : les dissidents de l'art contemporain. En février 2017 à Beverly Hills (Carlylle Galleries Inc), une toile de Vignoles provenant de la Wally Findlay Galleries est vendu aux enchères 11.520 dollars à un collectionneur privé de la East Coast, un nouveau record pour un paysage de l'artiste après qu'il fut disputé par divers amateurs internationaux. Le 15 juillet 2017, Vignoles meurt à son domicile du 25, rue Jean-Baptiste Potin à Vanves, Hauts-de-Seine. Il repose désormais dans son village natal du Lot-et-Garonne. En février 2018, 125 toiles de son atelier sont dispersées à Paris. En octobre 2018, le Salon d'Automne consacre une rétrospective à celui qui était devenu le doyen de son comité d'administration.

Son travail est dans les collections du Musée National de Cardiff, au cabinet d'estampes de la Bibliothèque Nationale de France.
Autres expositions collectives de Vignoles, non datées :
Salon des Artistes Francais
Salon des Tuileries
Salon Comparaisons
Salon de la Société National des Beaux Arts
Salon des Peintres Témoins de leur temps
Salon du dessin et de la peinture à l'eau

Participation au Salon d'Automne : 
1948, 1952 (Le pré au chardon), 1953 (Les chardons de Garonne), 1954 (Les champs de blé), 1955 (Composition à la corbeille de fruits), 1962 (Nu à la nappe rouge), 1967 (Mythologie), 1969 (Sur la plage), 1971 (Jeunes filles sur la plage), 1972 (Nu aux fleurs des champs), 1973 (La vague), 1975 (Baigneuses fuyant la vague), 1976 (Au Louvre, devant Sardanapale), 1977 (Les baigneuses), 1978 (Les chevaux de bois), 1979 (La plaine près de Bazoches), 1980 (Les champs près de Bazoches), 1982 (Au bord de la plage), 1983 (Marée basse), 1984 ( Volterra), 1986 (Environs de San Gimignano), 1987 (Fleurs des champs aux nuages blancs)