vendredi 6 juin 2025

Michel Rodde (1913-2009)

 Michel Rodde (1913-1919) est un peintre et lithographe français des XXe et XXIe siècle.


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Michel Rodde, Village méridional, aquarelle sur papier, format à vue 37 par 24,5 cm, signée au crayon en bas à droite, marie-louise, sous-verre et encadrement.


Oeuvre cessible, faire offre.

mercredi 28 mai 2025

Henry Scheffer (1798-1862)

 Hendrik Scheffer dit Henry Scheffer (1798-1862) est un peintre français du XIXe siècle.

Né à La Haye (Pays-Bas) d'un père peintre à la cour du napoléonien roi de Hollande, Henry Scheffer  est un peintre  qui s'inscrit dans le mouvement romantique. Elève du peintre néo-classique Pierre-Narcisse Guérin,  il expose au Salon de 1824 - où il est apprécié de Stendhal - à 1859. Frère cadet d'Ary Scheffer, lui-même artiste attitré du roi Louis-Philippe, Henry réalise nombre d'oeuvres de commandes officielles sous la Monarchie de Juillet, de la part du roi et de la famille royale, pour le musée de l'histoire de France fondé au château de Versailles. En 1830, l'Etat lui achète son Charlotte Corday présenté au Salon. Portraitiste et peintre de scènes historiques, il reçoit la médaille de première classe à l'Exposition Universelle de 1855. Il forme également le peintre Pierre Puvis de Chavannes en 1846-1847. De nos jours, sa signature est présente dans de grands musées des beaux-arts en France (Ajaccio, Besançon, Grenoble, Orléans, Reims, Rennes, Rouen) et aux Pays-Bas, à Genève, au USA (Los Angeles County Museum of Art), au Louvre comme au château de Versailles, au Palais du Luxembourg (Sénat) et au Musée Carnavalet. Son atelier du 16 rue Chaptal, commun avec son frère aîné Ary, abrite aujourd'hui le Musée de la Vie romantique à Paris qui y présente nombre d'oeuvres de la fratrie. Le Rijkmuseum à Amsterdam conserve un portrait de l'artiste, le British Museum à Londres une gravure d'après une toile de l'artiste.  Les oeuvres de cet artiste prolifique sont rares sur le marché, notamment appréciées des amateurs en Suisse.


OEUVRE DANS LA COLLECTION

Henry Scheffer, Beaune le jour du marché, crayon sur papier réhaussé à l'aquarelle, format à vue 18,5 par 27 cm, signé en bas à droite, non daté, marie-louise et encadrement.

Henry Scheffer a peint plusieurs oeuvres représentant cette ville bourguignonne.

Oeuvre cessible, faire offre.


vendredi 23 mai 2025

Xul Solar (1887-1963)

Oscar Alejandro Schulz Solari dit Xul Solar (1887-1963) est un peintre argentin des XIXe et XXe siècle.

L'oeuvre de cet artiste moderniste majeur est présente dans les collections de nombre d'institutions de par le monde ou a fait l'objet d'expositions personnelles dans ces institutions : Metropolitan Museum of Modern Art (Moma) à New-York (USA) ; Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (France) ; Musée Xul Solar, Buenos Aires (Argentine) ; Muceo Nacional de Bellas Artes (MNBA), Buenos-Aires ;  Museum of Fine Arts, Houston (USA) ; Phoenix Art Museum, Phoenix (USA) ; Bilbao Fine arts Museum, Bilbao (Espagne) ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid (Espagne) ; NSU Art Museum, Fort Lauderdale (USA) ; Fundacion Malba, Buenos Aires ; Pérez Art Museum, Miami (USA) ; Blanton Museum of Art (USA) ; Museo de Arte Carrillo Gill, Mexico ; Biblioteca Nacinal, Buenos Aires ; Museo Tamayo Arte Contemporaneo, Mexico ; Pinacoteca do Estado, Sao Paulo (Brésil) ; Museo Municipal de Arte Moderno de Mendoza (Argentine) ; Palacio Episcopal, Malaga (Espagne) ; Centro Andaluz de Arte Contemporaneo,  Séville, (Espagne) ; Moderna Museet, Stockholm (Suède) ; Fundacão Memorial da América Latina, São Paulo (Brésil) ; Centre culturel Banco do Brasil (CCBB), Rio de Janeiro (Brésil) ; Galeries du Courtauld Institute, Londres (Royaume-Uni) ; Galerie Guillermo de Osma, Madrid (Espagne) ; Musée d'art américain de Maldonado (MAAM), (Uruguay) ; Galerie Kramer, Buenos Aires.

Expositions personnelles en galerie : Louis Stern Fine Arts à West Hollywood, Californie (USA) ; Galeria Rubbers Internacional à Buenos-Aires (depuis 1970) ; Javier Galeria de Arte à Buenos-Aires ;   Galeria Candilejas à Buenos-Aires ;   Galeria Van Riel à Buenos-Aires ;  Galeria Guion à Buenos-Aires ;  Galeria Samos à Buenos-Aires ; Rachel Adler Fine Art à Broadway (USA)en 2009 ; Galleria Arte à Milan (Italie).

Des galeries ont présenté l'artiste dans des foires internationales, telles que : FIAC, Art Contemporain, Grand Palais, Paris (France), en 1978 ( avec 62 oeuvres) ; Biennale de Venise, en 2013, etc.

Selon le site MutualArt, l'oeuvre de Xul Solar la plus cotée fut négociée à 88 000 USD.


OEUVRE DANS LA COLLECTION : 



Xul Solar, sans titre, technique mixte (gouache et pastel)  sur papier, format à vue 49 par 63,5 cm, signé "X Solar" en bas à droite, non daté.

Oeuvre cessible, faire offre.

vendredi 28 mars 2025

Jacques Pajak ( 1930-1965)

 Jacques Pajak (1930-1965) est un peintre franco-suisse du XXe siècle.

Né à Strasbourg le 17 avril 1930, Jacques Pajak est le fils d'un peintre d'origine polonaise émigré en Alsace, Jean Pajak, qui  l'initie très tôt à la peinture. Jacques Pajak est formé à l'école des beaux-arts de Strasbourg  dès 1947, avant d'intégrer l'IDHEC à Paris en 1951. Frénétique, son oeuvre marque l'immédiat après-guerre, entre abstraction lyrique, tachisme, puis néo-expressionnisme. 

Sa première exposition se déroule en 1950 à Strasbourg. En 1955, la galerie de Beaune à Paris devient son premier marchand, ce avant que le galerie Marbach à Berne comme à Paris ne signe un contrat d'exclusivité avec le peintre.

Il meurt prématurément dans un accident de la route le 27 juillet 1965 à Vitry-le-François, laissant une oeuvre considérable, riche de quelque 10 000 pièces.

En 1985-1986, le musée cantonal des beaux-arts de Lausanne consacre un exposition à Jacques Pajak : "Pajak. Un météore".

Quelque 70 de ses ouvres sont conservés au célèbre musée Jenish à Vevey (Suisse). Le  FRAC Alsace (avec 9 huiles sur toile, datées de 1959 à 1964, achetées en 1984) à Sélestat et le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (33 pièces) conserve également son oeuvre. L'IMEC conserve des écrits du peintre depuis 2011.

La galerie espagnole Promoart propose des oeuvres sur le site Arsper.


OEUVRE DISPONIBLE

Composition, huile sur toile,  format à vue 50 par 65 cm, signé "Pajak" au pinceau au dos sur la toile, numéroté au dos sur le châssis, non encadré.


Oeuvre cessible.

Prix : faire offre équitable.








José Puyet (1922-2004 )

 


José Puyet Padilla dit José Puyet (1922-2004) est un peintre espagnol du XXe siècle.

Né le 22 avril 1922 à Malaga, José Puyet est l'un des peintres espagnols les plus connus du XXe siècle, tant en Espagne qu'aux Etats-Unis.  

Petit-fils du peintre José Padilla, Puyet s'intéressa dès son enfance à la peinture et s'initia avec son grand-père au maniement du crayon et de la peinture à l'huile.  C'est à Madrid qu'il débute sa carrière de portraitiste occasionnel, réalisant également des illustrations publicitaires pour d'importantes maisons d'édition comme Mirurgia et Gal. Parallèlement, il fait partie de l'équipe de décoration des studios Samuel Bronston, peignant des décors de films aux thèmes les plus variés, de la campagne romaine aux terres arides de l'Ouest américain. 

Durant ces années, Puyet se fait également connaître lors de diverses expositions dans la capitale espagnole, notamment celles de groupe au Círculo de Bellas Artes. Là, Puyet rencontre celui qui va devenir son principal galeriste : M. Cano, lequel lui propose sa première exposition individuelle chez lui, au Salon Cano situé au 38, Carrera de San Jeronimo à Madrid. Dès lors, le fils de José Cano organise plus de quarante expositions de Puyet jusqu'à la fermeture de sa galerie en 1998. 

Parallèlement, Puyet expose ses œuvres à Barcelone et Valence, aux USA (San Francisco, New York,  Miami, Monterrey, Houston, Boston), en Allemagne (Hambourg, Berlin, Munich), également à Milan, Montréal, Tokyo.  En 1955, dans le grand salon de la mairie de San Sebastian, Puyet est présentée dans l'exposition collective des collections du Museo Toison de Madrid, avec notamment Van Dick, Le Caravage, Teniers, Murillo, Tiepolo et Salvador Dali. Si l'artiste effectue toute sa carrière à Madrid, ses tableaux sont essentiellement écoulés aux Etats-Unis. En 1984, il est ainsi répertorié dans la revue américaine « Who's who in Art ». En décembre 1988, il est nommé membre de l'Académie royale des beaux-arts de San Telmo, à Séville.  Mais l'artiste octogénaire disparait brutalement en 2004, laissant une veuve, Asuncion.

Puyet est actuellement représenté dans de prestigieuses collections privées, dont celles de Cayetana Fitz-James Stuart (1926-2014), la célèbre duchesse d'Albe, de la famille princière des Grimaldi à Monaco, du banquier Juan March Ordinas (1880-1962), du chanteur Plácido Domingo (1941-) avec une importante collection de Puyet, de la Fundacion Malaga, la collection Maxam, la collection UEE (Union de Explosivos de Espana), etc.

L'oeuvre de Puyet est également présente dans nombre de collections publiques, comme celles du Museo Pontedevra en Espagne, du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, du Museo de Arte de la Diputacion (MAD, 2019)  à Antequera, au Museo del Canal Intersoceanico de Panama à Panama City, à la Casa de vacas au Parque del Buen Retiro à Madrid (2006).

Aujourd'hui, Chatham Fine art (Massachusetts, USA) et Roger Yost Gallery ( Newport, Oregon, USA) proposent des oeuvres de José Puyet.


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Jose Puyet (1922-2004), Le trio romantique, huile sur toile, format à vue 81 cm par 100 cm, sbg.

Oeuvre cessible, faire offre.







REFERENCES DE PRIX EN VENTES PUBLIQUES

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Mousquetaire". Huile sur toile, signée en bas à droite. Mesures : 83 x 65 cm et 102 x 85,5 cm (cadre), avec étiquette du Salón Cano, Paseo del Prado, Madrid. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "La nuit à l'opéra", 1970. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue : 101 x 81 cm. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Oriental", 1974. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue : 101 x 81 cm. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 19 octobre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Le buveur". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 66  cm. Estimation : 7000€ - 8000 €.

Le 14 novembre 2020 chez Crescent City Auction Gallery, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dans le salon". Huile sur toile, signée en bas à droite. Estimation : 1500€ - 2500 €.

Le 26 février 2019 chez New Orleans Auction Galleries, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dans le salon". Huile sur toile, signée en bas à droite. Titré au dos. Estimation : 1800€ - 2500 €.

Le 21 mai 2017 chez Bunte Auction Services, José Puyet Padilla (1922-2004). "La déclaration", 1969. Huile sur toile, signée en bas à droite. Titré au dos. Estimation : 3000€ - 5000 €.

Le 19 décembre 2013 chez Morton Auctioneers, José Puyet Padilla (1922-2004). "Coqueteria", 1970. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Signé et daté au dos. Estimation : 4000€ - 6000 €.

Le 2 juin 2012 chez Morton Subastas, José Puyet Padilla (1922-2004). "Bouquet". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Estimation : 8500€ - 12 000 €.

Le 28 avril 2012 chez Morton Subastas, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dama con abanico". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Estimation : 16 000€ - 20 000 €.

Le 24 juillet 2007 chez John Moran Auctioneers, José Puyet Padilla (1922-2004). "Suzy", 1966. Huile sur toile, signée en bas à droite. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 2000€ - 3000 €.

Le 11 septembre 2005 chez Simpson Galleries, José Puyet Padilla (1922-2004). "La nuit au théâtre". Huile sur toile, signée en bas à droite. Estimation : 3000€ - 5000 €.


José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla






Elena Bogatyr (1951-)

 Elena Bogatyr (1951-) est une peintre ukrainienne des XXe et XXIe siècle.

Architecte formée à Kharkov (Ukraine) et diplômée de l'école des beaux-arts de Belgorod (Russie), Elena Bogatyr réside et peint en France depuis trois décennies, précisément établie entre Saint-Malo, Saint-Briac et Dinard, sur la côte d'Emeraude en Bretagne. 

Figurative, composée de paysages et de matures mortes, son oeuvre se place dans l'esprit du peintre russe Vassili Polenov (1844-1927). Elle est principalement représentée par une galerie d'art américaine (5 Lambert Lane, NJ 08530, à Lambertville dans le New-Jersey), en exclusivité au USA. 

Elena Bogatyr expose depuis 1998 (Dinard, Monaco, Tokyo, Saint-Tropez, Moscou). Depuis 2000, l'artiste est membre de la Fondation Taylor (Paris). En 2018, elle a été l'invitée d'honneur du salon d'Ernée, en Mayenne, pour la peinture. Elena Bogatyr participe à des salons parisiens, tel que le salon d'automne (2019), le Salon national des Beaux-Arts (2017, 2018, 2019, 2020), le salon des Indépendants (2020), Art Capital (2015, 2019). Elle a participé au Festival International des Arts  à Moscou en 2016 et à la Biennale de Venise en 2022. 


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Elena Bogatyr, Les hortensias en Bretagne, huile sur toile, format à vue 22 par 29 cm, signé en bas à gauche E Bogatyr.

Oeuvre cessible, faire offre raisonnable.


REFERENCES EN VENTE PUBLIQUE

L'oeuvre de l'artiste ne semble pas être passée en salle des ventes.


Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr

Pierre Grisot

Yves Brayer (1907-1990)

 Yves Brayer (1907-1990) est l'un des peintres français les plus connus du XXe siècle. 

Prix de Rome 1930, Grand prix des beaux-arts de la ville de Paris (1954) et membre de l'Académie des Beaux-Arts (1957), professeur à l'Académie de la Grande Chaumière, ce peintre fidèle à la tradition figurative célèbre le cheval et les paysages de l'hexagone, de l'Espagne, de l'Italie. Des expositions personnelles jalonnent son parcours artistique : Bibliothèque nationale de France en 1977,  Musée de la Poste en 1978, Musée Marmottan en 1993, Musée des Années Trente en 2008. Depuis 1991, un musée lui est consacré aux Baux-de-Provence. Une collection Brayer est présentée au musée d'art contemporain de Cordes-sur-Ciel, sa commune de villégiature.


OEUVRE DANS LA COLLECTION



Yves Brayer, Scène médiévale, aquarelle sur papier, format à vue 31 par 22 cm, non datée, marie-louise et encadrement.

Oeuvre cessible au prix de 950 euros.

Léon Giran-Max (1867-1927)

OEUVRE DANS LA COLLECTION


Léon Giran-Max, chemin buissonnier, huile sur toile, format à vue 50 par 65 cm, signé GIRAN-MAX en bas à droite.

Oeuvre cessible, faire juste proposition si intéressé.




Quid de l'auteur ?

Léon-Maxime Giran dit Léon Giran-Max (1867-1927) est un peintre impressionniste français.

Communément admis être né à Paris le 24 juillet 1867 (1), fils du représentant de commerce Mathieu Giran (1837-), 30 ans, et de son épouse Lydie Catherine Cornu, 33 ans, Léon Giran-Max descend d'une lignée de paysans languedociens originaire de Beauvoisin (Gard).  Trois ans après la naissance de Léon-Maxime, un frère cadet voit le jour : Charles-Albert, né le 4 mai 1870 au domicile parental du 49 rue Charlot à Paris IIIe.  Un troisième frère et futur peintre, Emile-Georges Giran, serait né en 1870 (2).

Elève des peintres Eugène Carrière, Henri Gervex et Alfred Roll, Léon Giran-Max se mue en  paysagiste dans les années 1890,  un lumineux paysagiste qui s'adonne à la peinture dans l'esprit impressionniste de ses courts aînés Monet et Pissarro. Un temps, attesté encore en 1906, il habite le Valhermeil, un hameau d'Auvers-sur-Oise (Seine-et-Oise) proche de Pontoise. Ce hameau aussi immortalisé par Pissarro, Cézanne, Morisot, Charreton, Loiseau, Vignon... Giran-Max "est l'ami de tous les peintres de Pontoise : Pissarro, Vignon, Gachet." note le critique Gustave Coquiot, secrétaire de Rodin et portraituré par Picasso, qui ajoute : "A Auvers, pas un champ, pas un arbre ne lui est inconnu." Giran-Max peint alors des champs de coquelicots des berges de l'Oise comme des vues parisiennes pour la galerie Eugène Crombac, au 48 rue Laffitte à Paris, encore en mai 1904.  Bouillonnant de projets, d'une bonne humeur légendaire, l'homme est généreux, brouillon, passionné, fantaisiste aussi. Pêcheur à la ligne à Neuville près de Pontoise, il dresse un chat à pêcher, un corbeau à dépailler les chaises.

Giran-Max n'en oublie pas son atavisme méridional. En 1890, il fonde le journal "Le Torero" à Paris, le seul consacré à la tauromachie, organe national des arènes de France durant au moins quatre décennies. D'ascendance gardoise, le peintre est un aficionado des arènes de la rue Pergolèse à Paris.

Surtout, sa peinture éveille l'intérêt de modernistes galeristes parisiens. Galeriste d'avant-garde à Paris à la fin du XIXe siècle, Le Barc de Bouteville accueille Giran-Max dans cinq de ses expositions collectives annuelles : les fameuses "Expositions des Peintres Impressionnistes et Symbolistes" (de la deuxième en 1890 à la sixième exposition en 1894), des expositions regroupant notamment Anquetin, Bernard,  Bonnard, Denis, d'Espagnat, Maufra, Moret, Pissarro, Sérusier, Seyssaud, Signac, Toulouse-Lautrec, Van Gogh... Pour rappel, c'est en avril 1887 qu'est créé par la première des sept expositions collectives du groupe impressionniste à Paris (dont Degas, Monet, Sysley).

Au 43 boulevard Malesherbes, Georges Thomas dit le "père Thomas", l'un des premiers marchands des Indépendants avec le "père Tanguy", propose aussi des Giran-Max dans sa galerie, aux côtés d'Anquetin, Guillaumin, Lautrec, Seurat...

En novembre 1892, Giran-Max participe au salon de peinture de Nancy avec Cross, Filiger, Toulouse-Lautrec et Ranson. Toujours en 1892, il réside au 5 rue d'Angoulême à Paris XIe où il y est répertorié comme franc-maçon. Puis en 1896, il habite au 110 rue Lepic, au pied de la butte Montmartre. Le peintre est une figure de la butte, peintre et ami célébré par Coquiot qui le qualifie de "figure la plus picaresque de la Jeune peinture", de "type même du rapin, un Parigot pur-sang, de la drôlerie en jet continu".

En 1893, Giran-Max expose à la Bodinière, au 18 rue Saint-Lazare. "Je me laisse volontiers conduire par M. Giran-Max dans ses petits coins de jardin et de paysages simples, joyeux, baignés de lumière, dans cette atmosphère de quiétude enveloppant et pénétrant les œuvres de ceux qui sont équilibrés et qui mettent de l’harmonie dans tout ce qu’ils touchent." note une journal. "Giran-Max, estime un autre, est un chercheur d'inédit, il s'attache à des états de nature particuliers qu'il traduit avec un métier presque impalpable."

En 1894, année où il réside au 5 cité Fénelon,  Léon Giran-Max est nommé dans le comité de sélection du salon  des Indépendants. Il y est nommé à nouveau en 1912,  y expose durant des décennies, précisément quinze années en pointillé entre 1890 à 1914.

Giran-Max est sportif. Dès août 1897, avec son ami le peintre marseillais Marius-Antoine Barret (1865-1929), il relie Melun à Nîmes à vélo, soit 950 kilomètres en neuf étapes. Tous deux sont membre du Touring Club de France nouvellement créé. Il en résulte un carnet de voyages écrit par Barret et illustré par Giran-Max. Depuis 2023, le challenge Tourmagne propose d'emboiter le pas du duo de peintres de la Troisième république.

Au février-mars 1898, au 47 rue Le Peletier, la galerie Le Barc de Bouteville maintenant animée par Charles Dosbourg consacre une exposition personnelle aux paysages de Pontoise, Nice et d'Espagne de Léon Giran-Max, et aux oeuvres de son frère Emile Giran. Une exposition très remarquée, un succès, visiteurs et acheteurs y affluant. "Plein-airiste, Giran-Max travaille avec joie devant les admirables décors  de notre existence.IL sait construire les paysages et rendre avec une sobre justesse des effets délicats. " note Georges Lecomte dans "Les Droits de l'Homme" du 7 mars 1898.  "Giran-Max est un peintre du paysage, un représentant du plein-air, il a su arriver à l'effet, en saisissant au vol l'impression, à lui fournie par l'observation directe, impression qu'il nous traduit, en la décorant de son estampille personnelle." estime  Eugène Hoffmann dans "Le Journal des Artistes" du 13 mars 1898.

En 1900, Léon Giran-Max reçoit une médaille d'or à l'Exposition Universelle de Paris pour un paysage, "Paris, rue Lamartine".

En 1901, il expose chez Silberberg au 29 rue Taitbout, Paris IXe, avec Anquetin, Guérin, Valtat.

Puis, à compter de 1900, Giran-Max abandonne le touche virgulée chère aux impressionnistes pour construire ses espaces avec des aplats. Son oeuvre abonde davantage en paysages méridionaux. Chaque année, à la saison froide,  il descend dans le Midi, si bien que le peintre de la vallée de l'Oise est qualifié également de peintre provençal. Il y brosse les motifs pittoresques de la Crau, les courses taurines. Et son village de Beauvoisin. Mathieu, le père de Léon Giran-Max, y est né le 11 janvier 1837, lui-même fils d'un agriculteur également nommé Mathieu Giran, 26 ans, et de son épouse Marguerite née Amphoux, 26 ans aussi. Giran et Amphoux, deux patronymes déjà attestés au XVIIe à Beauvoisin.

D'ailleurs, le 22 février 1902, son frère cadet, excellent peintre et lithographe, y meurt prématurément de phtisie alors qu'il est en visite dans le bourg gardois, âgé de 32 ans. Il résidait  alors au 1 rue Caplat à Paris XVIIIe avec son épouse Sophie. De nos jours, son oeuvre est dans les collections du Azerbaijian National Museum of Art, du Muzeum Narodowe à Poznan en Pologne, dans la collection Chtchoukine du musée de Bakou depuis 1948  ( La toile de Giran, de 1901, fut acquise à Paris par Ivan Chtchoukine).

En 1903, Giran-Max cofonde le Salon d'automne et en devient alors le trésorier.  En février 1904, il expose avec Sacha Guitry à la galerie Barthélémy au 52 rue Laffitte. En 1906,  il expose les toiles "Entrée du port de Marseille" et "Environs de Marseille" à l'Exposition nationale coloniale de Marseille. Cette même année, l'Etat français acquiert cette toile "Environs de Marseille".  Giran-Max "a su se faire un nom avec des impressions de nature, aux mêmes heures, l'hiver et le printemps, d'une facture où parait l'influence des maîtres coloristes. " note alors "La Grande revue".  Toujours en 1906, la célèbre Galerie Georges Petit négocie Giran-Max.

Au moins de 1906 à 1917, le peintre fixe des vues de Neuville-sur-Oise, près de Pontoise, où il possède un atelier. Il peint aussi Eragny, attesté notamment  en 1925, où réside son ami Octave Linet.

En 1907, "Le Courrier Français" remarque le peintre lors de l'exposition Paris Moderne au Grand-Palais : "Giran-Max affirme dans deux vues de la Seine sa manière personnelle, lumineuse."

Les adresses parisiennes du peintre fluctuent. En 1906, il habite au 65 rue de Rome, chez Mick. En 1907, au 54 rue Lamartine. En 1908, au 24 passage Verdeau, chez Fabre. En 1911, au 48 rue Laffitte. En 1912,  au 65 rue de Douai. En 1918, au 6 rue Coustou.

Il est aussi membre associé de la Nationale des Beaux-Arts. Lors de l'exposition à la Nationale des Beaux-Arts en 1910, "The New-York Herald" remarque l'envoi de Giran-Max. Cette même année, à l'occasion du salon des Indépendants, "Art et Décoration" estime : "Peintre inclinant au gris, Giran Max propose des paysages de l'Oise qui font penser à Pissarro." 

En avril 1915, la Ville de Paris acquiert une toile de Giran-Max : "Le pont Flavien à Saint-Chamas".

Selon Coquiot, il est également l'auteur de monuments pour la Patrie dans de petites villes provençales. 

En 1919, la collection Eugène Descaves est dispersée à Drouot : Camoin, Derain, Giran-Max, Guillaumin, Marquet, Modigliani, Rodin, Rouault, Utrillo, Valadon, Van Dongen, etc. Lors des deux dispersions du marchand d'art Libaude en 1918 et 1920, figurent encore des Anquetin, Daumier, Doré, Giran-Max, Laurencin, Lebourg, Picasso, Puy, Redon, Valadon, etc.

En 1920, Giran-Max passe son été à Marseille à décorer un restaurant provençal de renom, "Le Temple des gourmets", chez Foucou au 13 rue Sénac.

"Un dimanche du mois de décembre 1921, j'allai à Auvers, avec ma femme et le peintre Giran-Max, pour voir la tombe de Vincent." note encore Coquiot dans sa biographie de Van Gogh qu'il dédie notamment au  "peintre Giran-Max qui fut un « batteur de champs » au beau moment d'Auvers, et qui fit revivre devant moi tous les peintres et tous les figurants de ce temps héroïque."

En 1923, Giran-Max participe à l'exposition des "Peintres du Paris Moderne" à la galerie Devambez, notamment avec Foujita, Jonas, Pavil.

En janvier 1924, avec une vingtaine d'admirateurs, d'Anatole France à Courteline en passant par Poulbot et Helleu,  il participe à la création des "Amis de Steinlein", dessinateur récemment disparu.

Toujours en 1924, une toile de Giran-Max intègre les collections du musée des beaux-arts de Nîmes et une technique mixte sur papier le Metropolitan Museum of Art à New-York. En mars 1925, le célèbre critique Louis Vauxcelles note "Par bonheur, des aînés comme Signac, Luce, Angrand, Giran-Max, Peské, restent attachés à la vieille maison." à propos du salon des Indépendants. En 1926, il est fait chevalier de la légion d'honneur pour sa contribution aux arts. En janvier 1927, il expose une vue d'Aigues-Mortes aux Indépendants. En avril, il expose encore à la galerie Diam, rue de Maubeuge, avec "Vingt Indépendants", dont Luce, Pissarro, Signac. 

Mais une courte maladie terrasse le peintre sexagénaire le 18 avril 1927 à Paris. Le 21 avril, l'église Saint-Jean de Montmartre est comble à ses obsèques, notamment en présence de Paul Signac et du secrétaire général de la Présidence de la République. Depuis, Léon Giran-Max repose au cimetière de Saint-Ouen.  Quatre mois après sa disparition, la société des Indépendants présidée par Signac, et dont Giran-Max était trésorier depuis l'an passé, accorde une rente viagère annuelle à sa veuve. 665 souscripteurs ont donné un total de 28.563 francs à destination du viager.  En 1928, ce même salon des Indépendants consacre une rétrospective de son oeuvre, hommage à "la peinture ardente, vivante et heureuse  du bon peintre Giran-Max" comme l'écrivait Coquiot dans "Les Indépendants" en 1920.

En 1928, éclate l'affaire des faux van Gogh malencontreusement présentés dans le catalogue raisonné de l'artiste paru en décembre 1927. Après recherches de l'auteur du catalogue, J.B. de la Faille, dix dessins attribués à van Gogh et détenus par Théodore Duret s'avère être de la main de Giran-Max, selon de la Faille dans son nouvel ouvrage : "Les faux Van Gogh" (1930).

En 1956, le célèbre docteur Gachet, l'ami de Vincent van Gogh, se souvient de l'artiste. "Fixé au Valhermeil, le peintre Giran-Max amène son frère Émile Giran, un nouveau marchand de tableaux, Barthélemy, et deux paysagistes : Coussedière et Clary-Baroux."

Depuis, l'oeuvre de Giran-Max figure dans des expositions collectives en France comme au Japon.

Aujourd'hui, ses oeuvres est recherchées par Mark Murray Fine Paintings à New-York.

1 : NB : Pour autant : aucun acte de naissance d'un Giran à Paris à cette date du 24 juillet 1867.

2 : Vu la naissance d'un frère le 4 mai 1870, il est peu probable qu'émile soit né en 1870. Et aucunement à Montpellier, comme parfois indiqué. Aucune trace de sa naissance dans l'état civil parisien.


Présence de Léon Giran-Max dans les collections publiques

Metropolitan Museum of Art (MET), New-York, USA (Paysage près d'Auvers, ac. 1924)  ; Cau Ferrat Museum, Sitges, Espagne (Jardin et végétation, 1890) ;  Collection de l'Etat, France (Environ de Marseille, ac.1906) ; Fond National d'art Contemporain, Centre National des Arts Plastiques ; collection de la Ville de Paris (Le pont Flavien à Saint-Chamas) ; Musée d'Orsay, Paris ( correspondance entre Eugène Carrière et Giran-Max, 1902-1904) ;  Musée des Beaux-Arts de Nîmes (Course à Beauvoisin, 1922, ac. 1924) ; Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise ; Musée Tavet-Delacour, Pontoise.

Expositions temporaires : Mémorial Seigi Togo, Musée d'art Sompto, Tokyo, 2016 ; Musée d'art, Sapporo, 2016 ; Musée des beaux-arts, Gifu, 2016 ; Musée préfectoral d'art, Yamanashi, 2016.


Références de Léon Giran-Max  en ventes publiques

Chez Aguttes à Paris en 2005, une toile est adjugée 54 000 €.

Chez Sotheby's New-York en 2004, Léon Giran-Max, Elégante à la pointe de Crosnier à Saint-Briac (Bretagne) signé Giran-Max (en bas à gauche), huile sur toile, 54 sur 81 cm, est adjugé 36 000 USD .

Le 10 avril 2019 chez Christie's à Londres, Léon Giran-Max (1867-1927) Une femme portant un panier dans un champ de coquelicots, signé GIRAN-MAX (en bas à droite), huile sur toile, 60,5 x 73,2 cm est adjugé 9375 GBP.

Le 9 novembre 2021 chez Dorotheum à Vienne (Autriche), Léon Giran-Max (1867–1927) Frères et sœurs dans les prés fleuris, signé, daté Giran Max, Auvers 1902, huile sur toile, 55 x 46 cm, encadré, est adjugé 6400  €, soit 6900 USD.

samedi 22 mars 2025

Robert Yan (1901-1994)

Robert Yan (1901-1994) est un peintre français du XXe siècle.

Qui est l'artiste ? Initialement élève à l’école des Beaux-Arts de Paris dès 1924, Robert Yan devient membre du Salon des Indépendants en 1928 (Puis membre du comité en 1953, président dès 1964). En 1929, son exposition à la galerie Saluden à Brest marque les esprits . Dès 1934, celui qui a passé son enfance en Basse-Bretagne, du côté de Landerneau,  fait partie du mouvement artistique breton "Seiz Breur"  présidé par René-Yves Creston.  Sociétaire du Salon des Artistes Français, l'amoureux de la mer qu'est Robert Yan est nommé peintre officiel de la Marine en 1973, avec le grade de capitaine de corvette.


 OEUVRE DANS LA COLLECTION





Robert Yan (1901-1994),  Le quai des Français Libres sur l'île de Sein (Finistère), avec vue sur la pointe du Raz, aquarelle sur papier, format à vue 33 par 46 cm, format avec marie-louise et cadre 58  par 70 cm, signé en bas à droite. Non titrée, non datée (ancre de marine adjointe à sa signature, postérieure à 1973 donc).

Oeuvre cessible au prix de 600 euros.

R.