vendredi 27 juin 2025

Paul Mascart (1874-1958)

 Paul Mascart est un peintre français des XIXe et XXe siècles.

Né dans le Nord, Paul Mascart est un peintre rattaché à l'école de Rouen, ayant vécu à Rouen dès 1899 puis à Duclair sur les bords de Seine dès 1908, ayant étudié à l'école des Beaux-Arts de Rouen et avec Joseph Delattre, ayant lié amitié avec ses confrères Albert Lebourg et Marcel Delaunay. Avec ce dernier, il fonde la Société des Artistes Français. Voyageur au gré de ses affectations, le douanier Mascart a peint la Nouvelle-Calédonie de 1929 à 1935, ainsi que son fils Roland. Dès lors, tous deux sont considérés comme "les peintres de la Nouvelle-Calédonie". Ses oeuvres calédoniennes sont exposées à l'exposition coloniale de 1931 et à l'Exposition universelle de 1937 à Paris, au Musée de la France d'Outre-mer la même année. En 1936, à sa retraite, il s'établit définitivement à Montmartre.  Exposant au Salon d'Automne comme aux Indépendants, Paul Mascart reçoit trois commande de l'Etat. En 1960, une exposition lui rend hommage au salon des Indépendants à Paris.

Sa période impressionniste normande fait partie des nombreuses rétrospectives consacrées à l'école de Rouen. Paul Mascart a fait l'objet d'une exposition personnelle au Musée national des Douanes à Bordeaux, puis, avec son fils Roland également peintre, au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac durant tout l'été 2016. En 2011, le centre culturel Tjibaou à Nouméa consacre une monographie au père et au fils Mascart.

Son oeuvre est présente dans nombre de collections publiques françaises : Fonds National d'Art Contemporain, Paris ; Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris ; Assemblée, Nationale, Palais-Bourbon, Paris ; Musée des Années Trente, Boulogne-Billancourt ; Ministère des Affaires Etrangères, Paris ;  Musée national des Douanes, Bordeaux ; Hôtel-de-Ville, Rouen ; Préfecture de la Martinique, Fort-de-France ; Musée de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa. Et à l'értanger : Musée d'art et d'histoire de Genève, Suisse.


Oeuvre dans la collection :



Paul Mascart, Voiliers sur la  Seine, pastel du papier, format à vue 24 par 32 cm, signé P Mascart en bas à droite, marie-louise ( marie-louise tachée d'une mouillure en un de ses bords extérieur) et encadrement ( cadre en mauvais état).

Oeuvre cessible, faire offre.

C.

lundi 23 juin 2025

Charles Milcendeau (1872-1919)

 Charles Milcendeau (1872-1919) est un dessinateur et peintre français des XIXe et XXe siècle.

Formé dans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris et auparavant à l'Académie Jullian où il lie amitié avec Marquet, Matisse et Rouault, le vendéen Milcendeau vagabonde ensuite entre sa demeure à Soullans (Vendée) et ses voyages en Europe, multipliant les paysages, portraits et scènes de genre. Son portrait par son ami Evenepoel est conservé au Musée d'Orsay, celui par Albert Marquet au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Son oeuvre est présente dans des collections privées (Alain Jammes d'Ayzac ; Sergueï Chtchoukine ; Château de Villandr...) et publiques françaises : Musée National d'Art Moderne, Paris ;  Musée du Louvre, Paris ; Musée des beaux-arts de la ville de Paris, Petit-Palais ; Musée du Luxembourg, Paris ; Musée des Beaux-Arts de La Rochelle ; Musée Breton, Quimper ; Musée des Beaux-Arts de Grenoble ; Musée d'arts de Nantes ; Musée municipal, La Roche-sur-Yon ; Historial de la Vendée, Les Luc sur Boulogne.  Comme à l'étranger : Musée de Bakou, Azerbaïdjan ; Paul Getty Museum, Los Angeles (USA).  Il meurt et repose dans son bourg natal de Soullans qui lui consacre désormais un musée (Label "Maison des Illustres").


Oeuvre dans la collection :




Charles Milcendeau, La jeune fille aux yeux bleus, pastel et gouache sur papier,  format à vue 21 par 18  cm, signé Charles Milcendeau en bas à gauche, marie-louise, sans verre, encadrement bois vernis.

Oeuvre cessible, faire offre.

C.

dimanche 22 juin 2025

Pio Santini (1908-1986)

Pio Santini (1908-1986) est un peintre italien du XXe siècle.

Né à Tivoli près de Rome, Santini s'installe en France en 1933, particulièrement à Paris où il oeuvre dans un premier atelier à Montparnasse. Figurative, assise sur un solide dessin, sa peinture aborde la nature morte, le portrait, la figure, et notamment l'univers du flamenco. Il est notamment le père de trois fils, dont l'acteur Jacques Santini.


Oeuvre dans la collection 


Pio Santini, format à vue 54 par 65 cm, signé en bas à droite, empreinte d'un pouce à la cire rouge au revers de la toile en bas à droite.

Oeuvre cessible, faire offre raisonnable.

C.

Nikolaï Konstantinov Solomin (1916-1999, Соломин, Николай Константинович en cyrillique)

Nikolaï  Konstantinov Solomin (1916-1999), (en cyrillique Никола́й Константи́нович Соло́мин), est un peintre russe du XXe siècle.

Solomin étudie la peinture auprès de son premier maître à l'école académique d'Etat d'arts de Moscou, le paysagiste et théoricien Nikolaï Petrovich Krymov (1884-1958, Крымов, Николай Петрович), puis à l'Institut des beaux-arts de Moscou V.I. Sourikov auprès de S.V. Gerasimov, G.G. Ryazhsky et M.F. Chemyakin. Portraitiste talentueux, fidèle aux traditions de la peinture académique, auteur de nombreux paysages, Solomin est membre durant de nombreuses années des organisations dirigeantes de l'Union des artistes de Moscou de la RSFSR, de l'Union des artistes de la RSFSR et de l'URSS. Il a réalisé nombre de commandes d'État pour des peintures et a créé une galerie de portraits de ses contemporains. 

L'oeuvre de cette figure moscovite de l'art réaliste russe  est aujourd'hui présente dans les collections de la célèbre Galerie nationale Tretiakov et dans celles d'une vingtaine de musées de l'ex-URSS, outre de nombreuses collections privées en France comme au Japon. L'Ordre de la guerre patriotique lui est décerné pour sa participation au conflit 1941-1945. Peintre reconnu en URSS, professeur de peinture à Moscou, Solomin reçoit les titres d "Artiste du peuple de la RSFSR" et d'"Artiste honoré de la RSFSR". En 2000, un an après sa disparition, une exposition rétrospective de son oeuvre est organisée à Moscou.

Oeuvre dans la collection 




Nikolaï Konstantinov Solomin (1916-1999), La jeune fille, technique mixte (dessin au crayon sur papier aquarellé,  rehaussé à la gouache ou à l'huile), format à vue 21 par 32 cm, signature en cyrillique en bas à droite. Oeuvre de 1958.

Prix : faire offre raisonnable.

C.

samedi 21 juin 2025

Jean-Baptiste Valadié (1933)

 Jean-Baptiste Valadié (1933) est un peintre et graveur français des XXe et XXIe siècle.

Né à Brive-la-Gaillarde en 1933, ce Corrézien formé au cours Charpentier à Montparnasse puis aux Arts Appliqués à Paris (1951-1955) est une signature majeure de la peinture contemporaine. L'artiste conjugue un élégant trait figuratif avec une construction  chromatique dissociée du graphisme  pour magnifier ses sujets, dont celui qui lui est le plus cher : la représentation féminine. Exposée dans des galeries en France ( Drouant à Paris, Carlton à Cannes ; Moulin de Vauboyen à Bièvres ; Deauville ; Le Touquet ; ) comme à l'étranger (Alger, Atlanta,  Bruxelles, Durban, Genève, Johannesburg, Knokke, Kyoto, Londres, Munich, Nagoya, Nashville, Neuchâtel, New-York, Osaka, Palm Beach, Sidney, Stocklhom, Tokyo, Washington, Zurich ; So Art à Casablanca ; Galerie des Annonciades à Sainte-Ursanne), son oeuvre moderne, décorative et prolifique est appréciée d'un large cercle d'amateurs. Elle est aussi déclinée sous forme de lithographies comme de livres d'art. En 1987, le Musée de l'hôtel de la monnaie à Paris  lui consacre une exposition.  Le Musée de Brive lui consacre également une rétrospective. L'artiste se partage entre la France et le Maroc où, à Marrakech, le musée L'Ancien Riad est consacré à son oeuvre. 

Sa signature est recherchée, ses ventes publiques par centaine. Ainsi, pour la période courant jusqu'en 2026, la valeur du point est de 520 euros pour cet artiste, selon l'indice i-CAC. Sur Artsper, en juin 2025, une huile sur toile au format à vue 38 par 46 cm est proposée à 2 800 euros. De même, sur Proantic, une huile sur toile au format à vue 92 par 73 cm est proposée à 2 400 euros par une galerie. Sur 1stDibs, une huile au format à vue 34,5 par 23 cm est proposée au prix de 900 euros. Sur ce même site, une huile au format à vue 55 par 46 cm est proposée au prix de 1 600 euros.


Oeuvre présente dans la collection :





Jean-Baptiste Valadié, Lassitude, huile sur toile, format à vue 60 par 72 cm (format 20P), signé et daté (74 pour 1974) en bas à droite, titrée au dos, cadre bois et velours en très bon état ( Cadre breveté de l'encadreur André Goude, au 11 rue Legrattier sur l'île Saint-Louis à Paris, notamment estampillé A.Goude au fer dans le bois).

Prix : faire offre raisonnable.

C.

vendredi 20 juin 2025

Raymond Legueult ( 1898-1971)

 Raymond Jean Legueult ( 1898-1971) est un peintre français du XXe siècle.

Figure majeure du mouvement picturale de la Réalité poétique (1949) avec Brianchon, Caillard et Oudot, professeur aux Arts Déco dès 1925 après y avoir été formé,  chef d'atelier peinture à l'école nationale des beaux-arts à Paris (1953-1968), professeur de Jacky Bluteau, Jean Jamsem, Jean-Michel Nicollet ou encore  Claude Viallat, exposé dans les grandes galeries parisiennes (Bernheim, Charpentier, Druet, Katia Granoff, Louis Carré), présent dans des expositions majeures ( Biennale de Venise, 1936 et 1958  avec une salle entière dédiée. Exposition universelle de New-York, 1939. Exposition universelle de Bruxelles, 1958. Exposition universelle de Montreal, 1967. Musée Courbet à Ornans, "Hommage à Raymond Legueult", 1998. Carrousel du Louvre, "Hommage aux peintres Brayer et Legueult", 2020. Musée Baron Martin à Gray, "Legueult, peintre du bonheur", 2024. ), ami de Maurice Estève, admiré de l'acteur Gary Cooper, successeur de Bonnard et Matisse, le parisien Raymond Legueult est aujourd'hui présent dans de grandes institutions : Metropolitan Museum of Art à New-York ; Centre Georges Pompidou ; Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ; Manufacture des Gobelins à Paris ; HAM à Helsinki ; Musée d'Alger ; Musée Toulouse-Lautrec à Albi ; des musées des beaux-arts en région (Bayonne, Honfleur, Morlaix, Nancy, Pau, Vesoul...) ; des ambassades (Bucarest, Canberra, New Delhi...) et ministères français, car une vingtaine d'oeuvres de Legueult furent acquises par l'Etat.


Oeuvre présente dans la collection :


Raymond Legueult, Bouquet sur la table, dessin sur papier, signé et daté de 1954 ( "54") en bas à gauche, format à vue 22, 5 par par 31 cm, sous-verre, marie louise et encadrement.

Prix : faire offre raisonnable.

vendredi 6 juin 2025

Michel Rodde (1913-2009)

 Michel Rodde (1913-1919) est un peintre et lithographe français des XXe et XXIe siècle.


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Michel Rodde, Village méridional, aquarelle sur papier type Arches à grain fort, format à vue 37 par 24,5 cm, signée "Michel Rodde" au crayon en bas à droite, marie-louise, sous-verre et encadrement, .

Oeuvre cessible, faire offre.

C.

mercredi 28 mai 2025

Henry Scheffer (1798-1862)

 Hendrik Scheffer dit Henry Scheffer (1798-1862) est un peintre français du XIXe siècle.

Né à La Haye (Pays-Bas) d'un père peintre à la cour du napoléonien roi de Hollande, Henry Scheffer  est un peintre  qui s'inscrit dans le mouvement romantique. Elève du peintre néo-classique Pierre-Narcisse Guérin,  il expose au Salon de 1824 - où il est apprécié de Stendhal - à 1859. Frère cadet d'Ary Scheffer, lui-même artiste attitré du roi Louis-Philippe, Henry réalise nombre d'oeuvres de commandes officielles sous la Monarchie de Juillet, de la part du roi et de la famille royale, pour le musée de l'histoire de France fondé au château de Versailles. En 1830, l'Etat lui achète son Charlotte Corday présenté au Salon. Portraitiste et peintre de scènes historiques, il reçoit la médaille de première classe à l'Exposition Universelle de 1855. Il forme également le peintre Pierre Puvis de Chavannes en 1846-1847. De nos jours, sa signature est présente dans de grands musées des beaux-arts en France (Ajaccio, Besançon, Grenoble, Orléans, Reims, Rennes, Rouen) et aux Pays-Bas, à Genève, au USA (Los Angeles County Museum of Art), au Louvre comme au château de Versailles, au Palais du Luxembourg (Sénat) et au Musée Carnavalet. Son atelier du 16 rue Chaptal, commun avec son frère aîné Ary, abrite aujourd'hui le Musée de la Vie romantique à Paris qui y présente nombre d'oeuvres de la fratrie. Le Rijkmuseum à Amsterdam conserve un portrait de l'artiste, le British Museum à Londres une gravure d'après une toile de l'artiste.  Les oeuvres de cet artiste prolifique sont rares sur le marché, notamment appréciées des amateurs en Suisse.


OEUVRE DANS LA COLLECTION



Henry Scheffer, Beaune le jour du marché, crayon sur papier réhaussé à l'aquarelle, format à vue 18,5 par 27 cm, signé en bas à droite, non daté, marie-louise et encadrement.

Henry Scheffer a peint plusieurs oeuvres représentant cette ville bourguignonne.

Oeuvre cessible, faire offre.

C.



vendredi 23 mai 2025

Xul Solar (1887-1963)

Oscar Alejandro Schulz Solari dit Xul Solar (1887-1963) est un peintre argentin des XIXe et XXe siècle.

L'oeuvre de cet artiste moderniste majeur est présente dans les collections de nombre d'institutions de par le monde ou a fait l'objet d'expositions personnelles dans ces institutions : Metropolitan Museum of Modern Art (Moma) à New-York (USA) ; Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (France) ; Musée Xul Solar, Buenos Aires (Argentine) ; Muceo Nacional de Bellas Artes (MNBA), Buenos-Aires ;  Museum of Fine Arts, Houston (USA) ; Phoenix Art Museum, Phoenix (USA) ; Bilbao Fine arts Museum, Bilbao (Espagne) ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid (Espagne) ; NSU Art Museum, Fort Lauderdale (USA) ; Fundacion Malba, Buenos Aires ; Pérez Art Museum, Miami (USA) ; Blanton Museum of Art (USA) ; Museo de Arte Carrillo Gill, Mexico ; Biblioteca Nacinal, Buenos Aires ; Museo Tamayo Arte Contemporaneo, Mexico ; Pinacoteca do Estado, Sao Paulo (Brésil) ; Museo Municipal de Arte Moderno de Mendoza (Argentine) ; Palacio Episcopal, Malaga (Espagne) ; Centro Andaluz de Arte Contemporaneo,  Séville, (Espagne) ; Moderna Museet, Stockholm (Suède) ; Fundacão Memorial da América Latina, São Paulo (Brésil) ; Centre culturel Banco do Brasil (CCBB), Rio de Janeiro (Brésil) ; Galeries du Courtauld Institute, Londres (Royaume-Uni) ; Galerie Guillermo de Osma, Madrid (Espagne) ; Musée d'art américain de Maldonado (MAAM), (Uruguay) ; Galerie Kramer, Buenos Aires.

Expositions personnelles en galerie : Louis Stern Fine Arts à West Hollywood, Californie (USA) ; Galeria Rubbers Internacional à Buenos-Aires (depuis 1970) ; Javier Galeria de Arte à Buenos-Aires ;   Galeria Candilejas à Buenos-Aires ;   Galeria Van Riel à Buenos-Aires ;  Galeria Guion à Buenos-Aires ;  Galeria Samos à Buenos-Aires ; Rachel Adler Fine Art à Broadway (USA)en 2009 ; Galleria Arte à Milan (Italie).

Des galeries ont présenté l'artiste dans des foires internationales, telles que : FIAC, Art Contemporain, Grand Palais, Paris (France), en 1978 ( avec 62 oeuvres) ; Biennale de Venise, en 2013, etc.

Selon le site MutualArt, l'oeuvre de Xul Solar la plus cotée fut négociée à 88 000 USD.


OEUVRE DANS LA COLLECTION : 



Xul Solar, sans titre, technique mixte (gouache et pastel)  sur papier, format à vue 49 par 63,5 cm, signé "X Solar" en bas à droite, non daté.

Oeuvre cessible, faire offre.

C.

vendredi 28 mars 2025

Jacques Pajak ( 1930-1965)

 Jacques Pajak (1930-1965) est un peintre franco-suisse du XXe siècle.

Né à Strasbourg le 17 avril 1930, Jacques Pajak est le fils d'un peintre d'origine polonaise émigré en Alsace, Jean Pajak, qui  l'initie très tôt à la peinture. Jacques Pajak est formé à l'école des beaux-arts de Strasbourg  dès 1947, avant d'intégrer l'IDHEC à Paris en 1951. Frénétique, son oeuvre marque l'immédiat après-guerre, entre abstraction lyrique, tachisme, puis néo-expressionnisme. 

Sa première exposition se déroule en 1950 à Strasbourg. En 1955, la galerie de Beaune à Paris devient son premier marchand, ce avant que le galerie Marbach à Berne comme à Paris ne signe un contrat d'exclusivité avec le peintre.

Il meurt prématurément dans un accident de la route le 27 juillet 1965 à Vitry-le-François, laissant une oeuvre considérable, riche de quelque 10 000 pièces.

En 1985-1986, le musée cantonal des beaux-arts de Lausanne consacre un exposition à Jacques Pajak : "Pajak. Un météore".

Quelque 70 de ses ouvres sont conservés au célèbre musée Jenish à Vevey (Suisse). Le  FRAC Alsace (avec 9 huiles sur toile, datées de 1959 à 1964, achetées en 1984) à Sélestat et le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (33 pièces) conserve également son oeuvre. L'IMEC conserve des écrits du peintre depuis 2011.

La galerie espagnole Promoart propose des oeuvres sur le site Arsper.


OEUVRE DISPONIBLE

Composition, huile sur toile,  format à vue 50 par 65 cm, signé "Pajak" au pinceau au dos sur la toile, numéroté au dos sur le châssis, non encadré.


Oeuvre cessible.

Prix : faire offre équitable.








Elena Bogatyr (1951-)

 Elena Bogatyr (1951-) est une peintre ukrainienne des XXe et XXIe siècle.

Architecte formée à Kharkov (Ukraine) et diplômée de l'école des beaux-arts de Belgorod (Russie), Elena Bogatyr réside et peint en France depuis trois décennies, précisément établie entre Saint-Malo, Saint-Briac et Dinard, sur la côte d'Emeraude en Bretagne. 

Figurative, composée de paysages et de matures mortes, son oeuvre se place dans l'esprit du peintre russe Vassili Polenov (1844-1927). Elle est principalement représentée par une galerie d'art américaine (5 Lambert Lane, NJ 08530, à Lambertville dans le New-Jersey), en exclusivité au USA. 

Elena Bogatyr expose depuis 1998 (Dinard, Monaco, Tokyo, Saint-Tropez, Moscou). Depuis 2000, l'artiste est membre de la Fondation Taylor (Paris). En 2018, elle a été l'invitée d'honneur du salon d'Ernée, en Mayenne, pour la peinture. Elena Bogatyr participe à des salons parisiens, tel que le salon d'automne (2019), le Salon national des Beaux-Arts (2017, 2018, 2019, 2020), le salon des Indépendants (2020), Art Capital (2015, 2019). Elle a participé au Festival International des Arts  à Moscou en 2016 et à la Biennale de Venise en 2022. 


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Elena Bogatyr, Les hortensias en Bretagne, huile sur toile, format à vue 22 par 29 cm, signé en bas à gauche E Bogatyr.

Oeuvre cessible, faire offre raisonnable.

SM.


REFERENCES EN VENTE PUBLIQUE

L'oeuvre de l'artiste ne semble pas être passée en salle des ventes.


Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr  Elena Bogatyr

José Puyet (1922-2004 )

 


José Puyet Padilla dit José Puyet (1922-2004) est un peintre espagnol du XXe siècle.

Né le 22 avril 1922 à Malaga, José Puyet est l'un des peintres espagnols les plus connus du XXe siècle, tant en Espagne qu'aux Etats-Unis.  

Petit-fils du peintre José Padilla, Puyet s'intéressa dès son enfance à la peinture et s'initia avec son grand-père au maniement du crayon et de la peinture à l'huile.  C'est à Madrid qu'il débute sa carrière de portraitiste occasionnel, réalisant également des illustrations publicitaires pour d'importantes maisons d'édition comme Mirurgia et Gal. Parallèlement, il fait partie de l'équipe de décoration des studios Samuel Bronston, peignant des décors de films aux thèmes les plus variés, de la campagne romaine aux terres arides de l'Ouest américain. 

Durant ces années, Puyet se fait également connaître lors de diverses expositions dans la capitale espagnole, notamment celles de groupe au Círculo de Bellas Artes. Là, Puyet rencontre celui qui va devenir son principal galeriste : M. Cano, lequel lui propose sa première exposition individuelle chez lui, au Salon Cano situé au 38, Carrera de San Jeronimo à Madrid. Dès lors, le fils de José Cano organise plus de quarante expositions de Puyet jusqu'à la fermeture de sa galerie en 1998. 

Parallèlement, Puyet expose ses œuvres à Barcelone et Valence, aux USA (San Francisco, New York,  Miami, Monterrey, Houston, Boston), en Allemagne (Hambourg, Berlin, Munich), également à Milan, Montréal, Tokyo.  En 1955, dans le grand salon de la mairie de San Sebastian, Puyet est présentée dans l'exposition collective des collections du Museo Toison de Madrid, avec notamment Van Dick, Le Caravage, Teniers, Murillo, Tiepolo et Salvador Dali. Si l'artiste effectue toute sa carrière à Madrid, ses tableaux sont essentiellement écoulés aux Etats-Unis. En 1984, il est ainsi répertorié dans la revue américaine « Who's who in Art ». En décembre 1988, il est nommé membre de l'Académie royale des beaux-arts de San Telmo, à Séville.  Mais l'artiste octogénaire disparait brutalement en 2004, laissant une veuve, Asuncion.

Puyet est actuellement représenté dans de prestigieuses collections privées, dont celles de Cayetana Fitz-James Stuart (1926-2014), la célèbre duchesse d'Albe, de la famille princière des Grimaldi à Monaco, du banquier Juan March Ordinas (1880-1962), du chanteur Plácido Domingo (1941-) avec une importante collection de Puyet, de la Fundacion Malaga, la collection Maxam, la collection UEE (Union de Explosivos de Espana), etc.

L'oeuvre de Puyet est également présente dans nombre de collections publiques, comme celles du Museo Pontedevra en Espagne, du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, du Museo de Arte de la Diputacion (MAD, 2019)  à Antequera, au Museo del Canal Intersoceanico de Panama à Panama City, à la Casa de vacas au Parque del Buen Retiro à Madrid (2006).

Aujourd'hui, Chatham Fine art (Massachusetts, USA) et Roger Yost Gallery ( Newport, Oregon, USA) proposent des oeuvres de José Puyet.


OEUVRE DANS LA COLLECTION


Jose Puyet (1922-2004), Le trio romantique, huile sur toile, format à vue 81 cm par 100 cm, sbg.

Oeuvre cessible, faire offre.

R.







REFERENCES DE PRIX EN VENTES PUBLIQUES

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Mousquetaire". Huile sur toile, signée en bas à droite. Mesures : 83 x 65 cm et 102 x 85,5 cm (cadre), avec étiquette du Salón Cano, Paseo del Prado, Madrid. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "La nuit à l'opéra", 1970. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue : 101 x 81 cm. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 24 novembre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Oriental", 1974. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue : 101 x 81 cm. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 3000€ - 3500 €.

Le 19 octobre 2022 chez Setdart Auction House, José Puyet Padilla (1922-2004). "Le buveur". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 66  cm. Estimation : 7000€ - 8000 €.

Le 14 novembre 2020 chez Crescent City Auction Gallery, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dans le salon". Huile sur toile, signée en bas à droite. Estimation : 1500€ - 2500 €.

Le 26 février 2019 chez New Orleans Auction Galleries, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dans le salon". Huile sur toile, signée en bas à droite. Titré au dos. Estimation : 1800€ - 2500 €.

Le 21 mai 2017 chez Bunte Auction Services, José Puyet Padilla (1922-2004). "La déclaration", 1969. Huile sur toile, signée en bas à droite. Titré au dos. Estimation : 3000€ - 5000 €.

Le 19 décembre 2013 chez Morton Auctioneers, José Puyet Padilla (1922-2004). "Coqueteria", 1970. Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Signé et daté au dos. Estimation : 4000€ - 6000 €.

Le 2 juin 2012 chez Morton Subastas, José Puyet Padilla (1922-2004). "Bouquet". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Estimation : 8500€ - 12 000 €.

Le 28 avril 2012 chez Morton Subastas, José Puyet Padilla (1922-2004). "Dama con abanico". Huile sur toile, signée en bas à droite. Format à vue :  81 x 65  cm. Estimation : 16 000€ - 20 000 €.

Le 24 juillet 2007 chez John Moran Auctioneers, José Puyet Padilla (1922-2004). "Suzy", 1966. Huile sur toile, signée en bas à droite. Signé, titré et daté au dos. Estimation : 2000€ - 3000 €.

Le 11 septembre 2005 chez Simpson Galleries, José Puyet Padilla (1922-2004). "La nuit au théâtre". Huile sur toile, signée en bas à droite. Estimation : 3000€ - 5000 €.


José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla  José Puyet Padilla






Yves Brayer (1907-1990)

 Yves Brayer (1907-1990) est l'un des peintres français les plus connus du XXe siècle. 

Prix de Rome 1930, Grand prix des beaux-arts de la ville de Paris (1954) et membre de l'Académie des Beaux-Arts (1957), professeur à l'Académie de la Grande Chaumière, ce peintre fidèle à la tradition figurative célèbre le cheval et les paysages de l'hexagone, de l'Espagne, de l'Italie. Des expositions personnelles jalonnent son parcours artistique : Bibliothèque nationale de France en 1977,  Musée de la Poste en 1978, Musée Marmottan en 1993, Musée des Années Trente en 2008. Depuis 1991, un musée lui est consacré aux Baux-de-Provence. Une collection Brayer est présentée au musée d'art contemporain de Cordes-sur-Ciel, sa commune de villégiature.


OEUVRE DANS LA COLLECTION



Yves Brayer, Scène médiévale, aquarelle sur papier, format à vue 31 par 22 cm, non datée, marie-louise et encadrement.

Oeuvre cessible au prix de 950 euros.

C.


Pour info, lors d'une vente à Arles Enchères le 5 juillet 2025 : Yves BRAYER (1907 - 1990). Balade au bord du Rhône. Dessin dont aquarelle. Signé en bas à gauche. Encadré. 22,5 x 30,5 cm environ à vue, estimation basse 1800 e frais d'adjudication en plus.

Léon Giran-Max (1867-1927)

OEUVRE DANS LA COLLECTION


Léon Giran-Max, chemin buissonnier, huile sur toile, format à vue 50 par 65 cm, signé GIRAN-MAX en bas à droite.

Oeuvre cessible, faire juste proposition si intéressé.

C.




Quid de l'auteur ?

Léon-Maxime Giran dit Léon Giran-Max (1867-1927) est un peintre impressionniste français.

Communément admis être né à Paris le 24 juillet 1867 (1), fils du représentant de commerce Mathieu Giran (1837-), 30 ans, et de son épouse Lydie Catherine Cornu, 33 ans, Léon Giran-Max descend d'une lignée de paysans languedociens originaire de Beauvoisin (Gard).  Trois ans après la naissance de Léon-Maxime, un frère cadet voit le jour : Charles-Albert, né le 4 mai 1870 au domicile parental du 49 rue Charlot à Paris IIIe.  Un troisième frère et futur peintre, Emile-Georges Giran, serait né en 1870 (2).

Elève des peintres Eugène Carrière, Henri Gervex et Alfred Roll, Léon Giran-Max se mue en  paysagiste dans les années 1890,  un lumineux paysagiste qui s'adonne à la peinture dans l'esprit impressionniste de ses courts aînés Monet et Pissarro. Un temps, attesté encore en 1906, il habite le Valhermeil, un hameau d'Auvers-sur-Oise (Seine-et-Oise) proche de Pontoise. Ce hameau aussi immortalisé par Pissarro, Cézanne, Morisot, Charreton, Loiseau, Vignon... Giran-Max "est l'ami de tous les peintres de Pontoise : Pissarro, Vignon, Gachet." note le critique Gustave Coquiot, secrétaire de Rodin et portraituré par Picasso, qui ajoute : "A Auvers, pas un champ, pas un arbre ne lui est inconnu." Giran-Max peint alors des champs de coquelicots des berges de l'Oise comme des vues parisiennes pour la galerie Eugène Crombac, au 48 rue Laffitte à Paris, encore en mai 1904.  Bouillonnant de projets, d'une bonne humeur légendaire, l'homme est généreux, brouillon, passionné, fantaisiste aussi. Pêcheur à la ligne à Neuville près de Pontoise, il dresse un chat à pêcher, un corbeau à dépailler les chaises.

Giran-Max n'en oublie pas son atavisme méridional. En 1890, il fonde le journal "Le Torero" à Paris, le seul consacré à la tauromachie, organe national des arènes de France durant au moins quatre décennies. D'ascendance gardoise, le peintre est un aficionado des arènes de la rue Pergolèse à Paris.

Surtout, sa peinture éveille l'intérêt de modernistes galeristes parisiens. Galeriste d'avant-garde à Paris à la fin du XIXe siècle, Le Barc de Bouteville accueille Giran-Max dans cinq de ses expositions collectives annuelles : les fameuses "Expositions des Peintres Impressionnistes et Symbolistes" (de la deuxième en 1890 à la sixième exposition en 1894), des expositions regroupant notamment Anquetin, Bernard,  Bonnard, Denis, d'Espagnat, Maufra, Moret, Pissarro, Sérusier, Seyssaud, Signac, Toulouse-Lautrec, Van Gogh... Pour rappel, c'est en avril 1887 qu'est créé par la première des sept expositions collectives du groupe impressionniste à Paris (dont Degas, Monet, Sysley).

Au 43 boulevard Malesherbes, Georges Thomas dit le "père Thomas", l'un des premiers marchands des Indépendants avec le "père Tanguy", propose aussi des Giran-Max dans sa galerie, aux côtés d'Anquetin, Guillaumin, Lautrec, Seurat...

En novembre 1892, Giran-Max participe au salon de peinture de Nancy avec Cross, Filiger, Toulouse-Lautrec et Ranson. Toujours en 1892, il réside au 5 rue d'Angoulême à Paris XIe où il y est répertorié comme franc-maçon. Puis en 1896, il habite au 110 rue Lepic, au pied de la butte Montmartre. Le peintre est une figure de la butte, peintre et ami célébré par Coquiot qui le qualifie de "figure la plus picaresque de la Jeune peinture", de "type même du rapin, un Parigot pur-sang, de la drôlerie en jet continu".

En 1893, Giran-Max expose à la Bodinière, au 18 rue Saint-Lazare. "Je me laisse volontiers conduire par M. Giran-Max dans ses petits coins de jardin et de paysages simples, joyeux, baignés de lumière, dans cette atmosphère de quiétude enveloppant et pénétrant les œuvres de ceux qui sont équilibrés et qui mettent de l’harmonie dans tout ce qu’ils touchent." note une journal. "Giran-Max, estime un autre, est un chercheur d'inédit, il s'attache à des états de nature particuliers qu'il traduit avec un métier presque impalpable."

En 1894, année où il réside au 5 cité Fénelon,  Léon Giran-Max est nommé dans le comité de sélection du salon  des Indépendants. Il y est nommé à nouveau en 1912,  y expose durant des décennies, précisément quinze années en pointillé entre 1890 à 1914.

Giran-Max est sportif. Dès août 1897, avec son ami le peintre marseillais Marius-Antoine Barret (1865-1929), il relie Melun à Nîmes à vélo, soit 950 kilomètres en neuf étapes. Tous deux sont membre du Touring Club de France nouvellement créé. Il en résulte un carnet de voyages écrit par Barret et illustré par Giran-Max. Depuis 2023, le challenge Tourmagne propose d'emboiter le pas du duo de peintres de la Troisième république.

Au février-mars 1898, au 47 rue Le Peletier, la galerie Le Barc de Bouteville maintenant animée par Charles Dosbourg consacre une exposition personnelle aux paysages de Pontoise, Nice et d'Espagne de Léon Giran-Max, et aux oeuvres de son frère Emile Giran. Une exposition très remarquée, un succès, visiteurs et acheteurs y affluant. "Plein-airiste, Giran-Max travaille avec joie devant les admirables décors  de notre existence.IL sait construire les paysages et rendre avec une sobre justesse des effets délicats. " note Georges Lecomte dans "Les Droits de l'Homme" du 7 mars 1898.  "Giran-Max est un peintre du paysage, un représentant du plein-air, il a su arriver à l'effet, en saisissant au vol l'impression, à lui fournie par l'observation directe, impression qu'il nous traduit, en la décorant de son estampille personnelle." estime  Eugène Hoffmann dans "Le Journal des Artistes" du 13 mars 1898.

En 1900, Léon Giran-Max reçoit une médaille d'or à l'Exposition Universelle de Paris pour un paysage, "Paris, rue Lamartine".

En 1901, il expose chez Silberberg au 29 rue Taitbout, Paris IXe, avec Anquetin, Guérin, Valtat.

Puis, à compter de 1900, Giran-Max abandonne le touche virgulée chère aux impressionnistes pour construire ses espaces avec des aplats. Son oeuvre abonde davantage en paysages méridionaux. Chaque année, à la saison froide,  il descend dans le Midi, si bien que le peintre de la vallée de l'Oise est qualifié également de peintre provençal. Il y brosse les motifs pittoresques de la Crau, les courses taurines. Et son village de Beauvoisin. Mathieu, le père de Léon Giran-Max, y est né le 11 janvier 1837, lui-même fils d'un agriculteur également nommé Mathieu Giran, 26 ans, et de son épouse Marguerite née Amphoux, 26 ans aussi. Giran et Amphoux, deux patronymes déjà attestés au XVIIe à Beauvoisin.

D'ailleurs, le 22 février 1902, son frère cadet, excellent peintre et lithographe, y meurt prématurément de phtisie alors qu'il est en visite dans le bourg gardois, âgé de 32 ans. Il résidait  alors au 1 rue Caplat à Paris XVIIIe avec son épouse Sophie. De nos jours, son oeuvre est dans les collections du Azerbaijian National Museum of Art, du Muzeum Narodowe à Poznan en Pologne, dans la collection Chtchoukine du musée de Bakou depuis 1948  ( La toile de Giran, de 1901, fut acquise à Paris par Ivan Chtchoukine).

En 1903, Giran-Max cofonde le Salon d'automne et en devient alors le trésorier.  En février 1904, il expose avec Sacha Guitry à la galerie Barthélémy au 52 rue Laffitte. En 1906,  il expose les toiles "Entrée du port de Marseille" et "Environs de Marseille" à l'Exposition nationale coloniale de Marseille. Cette même année, l'Etat français acquiert cette toile "Environs de Marseille".  Giran-Max "a su se faire un nom avec des impressions de nature, aux mêmes heures, l'hiver et le printemps, d'une facture où parait l'influence des maîtres coloristes. " note alors "La Grande revue".  Toujours en 1906, la célèbre Galerie Georges Petit négocie Giran-Max.

Au moins de 1906 à 1917, le peintre fixe des vues de Neuville-sur-Oise, près de Pontoise, où il possède un atelier. Il peint aussi Eragny, attesté notamment  en 1925, où réside son ami Octave Linet.

En 1907, "Le Courrier Français" remarque le peintre lors de l'exposition Paris Moderne au Grand-Palais : "Giran-Max affirme dans deux vues de la Seine sa manière personnelle, lumineuse."

Les adresses parisiennes du peintre fluctuent. En 1906, il habite au 65 rue de Rome, chez Mick. En 1907, au 54 rue Lamartine. En 1908, au 24 passage Verdeau, chez Fabre. En 1911, au 48 rue Laffitte. En 1912,  au 65 rue de Douai. En 1918, au 6 rue Coustou.

Il est aussi membre associé de la Nationale des Beaux-Arts. Lors de l'exposition à la Nationale des Beaux-Arts en 1910, "The New-York Herald" remarque l'envoi de Giran-Max. Cette même année, à l'occasion du salon des Indépendants, "Art et Décoration" estime : "Peintre inclinant au gris, Giran Max propose des paysages de l'Oise qui font penser à Pissarro." 

En avril 1915, la Ville de Paris acquiert une toile de Giran-Max : "Le pont Flavien à Saint-Chamas".

Selon Coquiot, il est également l'auteur de monuments pour la Patrie dans de petites villes provençales. 

En 1919, la collection Eugène Descaves est dispersée à Drouot : Camoin, Derain, Giran-Max, Guillaumin, Marquet, Modigliani, Rodin, Rouault, Utrillo, Valadon, Van Dongen, etc. Lors des deux dispersions du marchand d'art Libaude en 1918 et 1920, figurent encore des Anquetin, Daumier, Doré, Giran-Max, Laurencin, Lebourg, Picasso, Puy, Redon, Valadon, etc.

En 1920, Giran-Max passe son été à Marseille à décorer un restaurant provençal de renom, "Le Temple des gourmets", chez Foucou au 13 rue Sénac.

"Un dimanche du mois de décembre 1921, j'allai à Auvers, avec ma femme et le peintre Giran-Max, pour voir la tombe de Vincent." note encore Coquiot dans sa biographie de Van Gogh qu'il dédie notamment au  "peintre Giran-Max qui fut un « batteur de champs » au beau moment d'Auvers, et qui fit revivre devant moi tous les peintres et tous les figurants de ce temps héroïque."

En 1923, Giran-Max participe à l'exposition des "Peintres du Paris Moderne" à la galerie Devambez, notamment avec Foujita, Jonas, Pavil.

En janvier 1924, avec une vingtaine d'admirateurs, d'Anatole France à Courteline en passant par Poulbot et Helleu,  il participe à la création des "Amis de Steinlein", dessinateur récemment disparu.

Toujours en 1924, une toile de Giran-Max intègre les collections du musée des beaux-arts de Nîmes et une technique mixte sur papier le Metropolitan Museum of Art à New-York. En mars 1925, le célèbre critique Louis Vauxcelles note "Par bonheur, des aînés comme Signac, Luce, Angrand, Giran-Max, Peské, restent attachés à la vieille maison." à propos du salon des Indépendants. En 1926, il est fait chevalier de la légion d'honneur pour sa contribution aux arts. En janvier 1927, il expose une vue d'Aigues-Mortes aux Indépendants. En avril, il expose encore à la galerie Diam, rue de Maubeuge, avec "Vingt Indépendants", dont Luce, Pissarro, Signac. 

Mais une courte maladie terrasse le peintre sexagénaire le 18 avril 1927 à Paris. Le 21 avril, l'église Saint-Jean de Montmartre est comble à ses obsèques, notamment en présence de Paul Signac et du secrétaire général de la Présidence de la République. Depuis, Léon Giran-Max repose au cimetière de Saint-Ouen.  Quatre mois après sa disparition, la société des Indépendants présidée par Signac, et dont Giran-Max était trésorier depuis l'an passé, accorde une rente viagère annuelle à sa veuve. 665 souscripteurs ont donné un total de 28.563 francs à destination du viager.  En 1928, ce même salon des Indépendants consacre une rétrospective de son oeuvre, hommage à "la peinture ardente, vivante et heureuse  du bon peintre Giran-Max" comme l'écrivait Coquiot dans "Les Indépendants" en 1920.

En 1928, éclate l'affaire des faux van Gogh malencontreusement présentés dans le catalogue raisonné de l'artiste paru en décembre 1927. Après recherches de l'auteur du catalogue, J.B. de la Faille, dix dessins attribués à van Gogh et détenus par Théodore Duret s'avère être de la main de Giran-Max, selon de la Faille dans son nouvel ouvrage : "Les faux Van Gogh" (1930).

En 1956, le célèbre docteur Gachet, l'ami de Vincent van Gogh, se souvient de l'artiste. "Fixé au Valhermeil, le peintre Giran-Max amène son frère Émile Giran, un nouveau marchand de tableaux, Barthélemy, et deux paysagistes : Coussedière et Clary-Baroux."

Depuis, l'oeuvre de Giran-Max figure dans des expositions collectives en France comme au Japon.

Aujourd'hui, ses oeuvres est recherchées par Mark Murray Fine Paintings à New-York.

1 : NB : Pour autant : aucun acte de naissance d'un Giran à Paris à cette date du 24 juillet 1867.

2 : Vu la naissance d'un frère le 4 mai 1870, il est peu probable qu'émile soit né en 1870. Et aucunement à Montpellier, comme parfois indiqué. Aucune trace de sa naissance dans l'état civil parisien.


Présence de Léon Giran-Max dans les collections publiques

Metropolitan Museum of Art (MET), New-York, USA (Paysage près d'Auvers, ac. 1924)  ; Cau Ferrat Museum, Sitges, Espagne (Jardin et végétation, 1890) ;  Collection de l'Etat, France (Environ de Marseille, ac.1906) ; Fond National d'art Contemporain, Centre National des Arts Plastiques ; collection de la Ville de Paris (Le pont Flavien à Saint-Chamas) ; Musée d'Orsay, Paris ( correspondance entre Eugène Carrière et Giran-Max, 1902-1904) ;  Musée des Beaux-Arts de Nîmes (Course à Beauvoisin, 1922, ac. 1924) ; Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise ; Musée Tavet-Delacour, Pontoise.

Expositions temporaires : Mémorial Seigi Togo, Musée d'art Sompto, Tokyo, 2016 ; Musée d'art, Sapporo, 2016 ; Musée des beaux-arts, Gifu, 2016 ; Musée préfectoral d'art, Yamanashi, 2016.


Références de Léon Giran-Max  en ventes publiques

Chez Aguttes à Paris en 2005, une toile est adjugée 54 000 €.

Chez Sotheby's New-York en 2004, Léon Giran-Max, Elégante à la pointe de Crosnier à Saint-Briac (Bretagne) signé Giran-Max (en bas à gauche), huile sur toile, 54 sur 81 cm, est adjugé 36 000 USD .

Le 10 avril 2019 chez Christie's à Londres, Léon Giran-Max (1867-1927) Une femme portant un panier dans un champ de coquelicots, signé GIRAN-MAX (en bas à droite), huile sur toile, 60,5 x 73,2 cm est adjugé 9375 GBP.

Le 9 novembre 2021 chez Dorotheum à Vienne (Autriche), Léon Giran-Max (1867–1927) Frères et sœurs dans les prés fleuris, signé, daté Giran Max, Auvers 1902, huile sur toile, 55 x 46 cm, encadré, est adjugé 6400  €, soit 6900 USD.

Pierre Grisot

jeudi 20 mars 2025

André Masson (1896-1987)


André Masson  (1896-1987), Hommage à Dorothea Tanning, format par 34 par 24 cm, lithographie originale en couleurs tirée sur papier velin à 2 000 exemplaires par Mourlot (Paris) en 1977 (Extrait revue XXe siècle, spécial Dorothea Tanning), non signée, non numérotée, non encadrée. 

Prix : 220 euros.

C.

Joan Miro (1893-1983)


Joan Miro (1893-1983), composition, format à vue 34 par 48 cm, lithographie originale en couleurs tirée sur papier velin à 2 000 exemplaires par Mourlot (Paris) en 1977 (Extrait Revue XXe siècle, spécial Dorothea Tanning), non signée, non numérotée, non encadrée. Un pli central tel que dans la publication.

Prix : 700 euros.


En 2025, une galerie (RH Fine Art, à Auburn Hills, Michigan) propose un exemplaire de cette même lithographie au prix de 744 euros et une autre au prix de 995 euros.

C.

Zao Wou-Ki (1920-2013)

 



Zao Wou-Ki (1920-2013), composition abstraite, lithographie originale réalisée par le lithographe Mourlot à 2000 exemplaires en 1971, non signée, non numérotée, encadrée.

Prix : 750 euros.

En 2025, plusieurs galeries proposent des exemplaires de cette même oeuvre multiple à 1500 euros, 975 euros, etc. 

Selon Millon, le prix moyen d'une estampe de Zao Wou-Ki est d'environ 2900 e. Le montant le plus élevé pour une estampe de l'artiste est de 58 000 euros.

R.

vendredi 7 mars 2025

Philippe Girardot (1948-)

 



Philippe Girardot, Bocage et marais autour d'Antrain-sur-Couesnon, en Ille-et-Vilaine, pastel sec sur papier, format à vue du seul pastel 50 par 65 cm, signé en bas à droite, encadré.

Ce pastel a fait l'objet d'une carte postale éditée fin XXe siècle.

Oeuvre cessible, faire offre raisonnable.

R.

Prix : 500 euros.


REFERENCES EN VENTES PUBLIQUES : 

Le 26 mars 2025, un pastel de Philippe Girardot représentant le port de Dinan est adjugée environ 400 euros, frais inclus, chez Stéphane Prenveille à Saint-Malo.

Lucien Fontanarosa (1912-1975)

Lauréat du Grand Prix d'Afrique du Nord, Lucien Fontanarosa séjourne plusieurs mois à Fès et parcourt le sud marocain, s'imprégnant de scènes qui marqueront profondément son œuvre. Fontanarosa  s'impose ensuite sur la scène artistique française, peu avant de remporter le Premier Grand Prix de Rome en 1936.  En 1955, Fontanarosa est élu membre de l'Académie des beaux-arts. Reconnu pour sa rigueur et sa sensibilité, il est aussi le créateur du billet de 500 francs Pascal, émis par la Banque de France en 1969.



OEUVRE DANS LA COLLECTION








Lucien Fontanarosa, 
Un jeune violoniste et sa partition, hst, sbd, format à vue 39 par 79 cm, daté de   1970, encadrement.

Oeuvre cessible, faire offre.

C.


REFERENCES EN VENTES PUBLIQUES

Lucien Fontanarosa (Paris, 1912 – Créteil, 1975), Femme marocaine, 1935–36, Huile sur toile, signée Dimensions à vue  : 25 × 35 cm, est estimé entre 2000 et 4000 CHF (Franc suisse, parité 1 pour 1 avec l'euro grosso modo) lors de la vente du 15 juin 2025 chez David Feldman SA à Genève.

lundi 3 mars 2025

Artiste inconnu

 




Artiste inconnu, sans titre, huile sur toile, format à vue 60 par 73 cm, signé en bas à droite, daté "87" pour 1987. Aucune inscription au dos.

Oeuvre cessible : faire proposition réaliste.

jeudi 20 février 2025

Sierk Schröder (1903-2002)

 




 (NB : sous verre, donc avec reflet de ciel dans la vitre.)





Deux nus féminins, sanguine sur papier, format à vue 38 par 37,5 cm, signé en bas à gauche, daté "69" (pour 1969), encadré. Au dos, une étiquette de la galerie parisienne Louise Eskens (45 rue Sainte-Anne, Paris Ier) qui organisa plusieurs expositions personnelles de l'artiste en septembre-octobre 1966, en décembre 1967-janvier 1968, en octobre 1969, en octobre 1970.

Montant : 2200 e.

C.


Qui est l'auteur ?

Sierk Schröder (1903-2002) est un peintre majeur du XXe siècle aux Pays-Bas.

Sierk Schröder nait aux Indes néerlandaises, fils de Carl Christijan Julius Schröder et de Saakje Coolsma (1869-1962). L'enfant porte le nom du père de sa mère : Sierk Coolsma (1840-1926). Sierk Schröder étudie de 1922 à 1925 à la Koninklijke Academie van Beeldende Kunsten à La Haye, puis travaille avec André Lhote à Paris. En 1926, 1927 et 1928, il reçoit la Bourse Royale pour la Peinture.  Schröder réalise notamment de nombreux portraits d'enfants, des enfants de milieux sociaux différents. En 1932, le peintre est honoré du Prix Dame Vigelius. En 1939, sort une série de timbres postaux signés Schröder. En 1950, le prix Jacob Maris de peinture lui est attribué. En 1951 et 1988, il reçoit le prix Jacob Hartog. De 1960 à 1968, Schröder était professeur au sein de l'école d'art de la Rijks academie voor Beeldende Kunsten à Amsterdam. En 1964, l'artiste est élevé au rang d'Officier dans l'Ordre d'Orange Nassau. L'artiste devient célèbre, entre autres, grâce à ses portraits de membres de la famille royale des Pays-Bas. Il  représente la reine Wilhelmine et  la reine Beatrix (1981) et la reine Juliana (1974), dont les portraits sont longtemps accrochés à la Chambre des représentants. À partir de 1985, Schröder se consacre exclusivement au travail indépendant. Cela comprend des œuvres de la nature, des aquarelles réalistes comme des dessins d'arbres, de branches fleuries, de fruits. En l'an 2000, l'artiste est élevé au rang de Chevalier dans l'Ordre du Lion des Pays-Bas. Une fondation est créée et porte son nom. Son objectif est de faire connaître l'œuvre de Schröder à un public plus large par le biais d'expositions. En 2000, une rétrospective a lieu à La Haye, suivie d'une autre en 2003 à Eelde. Son oeuvre est aujourd'hui présente dans nombre de collections publique en Hollande : Van Abbe Museum, Centraal Museum Utrecht,  Stadsmuseum Harderwijk, Museum Boijmans Van Beuningen, Museum Rijswijk, Caput Ovis Museum. Museum Swaensteyn, Huygens Museum.

mercredi 19 février 2025

Arthur Van Hecke (1924-2003)

  


Arthur Van Hecke, Le bouquet,  lithographie, numérotée 117 par 199 exemplaires en bas à gauche, signée en bas à droite, encadrée.

Oeuvre cessible.  Prix : faire proposition.

C.

Léopold Simons (1901-1979)



Léopold Simons, sans titre, gouache sur papier, format à vue 25 par 34 cm, format avec cadre et marie-louise biseautée 42 par 40 cm,  signé en bas à droite. Non titré, non daté.

Oeuvre cessible au prix de 600 euros.

R.