samedi 15 février 2025

Claude Le Boul (1947-)

 


 Le cycliste Eddy Merckx, hst, format 145 par 115 cm, toile signée.

Oeuvre cessible.  Montant : 1500 e.


Qui est l'auteur ?

Né le 4 juillet 1947, Claude Le Boul est formé à l'Ecole Nationale Supérieure Beaux-Arts de Paris. Peintre de renommée internationale, il expose depuis près de quatre décennies dans les plus grandes villes du monde,  représenté en galerie à Paris place des Vosges, Genève, Londres, Amsterdam, New York ou encore Pékin. Monsieur Eddy est l'un de ses sujets de prédilection, traité dans nombre de lithos, un livre, et une série de timbres pour la poste belge. L'œuvre de Le Boul a fait l'objet de trois monographies dont l'une chez Ramsay en 1997. Une de ses toiles, "La Boxe", figure dans la collection départementale d'art contemporain de la Seine.


(Chez Cornette de Saint-Cyr, Belgique, 2028 : https://www.invaluable.com/auction-lot/claude-le-boul-ne-en-1947-allegorie-huile-sur-pan-961-c-af645f5a0b?srsltid=AfmBOoouhriQQyByEyrk5UXMD7OMwHuT54B9oZmv33SNpP02DCxXWzsv)

Charles Despiau (1874-1946)




Nu féminin allongé, Crayon sanguine sur papier, format 35 par 22 cm, signé "C Despiau" en haut à droite, avec envoi autographe à un avocat parisien ("A maître Garnault avec toute ma reconnaissance"). Il s'agit sans doute d'André Garnault (1901-1983), avocat à la cour d'appel de Paris dès 1925 et médaillé de la Résistance.

 Oeuvre cessible.  Montant : 1200 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Assistant de Rodin dans sa jeunesse, Charles Despiau est, avec Aristide Maillol, l'un des grands sculpteurs de tradition classique au XXe siècle.

 

(Cf chez Christie's) 

R.

Louis-Marie Désiré Lucas ( 1869-1949)




Village de Provence, huile sur panneau, monogrammée "D L" en bas à gauche, format à vue 28 par 31, 5 cm. Non daté, non titré. Encadré.

DOS : une inscription manuscrite au crayon sur une ancien papier d'encadrement : "Désiré-Lucas (Louis-Marie)"  et une étiquette sur le peintre présentant le résultat de six ventes en hdv en 1998 et 1999.

S'agirait-il des Baux-de-Provence ?

Oeuvre cessible.  Montant :  1300 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Louis-Marie Désiré-Lucas est né en 1869 à Fort-de-France d'un père breton. Une bourse de la ville de Brest lui permet d'entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1891.  Là, il suit les cours de William Bouguereau. Influencé par la peinture de Rembrandt, Vermeer et Paul Cézanne, il travaille par séries de tableaux en peignant les mêmes sujets, avec des gammes chromatiques différentes selon l'état de la lumière. Ses envois aux salons d’artistes peintres sont remarqués.

Un tableau de Désiré-Lucas de 1886, Jeune Ouessantine  (musée des Beaux-Arts de Brest), est remarqué par Gustave Moreau qui conseille son auteur : « Vous n’êtes pas fait pour la peinture d’imagination, la nature seule est votre grand livre ; quittez Paris, retournez à la campagne ».  Et Désiré-Lucas suit ces conseils avisés, gagnant la Bretagne, Vannes en 1899, Douarnenez en 1907.

En 1901, l’État achète au peintre  Le Bénédicité, son premier tableau, conservé au Musée d’Orsay puis L’homme des champs en 1903. Dans les années 1920, Désiré-Lucas  recherche une autre lumière dans le Midi, puis en Espagne et en Italie.
Élu à l’Académie des beaux-arts (Institut de France) en 1943, Désiré Lucas voit son talent d’artiste français reconnu en France comme à l’étranger. Il participe à des expositions avec Maurice Denis, Matisse, Cottet et bien d’autres. L'artiste meurt en 1949 à Douarnenez

L'huile La Procession (1909) est désormais présentée au Musée des beaux-arts de Quimper.


R.

Paul Guiramand (1926--2007)






Femme aux bouquet de fleurs, huile sur toile, format type 30 F (72 par 91 cm à vue),  sbd "Guiramand", non daté et non titré. 

DOS : Aucune inscription au dos, hormis une étiquette d'un ancien encadreur parisien (1964-2009)  : "Encadreur J. M. Rapp, 40 rue Poussin, 75016 Paris". Châssis à clés.

Oeuvre cessible.  Montant :  3500 e. 

C.


Qui est l'auteur ?

Natif de Saint-Quentin, le picard Paul Guiramand (1926-2007) est un peintre et graveur français de la Nouvelle École de Paris. Disciple du graveur Maurice Mourlot, du peintre Maurice Brianchon (1899-1979) et du peintre Art déco Jean Dupas à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Guiramand reçoit le premier grand Prix de Rome en 1952. En 1957, il reçoit le prix Malborough et celui de la Biennale de Menton. En 1958, le musée d'art moderne de Mexico l'expose. Sa figuration tutoyant l'abstraction est familière du salon Comparaisons durant quatre décennies et est exposée à travers le monde : Chicago dès 1963, Tokyo dès 1968, Osaka dès 1970, Kobé, Moscou, Séoul, New York, Saporo. Le conservatoire national supérieur de musique conserve une décoration murale signée Guiramand.  Le critique d'art Pierre Cabanne a établi trois monographies dont un catalogue raisonné de son œuvre.

vendredi 3 novembre 2023

Michel Bertrand dit Miguel Alcala ( 1940-2023)

Michel Bertrand dit Miguel Alcala  (1940-2023) est un peintre et dessinateur français des XXe et XXIe siècles.

Natif de Roanne (Loire), Michel Bertrand vit et travaille dans sa ville natale.  Disons-le tout de go : Alcala est un grand dessinateur qui sera redécouvert. Admis en faculté de médecine, il s'oriente rapidement vers l'art, étudiant les arts plastiques à l'atelier Corlin (Paris) dès 1959.

Ses thèmes de prédilections sont de plusieurs ordres : l'Andalousie et son cortège de figures du flamenco comme du monde des gitans ; le nu féminin ; et enfin le sarcastique où son trait frise le génie dans la caricature.

Dès 1962, Michel Alcala découvre l'Andalousie. C'est un choc artistique. Dès lors, chaque année, il y rejoint la communauté gitane. En 1987, les éditions Filipacchi sortent le beau livre La Flamenco et les Gitans, dessins de Miguel Alcala, textes de Alfonso Eduardo Perez Orozco (1940-2021), journaliste et critique musical au journal espagnol El Pais. Depuis son ouverture en 2006 par sa fondatrice et danseuse étoile Cristina Hoyos, une salle du Museo del Baile Flamenco de Séville (Espagne) est consacrée en permanence à l'oeuvre flamenco de Michel Bertrand (une cinquantaine de dessins et cinq gouaches).

En ce qui concerne sa production de nus d'un réalisme expressionniste, essentiellement féminins, son trait fougueux d'une exceptionnelle vivacité n'est pas sans rappeler ceux des Weisbuch et autres Buzelli. "Le corps humain est un support artistique intemporel et universel, écrit Miguel Alcala. Il permet toutes les formes d'interprétation et de renouvellement possible, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, tout en passant par Rubens, Modigliani, Camille Claudel, Picasso et tant d'autres. Le nu a un sens sacré. Mes modèles ne sont pas des nymphettes sinon des femmes accomplies qui prennent des poses naturelles. Je voudrais qu'on les sente palpiter." En 1993, l'artiste créé le marathon du nu à Mably (Loire), évènement artistique qu'il anime  jusqu'en 2020. Il anime également des stages de dessin d'après modèles vivants au Musée des Beaux-Arts de Roanne.

Enfin, il peint de grandes oeuvres flamboyantes, généreuses en couleurs et personnages, dans l'esprit du sarcastique James Ensor, dans l'esprit des anciens Flamands, de Dado, de Bosch.  Dans cette même veine, il réalise des compositions où abondent une humanité foisonnante.

Enfin, sculpteur, l'artiste pratique la taille directe.

Vers 1980, le Musée Joseph Déchelette à Roanne consacre une exposition à l'artiste.

Miguel Alcala participe à la 3ème Biennale de Séville en 1990.

Il expose à l'écomusée des Monts du Forez à Usson-en-Forez (Loire)  de novembre 2005 à mars 2006.

En Allemagne, la Pasinger Kulturfabrik de Munich de lui consacre une exposition personnelle en 2007.

En 2009, le Musée des Beaux-Arts de Roanne achète trois dessins de nu de Miguel Alcala.

Une monographie sur l'artiste sort chez Archambault en 2011  : "Miguel Alacala : dessins, peintures".

En 2014-2015, l'Opéra National de Lyon consacre une exposition à Miguel Alcala, intitulée Los Flamencos. Durant cinq décennies, il a "dessiné flamenco" sur le vif.

En mars-septembre 2019, son oeuvre figure dans l'exposition Muséalies au musée Joseph Déchelette de Roanne.

Michel Bertrand disparait le 9 mars 2023, laissant une veuve, Mité ; le maire de Roanne Yves Nicolin rend hommage à l'artiste dont l'atelier de la rue Charles de Gaulle est un fervent lieu artistique. Attristés, les membres de l'atelier Alcala travaillent désormais au château de Beaulieu à Riorges (Loire). Comme son aîné Jean Puy, Michel Bertand dit Miguel Alcala marque la vie artistique de son territoire.































dimanche 17 septembre 2023

Théodore Appleby (1923-1985)



Gouache sur papier, format à vue 8 par 12 cm, monogrammé "T A" en bas à droite.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste. 

C.

 

 Qui est l'auteur ?

Theodore Franklin Appleby dit parfois Ted Appleby (1923-1985) est un peintre américain du XXe siècle.

En 1947, Appleby s'installe au Mexique durant un an pour y étudier la peinture murale à San Miguel de Allende. Après un séjour  aux États-Unis, il s'installe en 1949 à Paris où il rejoint une communauté d'artistes américains expatriés, se liant d'amitié avec ses compatriotes Sam Francis et Jackson Pollock, exposant abondamment en France avec le premier, notamment au Musée des Beaux-Arts de Tours, de Rouen, de Nantes, au Musée d'Art Moderne de Paris aussi.  Comme sa future épouse, il fréquente régulièrement l'atelier de Fernand Léger. 

Répondant à l'appel du célèbre artiste André Lhote dans le journal Combat pour sauver le village d'Alba-la-Romaine (Ardèche), Appleby et sa femme - l'artiste Hope Manchester (1907-1976) - acquièrent une maison dans le village en 1950. Il y fréquente Stanley Hayter, Jean Bertholle et Jean Le Moal. L'artiste expose alors au "Salon de Réalités Nouvelles"  de 1950 à 1961 et au "Salon d'Automne" en 1953 et 1954.

De 1953 à 1961, Appleby participe à des expositions collectives à Lisbonne (Musée d'Art Contemporain), Chicago, Leverkusen (Allemagne), Düsseldorf (au Kunstmuseum), Londres et Paris (Musée d'Art Moderne). 

Il a également trois expositions personnelles remarquables  : Studio Facchetti, Paris (1956) ; Martha Jackson Gallery, New York (1957) ; Centre culturel américain, Paris (juin 1959) ; Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, en 1960. 

En novembre 1956, le célèbre historien de l'art Pierre Restany écrit l'article  « Appleby au Studio Facchetti », dans la revue Prisme des Arts (Paris). Alors, Michel Seuphor évoque  aussi Appleby dans son Dictionnaire de la peinture abstraite. En janvier 1957, Appleby reçoit la médaille de bronze et le prix Norman Wait Harris lors de la 62nd American Exhibition of Painting and Sculpture de l'Art Institute of Chicago. Il participe à l'exposition « Post Picasso Paris » de la Hanover Gallery de Londres en juin-juillet 1957, en 1958 au Carnegie Museum of Art à Pittsburg, à l'exposition « 20 Peintres Américains, 20 Peintres Français » au Centre culturel américain à Paris en 1959, au Musée National d'Art Moderne à Paris en juillet 1959,  à « Expressions aujourd'hui » (Unesco) au Château de Lunéville en 1960, au Centre culturel américain à Paris en 1961 ("Artistes américains en France 1860/1961") et à l'exposition "14 artistes américains" au Smithsonian Institute à Washington en 1961-1962.

Appleby meurt à Montélimar (Drôme) en 1985, neuf ans après la disparition de son épouse à Alba-la-Romaine, où elle repose. 

Après la mort d'Appleby, la galerie Atlantic le présente à New-York en 1988 et 1990. En 2011, l'artiste est présentée au Los Angeles Art Show. En 2021, Appleby figure dans l'exposition "United States of Abstraction" au Musée d'Art de Nantes (1801), puis au Musée Fabre à Montpellier. En avril-juillet 2023, Appleby est présent dans l'exposition collective "Artistes d'Alba-la-Romaine, 1950/1955" au château de Vogüé.

Des oeuvres de Appleby sont présentes dans les collections publiques : MoMa, department of painting and sculpture,  à New-York ; Musées royaux des beaux-arts de Belgique, avec Composition Verte (1958).

C.





Anonyme







Trace de monogramme en bas à droite du verso.

Composition au violoncelle,  huile sur toile, format à vue 89 par 116 cm, trace de monogramme en bas à droite.

Oeuvre non cessible.