Bienvenue sur ce petit blog consacré à ma passion pour la peinture. Pour tout contact : galeriebeauxarts@yahoo.com Bonne visite. (Les notices relèvent du droit d'auteur, merci.)
jeudi 5 octobre 2017
lundi 2 octobre 2017
Frédéric Deshayes
Frédéric Deshayes (1883-1970) est un peintre et lithographe
français du XXe siècle.
Originaire de Corse, il gagne Paris à son adolescence.
En 1903, Deshayes étudie à l'Académie Julian à Paris avec les futurs
peintres Yves Alix, Roger de La Fresnaye, Robert
Lotiron et Henri Malançon.
Montmartrois, il réside au n°110bis de la rue
Marcadet.
Peintre et aquarelliste, il aborde tous les genres : portrait, figure, nature morte et paysage. Paysagiste, il brosse des motifs du Sud-Ouest, de Bordeaux, de La Rochelle, de Provence, de Menton, d'Italie et d'Algérie, du Nord (Gravelines),
de Normandie (Rouen, Étretat), de la vallée de l'Allier, de la Côte d'Azur, de Corse (Village corse, Salon d'automne 1923), des Pyrénées, du Pays Basque, des Iles Baléares, de Tunisie. Pour cela, il sillonne les sites, peignant sur le motif, adepte du pleinairisme.
Conduisant sa voiture en octobre 1925, il est victime d'un
accident de la route aux environs de Paris, lui causant de multiples
blessures : triple fractures du bassin, double fracture de la clavicule
droite.
Deshayes a dessiné des
cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins.
Bibiographie
Les Lettres parisiennes, « Supplément consacré
au Salon d'automne », gravures sur bois par Jacques Risler, Otto van
Rees et Frédéric Deshayes, cinquante exemplaires numérotés sur papier Ingres
d'Arches, n°8, 1er janvier 1920.
Frédéric Deshayes, Provence, dix dessins en portfolio
illustré, deux cents exemplaires numérotés sur papier Hollande Van Gelder,
Éditions Lamotte et Boinot, 1934.
Textes recueillis par Marcel Charpaux, Les à-propos de la loterie, illustrations de Frédéric Deshayes, Loterie nationale, 1950.
Expositions collectives
Salon des artistes français, dès 1911,
Salon des indépendants, dès
1911.
Salon d'automne, sociétaire en 1920. Exposé en 1931.
Salon des Tuileries, Paris, dès 1926.
Salon des Peintres de la Mer, Paris, janvier 1926.
Salon de l'Essor, Dijon, 1933.
Galerie Louis Carré, 219 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris, juillet 1926, septembre 1926.
Galerie Sélection, 60, boulevard Maslherbes, Paris, mars 1930, mars 1931 (avec Fernand Herbo).
Galerie Breteau, Paris, 1942 : Quelques contemporains du cubisme -
Les peintres Louis Charlot, Frédéric Deshayes, Charles Jacquemot, Pierre
Ladureau, Raymond Renefer, Marcel Roche, Edmond Sigrist, Jules
Zingg ; le sculpteur Robert Wlerick.
Galerie Daunou, Paris, mai-juin 1944. (avec deux autres peintres)
Expositions personnelles
Galerie Eve Adam, boulevard de Clichy, Paris, mars 1924.
Galerie Art Contemporain, boulevard Raspail à Paris, mars 1927, mars 1928.
Galerie Marcel Bernheim, 2 bis rue Caumartin à Paris, février 1930, février 1931.
Galerie Druet, 20, rue Royale à Paris : mars 1927, octobre 1929, novembre 1932, novembre 1934, novembre 1936.
Galerie Allard Malesherbes, 20, rue des Capucines, Paris, février 1944.
Réception critique
« Ses toiles sont
bâties par la couleur même, puissante, lumineuse : une synthèse
simplificatrice, des formes ordonnées selon une optique très personnelle, un
chaos de ligne claires... » écrit Gérald
Schurr.
« Ses toiles sont
composées de lignes franches qui délimitent des couleurs vives, donnant aux
formes une simplification synthétique. » - Dictionnaire
Bénézit.
"Frédéric Deshayes, nature fine, cligne des yeux à la lumière, mais sait en suggérer à merveille les successives modulations. Chaque nouvelle exposition de Deshayes lui conquiert une sympathie de plus en plus justifiée.", écrit Claude Roger-Marx en 1927 dans La Renaissance de l'Art français.
"Sous le couvert d'un classicisme savant, Deshayes garde une personnalité très marquante. L'art de Deshayes monte avec une sûreté qui ne saurait mentir." estime le critique C.J. Gros dans Paris-Midi en mars 1927.
"Frédéric Deshayes est toujours le peintre délicat et plus que jamais sensible aux harmonies de la nature. Que ce soient les paysages provençaux ou les petits villages de la vallée de la Cure, ses toiles doucement enthousiastes, à la fois puissantes et concentrées, sensibles et raisonnables, sont l'oeuvre d'un grand peintre. Tant que Deshayes saura garder cet équilibre de l'esprit et du coeur, il sera digne de toute admiration. Je le crois un des seuls de cette génération à pouvoir donner aussi simplement une telle impression de solidité et d'achèvement. ", estime Bernard Colrat en mars 1928.
"Deshayes expose un ensemble de toiles harmonieuses, pensées et équilibrées qui ajouteront encore à sa réputation de coloriste. C'est de l'art très fin, très pur, très honnête qui s'impose par sa bonhomie" note L'Oeil de Paris en 1928.
"Ses natures mortes nous donnent une mesure plus complète du chemin que le peintre parcourt. Le talent de Deshayes suit une ligne ascendante. La pâte est bonne et riche. Rien de secret dans cette éclosion qui s'extériorise. " note C.J. Gros dans Paris-Midi en décembre 1929.
"Toujours délié, nuancé, Deshayes excelle à traduire les plus légères variations d'une ambiance. Tout cela demeure, dans sa transposition, oeuvre de peinture." estime Charles Fedgal dans La Semaine de Paris en 1931.
"C'est un pas de plus - et d'importance - dans la carrière d'un peintre qui sait ce qu'il veut et dont les manifestations sont de qualité." note L'Oeil de Paris en février 1931 à propose de l'exposition chez Bernheim.
Collections publiques en France
Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre ; Musée des beaux-arts
de La Rochelle, La Tour de la Chaîne, huile sur toile ; Musée
du Luxembourg, Paris ; Musée
Ernest-Cognacq, Saint-Martin-de-Ré ; Musée d'art moderne et contemporain
de Strasbourg
Collections publiques à l'étranger
Musée d'art moderne
d'Istanbul, Musée des beaux-arts de Boston, Institut d'art de
Chicago, Cincinnati
Art Museum, Museum of Modern Art, New York.
dimanche 1 octobre 2017
Louis-Edouard Garrido (1893-1982)
Louis-Edouard Garrido, huile sur panneau de bois, format à vue, signé en bas à droite.
Oeuvre cessible. Estimation : 1200 e.
SM.
Qui est l'auteur ?
Louis-Edouard Garrido (1893-1982)
Peintre impressionniste attaché à la Normandie, conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen et directeur de l'école des Beaux-Arts de Caen, Garrido est le premier maître de l'expressionniste Jack Mutel (1935-2016) et du peintre officiel de la marine Roland Lefranc (1931-2000). Ses oeuvres sont appréciées et recherchées, notamment dans l'Ouest de la France.
Peintre impressionniste attaché à la Normandie, conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen et directeur de l'école des Beaux-Arts de Caen, Garrido est le premier maître de l'expressionniste Jack Mutel (1935-2016) et du peintre officiel de la marine Roland Lefranc (1931-2000). Ses oeuvres sont appréciées et recherchées, notamment dans l'Ouest de la France.
samedi 30 septembre 2017
Martine Gayet
Tourangelle formé à l'école des Beaux-Arts de Tours, Martine Gayet (1930-2010) explore avec sensibilité le domaine floral, conférant à ses compositions des tonalités heureuses, claires et colorées. Peintre du bonheur et de la lumière, de cette lumière qui dissout les formes, elle expose durant deux décennies dans son atelier-galerie de la plage de l'Ecluse à Dinard, jouxtant la galerie Daniel Besseiche.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
Pierre-Jean Poitevin
Pierre-Jean Poitevin (1889-1933) est un peintre et graveur du XXème siècle.
Né à Châtellerault (Vienne) en juillet 1889, fils du professeur de physique au lycée Charlemagne Joseph Poitevin, Pierre-Jean Poitevin est formé à la peinture comme à la sculpture à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris. Le peintre et illustrateur Marcel Baschet, grand prix de Rome 1883 et auteur du célèbre Claude Debussy (1884), est l'un de ses maîtres. Dès 1909, il expose au Salon des Indépendants. Reporter dessinateur dans la grande presse, du Petit Parisien à L'illustration, il pratique aussi l'huile, le pastel comme l'aquarelle. De 1912 à 1919, il sert sous les drapeaux. Résidant sur l'île Saint-Louis après la guerre, il expose également rue Saint-Honoré à Paris comme à Bruxelles. En 1919, il illustre Le Miroir Concave Georges Courteline. Il illustre également Paris Vécu de Léon Daudet. Il expose régulièrement au Salon des Artistes Français dès 1921 - il en devient sociétaire - et enseigne le dessin à l'école ABC. En janvier 1927, il expose à la Galerie Georges Petit, au 8, rue de Sèze. Attaché culturel à l'ambassade de France, il meurt prématurément à Bucarest en 1933, laissant en Roumanie une partie de son œuvre prolifique, une veuve, Jeanne née Maynau, et deux filles, Danièle et Anne-Marie (1920). En octobre 1933, le spécialiste de Huysmans Gabriel-Ursin Langé publie une plaquette sur l'œuvre du peintre disparu. Son trait réaliste est remarquable. En mai-septembre 2012, Poitevin est exposé au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de l'exposition collective 1917.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
Né à Châtellerault (Vienne) en juillet 1889, fils du professeur de physique au lycée Charlemagne Joseph Poitevin, Pierre-Jean Poitevin est formé à la peinture comme à la sculpture à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris. Le peintre et illustrateur Marcel Baschet, grand prix de Rome 1883 et auteur du célèbre Claude Debussy (1884), est l'un de ses maîtres. Dès 1909, il expose au Salon des Indépendants. Reporter dessinateur dans la grande presse, du Petit Parisien à L'illustration, il pratique aussi l'huile, le pastel comme l'aquarelle. De 1912 à 1919, il sert sous les drapeaux. Résidant sur l'île Saint-Louis après la guerre, il expose également rue Saint-Honoré à Paris comme à Bruxelles. En 1919, il illustre Le Miroir Concave Georges Courteline. Il illustre également Paris Vécu de Léon Daudet. Il expose régulièrement au Salon des Artistes Français dès 1921 - il en devient sociétaire - et enseigne le dessin à l'école ABC. En janvier 1927, il expose à la Galerie Georges Petit, au 8, rue de Sèze. Attaché culturel à l'ambassade de France, il meurt prématurément à Bucarest en 1933, laissant en Roumanie une partie de son œuvre prolifique, une veuve, Jeanne née Maynau, et deux filles, Danièle et Anne-Marie (1920). En octobre 1933, le spécialiste de Huysmans Gabriel-Ursin Langé publie une plaquette sur l'œuvre du peintre disparu. Son trait réaliste est remarquable. En mai-septembre 2012, Poitevin est exposé au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de l'exposition collective 1917.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
C.
John Milne Donald (1819-1866)
John Milne Donald (1819-1866) est un peintre écossais du XIXe siècle.
The head of Loch Lomond, 1860.
Né à Nairn ou à Inverness vers 1819 (entre 1816 et 1821, naissance non enregistrée), fils de Thomas Donald et de Ann Milne mariés dans la paroisse St Nicholas à Aberdeen le 24 mars de la même année, John Milne Donald grandit à Glasgow où il devient apprenti peintre de chevaux. Son parcours académique demeure pour autant un mystère. Après un court séjour parisien vers 1840, puis après une période de quatre années comme restaurateur de tableaux à Londres, Donald revient à Glasgow en 1844 afin de peindre des paysages. A Londres, il s'est lié d'amitié avec le banquier, poète et mécène des arts Samuel Rogers (1763-1855) dont le salon accueille la plus brillante société et qui l'incite à accomplir son rêve, lui commandant notamment deux toiles. Puis Donald se marie le 4 mars 1849 à Glasgow avec Mary Bredie, née à Glasgow, de deux ans sa cadette. Tous deux ont une première fille, Ellen. En 1851, la petite famille réside au 11 Killermont Street à Glasgow.
Si ses premiers travaux tendent à suivre la tonalité sombre de l'école hollandaise, ses paysages ultérieurs acquièrent davantage de luminosité sous l'influence d'Horatio McCulloch (1805-1867). Comme le paysagiste écossais James Docharty (1829-1878), il peint quasi-exclusivement à l'huile et pratique un peu l'aquarelle. Chacune de ses huiles est brillamment composée. Observateur attentif de la nature, connu pour la précision des détails observés, peintre naturaliste dans la tradition de McCulloch et de Sam Bough (1822-1878), Donald développe un style très personnel et intéressant au fil de ses sujets, principalement les rivières et les vallées autour de Glasgow, les Highland comme les Lowland. Donald est le chantre des pentes et des montagnes escarpées, des troupeaux de moutons et des routes brisées. En 1861, le peintre et sa famille, dont ses trois enfants, résident au village de Rhu (Row) à l'est du Gare Loch dans le County of Dunbartonshire. Alors, en précurseur du pleinairisme des impressionnistes, il peint en extérieur, apprenant ainsi le métier au futur peintre de marine Colin Hunter (1841-1904), lui donnant de précieux conseils, l'encourageant.
Homme discret, d'un caractère réservé même qui dessert son talent, il a exposé à la Royal Scottish Academy, à la Royal Glasgow Institute of Fine Arts, deux fois à la Royal Academy à Londres et une fois à la British Institution, Institution Britannique existante de 1805 à 1867 à Londres ; de fait, il expose localement à Edimbourgh comme à Glasgow et vit de la vente de ses toiles à prix modeste. Le 23 septembre 1865, il perd son épouse Mary âgée de 46 ans, laquelle meurt de tuberculose à West Princes Street en Helensburgh. Lui-même meurt prématurément d'épilepsie à l'âge de 47 ans le premier juillet 1866 au Gartnavel Royal Lunatic Asylum de Glasgow. Leur seul fils et également artiste, Tom William Donald, meurt en janvier 1883 à l'âge de 29 ans. Tous trois reposent au Sighthill Cemetery à Glasgow où un monument commémore l'artiste.
Bien qu'appréciée de son vivant par un cercle restreint d'amateurs, son œuvre de paysagiste a une influence considérable dans la promotion de l'art de la peinture de paysage, particulièrement en Ecosse, notamment auprès des jeunes artistes de la côte est. Après sa mort, son œuvre méconnue est découverte et sa cote est considérablement réévaluée.
S'il demeure cependant un artiste sous-estimé, il est présent dans nombre de musées, par 16 œuvres précisément dans les collections publiques des musées du Royaume-Uni ( Art UK) : Scottish National Gallery, National Trust for Scotland, Glasgow Museums, Hunterian Art Gallery (University of Glasgow), Dundee Art Galleries and Museums, Inverness Art Gallery and Museum, Paisley Museum and Art Galleries, etc. Il est également présent à la National Gallery of Canada ( Continental Galleries of Fine Art).
Le paysagiste écossais Alexander Duff Robertson (1819-1866) et le graveur écossais James Struthers Stewart (1791-1863) ont chacun réalisés un portrait de John Milne Donald, conservés à la National Galleries of Scotland
En 2017, l'universitaire irlandais Fintan Cullen évoque le peintre dans son Essays on Irish and Scottish art and culture visual.
John Milne Donald signe ses oeuvres "JBM Donald" auquel il ajoute "RSA". RSA signifie Royal Scottish Academy, un institution fondée en 1819 et à laquelle il appartient, tout comme McCulloch, élu en 1838.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
The head of Loch Lomond, 1860.
Né à Nairn ou à Inverness vers 1819 (entre 1816 et 1821, naissance non enregistrée), fils de Thomas Donald et de Ann Milne mariés dans la paroisse St Nicholas à Aberdeen le 24 mars de la même année, John Milne Donald grandit à Glasgow où il devient apprenti peintre de chevaux. Son parcours académique demeure pour autant un mystère. Après un court séjour parisien vers 1840, puis après une période de quatre années comme restaurateur de tableaux à Londres, Donald revient à Glasgow en 1844 afin de peindre des paysages. A Londres, il s'est lié d'amitié avec le banquier, poète et mécène des arts Samuel Rogers (1763-1855) dont le salon accueille la plus brillante société et qui l'incite à accomplir son rêve, lui commandant notamment deux toiles. Puis Donald se marie le 4 mars 1849 à Glasgow avec Mary Bredie, née à Glasgow, de deux ans sa cadette. Tous deux ont une première fille, Ellen. En 1851, la petite famille réside au 11 Killermont Street à Glasgow.
Si ses premiers travaux tendent à suivre la tonalité sombre de l'école hollandaise, ses paysages ultérieurs acquièrent davantage de luminosité sous l'influence d'Horatio McCulloch (1805-1867). Comme le paysagiste écossais James Docharty (1829-1878), il peint quasi-exclusivement à l'huile et pratique un peu l'aquarelle. Chacune de ses huiles est brillamment composée. Observateur attentif de la nature, connu pour la précision des détails observés, peintre naturaliste dans la tradition de McCulloch et de Sam Bough (1822-1878), Donald développe un style très personnel et intéressant au fil de ses sujets, principalement les rivières et les vallées autour de Glasgow, les Highland comme les Lowland. Donald est le chantre des pentes et des montagnes escarpées, des troupeaux de moutons et des routes brisées. En 1861, le peintre et sa famille, dont ses trois enfants, résident au village de Rhu (Row) à l'est du Gare Loch dans le County of Dunbartonshire. Alors, en précurseur du pleinairisme des impressionnistes, il peint en extérieur, apprenant ainsi le métier au futur peintre de marine Colin Hunter (1841-1904), lui donnant de précieux conseils, l'encourageant.
Homme discret, d'un caractère réservé même qui dessert son talent, il a exposé à la Royal Scottish Academy, à la Royal Glasgow Institute of Fine Arts, deux fois à la Royal Academy à Londres et une fois à la British Institution, Institution Britannique existante de 1805 à 1867 à Londres ; de fait, il expose localement à Edimbourgh comme à Glasgow et vit de la vente de ses toiles à prix modeste. Le 23 septembre 1865, il perd son épouse Mary âgée de 46 ans, laquelle meurt de tuberculose à West Princes Street en Helensburgh. Lui-même meurt prématurément d'épilepsie à l'âge de 47 ans le premier juillet 1866 au Gartnavel Royal Lunatic Asylum de Glasgow. Leur seul fils et également artiste, Tom William Donald, meurt en janvier 1883 à l'âge de 29 ans. Tous trois reposent au Sighthill Cemetery à Glasgow où un monument commémore l'artiste.
Bien qu'appréciée de son vivant par un cercle restreint d'amateurs, son œuvre de paysagiste a une influence considérable dans la promotion de l'art de la peinture de paysage, particulièrement en Ecosse, notamment auprès des jeunes artistes de la côte est. Après sa mort, son œuvre méconnue est découverte et sa cote est considérablement réévaluée.
S'il demeure cependant un artiste sous-estimé, il est présent dans nombre de musées, par 16 œuvres précisément dans les collections publiques des musées du Royaume-Uni ( Art UK) : Scottish National Gallery, National Trust for Scotland, Glasgow Museums, Hunterian Art Gallery (University of Glasgow), Dundee Art Galleries and Museums, Inverness Art Gallery and Museum, Paisley Museum and Art Galleries, etc. Il est également présent à la National Gallery of Canada ( Continental Galleries of Fine Art).
Le paysagiste écossais Alexander Duff Robertson (1819-1866) et le graveur écossais James Struthers Stewart (1791-1863) ont chacun réalisés un portrait de John Milne Donald, conservés à la National Galleries of Scotland
En 2017, l'universitaire irlandais Fintan Cullen évoque le peintre dans son Essays on Irish and Scottish art and culture visual.
John Milne Donald signe ses oeuvres "JBM Donald" auquel il ajoute "RSA". RSA signifie Royal Scottish Academy, un institution fondée en 1819 et à laquelle il appartient, tout comme McCulloch, élu en 1838.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
C.
Paul Ambille
Paul Ambille (1930-2010)
Elève de Raymond Legueult, le peintre Paul Ambille reçoit un grand Prix de Rome de peinture en 1955 et, de fait, séjourne à la Villa Médicis à Rome. Il est également peintre Officiel de la Marine en 1993 et président de la Fondation Taylor en 1995. Le Museum Of Modern Art ( MOMA) de New-York conserve l'une de ses toiles.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
R.
Séverin de Rigné
Séverin de la Ville de Rigné dit "Séverin de Rigné" (1914-1989) est un peintre et graveur français du XXème siècle.
Né le 4 décembre 1914 à Agen, fils de l'écrivain Raymond de la Ville de Rigné, ce descendant d'Adolphe Monod et neveu de l'explorateur du Sahara Marcel Augiéras passe son enfance en Alsace où il découvre la peinture par le peintre de la Renaissance Hans Holbein exposé au musée de Bâle. Il est reçu premier à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1935. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l'âge de 17 ans, il y étudie jusqu'à ses 25 ans. Son talent est remarqué au Salon des Artistes français qui lui décerne une médaille d'argent (Prix Eugène Thirion) en 1939, puis une médaille d'or. Lauréat du prestigieux prix de la Casa de Velazquez 1940 (Madrid, 19ème promotion des beaux-arts), comme André Chochon, il peut se rendre en Espagne du fait de la guerre. Durant la "drôle de guerre", de mars à mai 1940, il est à Arcis-sur-Aube où il croque sept camarades du 6 ème régiment du génie. Cerné par les Allemands après la Bataille de France, il est fait prisonnier, puis s'évade. Demeurant clandestinement dans le Périgord sous l'Occupation, il multiplie figures, croquis et portraits. A la Libération, il regagne Paris et obtient un prix de Rome en gravure en taille-douce et est logiste pour le prix de Rome de peinture. Il perd son épouse en 1947. Il n'est pensionnaire de la Casa de Vélasquez à Madrid en tant que peintre-graveur qu'en 1948 et 1949, durant dix mois, tout comme le peintre Robert Savary (1920-2000). Sur le plan pictural, celui qui qualifie son style de "néo-figuratif" demeure attaché à l'Espagne. "J'aime l'Espagne, terre de vérité. J'aime les maîtres espagnols, précurseurs de l'art moderne contemporain. Pablo Picasso, parmi eux, continue les traditions. " dit-il en mai 1955, interviewé à Constantine où il enseigne alors le dessin au lycée moderne des garçons. On doit des paysages (Midi, Alsace, Aquitaine, Dordogne, Espagne, Algérie) comme des nus à celui qui déclare apprécier Pierre Bonnard, Valloton, Amédée de la Patellière parmi les peintre de l'Ecole de Paris et Goya, Zurbaran, Greco, Velasquez parmi les anciens. Peintre également orientaliste, il a notamment pour élève la coloriste constantinoise Simone Stracke (1904-1996). En 1960, sa fille Viviane épouse le romancier et peintre François Augiéras. En 1966, de Rigné est l'invité d'honneur d'une exposition de gravure à la bibliothèque municipale de Mulhouse. Le peintre disparaît le premier novembre 1989 à Paris.
Séverin de Rigné est présent dans les collections publiques françaises, notamment celle de l'Etat ( notamment par l'achat d'une huile sur toile intitulée nature morte en 1945), de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, du Centre Georges Pompidou ( fonds Marc Vaux).
Né le 4 décembre 1914 à Agen, fils de l'écrivain Raymond de la Ville de Rigné, ce descendant d'Adolphe Monod et neveu de l'explorateur du Sahara Marcel Augiéras passe son enfance en Alsace où il découvre la peinture par le peintre de la Renaissance Hans Holbein exposé au musée de Bâle. Il est reçu premier à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1935. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l'âge de 17 ans, il y étudie jusqu'à ses 25 ans. Son talent est remarqué au Salon des Artistes français qui lui décerne une médaille d'argent (Prix Eugène Thirion) en 1939, puis une médaille d'or. Lauréat du prestigieux prix de la Casa de Velazquez 1940 (Madrid, 19ème promotion des beaux-arts), comme André Chochon, il peut se rendre en Espagne du fait de la guerre. Durant la "drôle de guerre", de mars à mai 1940, il est à Arcis-sur-Aube où il croque sept camarades du 6 ème régiment du génie. Cerné par les Allemands après la Bataille de France, il est fait prisonnier, puis s'évade. Demeurant clandestinement dans le Périgord sous l'Occupation, il multiplie figures, croquis et portraits. A la Libération, il regagne Paris et obtient un prix de Rome en gravure en taille-douce et est logiste pour le prix de Rome de peinture. Il perd son épouse en 1947. Il n'est pensionnaire de la Casa de Vélasquez à Madrid en tant que peintre-graveur qu'en 1948 et 1949, durant dix mois, tout comme le peintre Robert Savary (1920-2000). Sur le plan pictural, celui qui qualifie son style de "néo-figuratif" demeure attaché à l'Espagne. "J'aime l'Espagne, terre de vérité. J'aime les maîtres espagnols, précurseurs de l'art moderne contemporain. Pablo Picasso, parmi eux, continue les traditions. " dit-il en mai 1955, interviewé à Constantine où il enseigne alors le dessin au lycée moderne des garçons. On doit des paysages (Midi, Alsace, Aquitaine, Dordogne, Espagne, Algérie) comme des nus à celui qui déclare apprécier Pierre Bonnard, Valloton, Amédée de la Patellière parmi les peintre de l'Ecole de Paris et Goya, Zurbaran, Greco, Velasquez parmi les anciens. Peintre également orientaliste, il a notamment pour élève la coloriste constantinoise Simone Stracke (1904-1996). En 1960, sa fille Viviane épouse le romancier et peintre François Augiéras. En 1966, de Rigné est l'invité d'honneur d'une exposition de gravure à la bibliothèque municipale de Mulhouse. Le peintre disparaît le premier novembre 1989 à Paris.
Séverin de Rigné est présent dans les collections publiques françaises, notamment celle de l'Etat ( notamment par l'achat d'une huile sur toile intitulée nature morte en 1945), de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, du Centre Georges Pompidou ( fonds Marc Vaux).
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