samedi 30 septembre 2017

Adrian Buba

Adrian Buba (1953-) est un peintre  des écoles roumaines et françaises des XXe et XXI e siècles.

Né à Caransebes, une petite ville à l'ouest de la Roumanie, le 8 juin 1953, Adrian Buba 'adonne à la peinture dès sa jeunesse. Puis il est formé à l'Université Nationale d'Art à Bucarest (Institut d'Arts Plastiques Nicolae Grigorescu) dont il sort diplômé en 1976, major de sa promotion précisément. Dès lors, et ce jusqu'en 1980, il est  conservateur au Musée National d'Art à Bucarest. En 1979, il obtient le prix national de peinture en Roumanie. Cette même année, en décembre 1979,  la Galeria Orizont de Bucarest publie une petite monographie après ses expositions en 1978 et 1979 : "Adrian Buba".   Artiste parmi les plus en vue de la nouvelle génération en Roumanie, il gagne l'Allemagne en 1980, puis s'installe en France en 1981. Depuis, il vit et travaille à Paris. En 1981, il participe cependant à la constitution d'une association de six artistes internationaux,  "Die Gruppe", à Leonberg (Allemagne), avec Bunsen, Fabritius, Fleishmann, Markos, Mendler.  En 1981-1982, il fait un séjour à la Cité des Arts à Paris, laquelle l'expose en 1982.  De même, en 1984, la nationalité française lui est accordée. En 1983, il obtient le Prix d'Art Sacré au XIIIe Prix International d'Art Contemporain de Monte-Carlo. En 1984, il participe à l'exposition collective de "Die Gruppe" sur l'Esplanade de la Défense avec cinq autres peintres. Depuis 1976, Buba expose dans de nombreux pays, essentiellement en Europe (Allemagne, Belgique, Suisse dès 1984, Pays-Bas dès 1992, Italie),   mais aussi au Maroc dès 1984 comme en Chine. En 1992, il est exposé à la Galerie du Sénat à Paris. En 1994, Buba est exposé au Musée de Saint-Paul-de-Vence. En 1994 et 1995, la galerie Albion l'expose à Cannes.  Entre 1993 et 2014,  la Galerie Sievi l'expose sept fois à Berlin. En 2008, le cabinet Jeantet et associés (avenue Kléber à Paris XVIe) organise une exposition personnelle du peintre pour la première fois. Le Musée d’Art de Ningbo (Chine) l’expose également de juin à décembre 2014 dans le cadre de l'exposition d'art contemporain européen avec trois autres artistes. Le commissaire d'exposition est le galeriste  Bruno Massa ( Paris/ New-York).  En 2012, le journaliste Antoine Elzière consacre une monographie à Adrian Buba. Cette même année, il participe à une exposition sur "Roumanie, Peinture contemporaine" à La Cité Internationale des Arts à Paris. En octobre 2017, la galerie Joseph, rue de Turenne au cœur du Marais à Paris, expose Buba (commissaire d'exposition Victoire Partouche). Marquée par l'empreinte de Francis Bacon, son œuvre présente un espace plastique oscillant entre abstraction et figuration suggestive, entre une fougueuse gestuelle et une construction, entre contrôle et mouvement. Il travaille à l'acrylique comme à l'huile. Outre de nombreuses collections privées à travers le monde, sa signature est présente dans des collections publiques, tant en Roumanie, en Chine (Ningbo) qu'en France (Fond National d'Art Contemporain). Depuis 1984, sa toile Centaure acquise en 1981 par le Fond National d'Art Contemporain (Cente National des Arts Plastiques) est déposée dans les collections du Ministère des Affaires Etrangères français à Paris.  Adrian Buba compte parmi ses admirateurs l'acteur américain Robert de Niro, visiteur d'une exposition parisienne en 2017."Un célèbre acteur américain, De Niro, a découvert avec ravissement  quelques œuvres de Buba dans une galerie d'art. C'est pourquoi il est arrivé à Paris, pour voir l'exposition parisienne du peintre roumain, achetant certaines de ses œuvres. De Niro et Buba se sont entretenus en vieux amis et on bu une coupe de champagne en discutant de l'art" écrit la presse roumaine en juin 2017.

René Huyghe (1906-1997) de l’Académie française, ancien conservateur en chef du musée du Louvre et président du conseil artistique des Musées Nationaux, écrivait à  Jacques Chirac, à propos du peintre: « J’ai été frappé par la qualité de ses œuvres qui me semblent marquer une étape importante de l’art moderne. Il a concilié, en effet, une certaine apparence figurative avec les libres bénéfices de l’art abstrait… »






 
 

 

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