jeudi 25 novembre 2021

André Alexandre Verdilhan

 André Alexandre Verdilhan (1881-1963) est un peintre français du XXe siècle.

Frère cadet de Louis-Mathieu Verdilhan (1875-1928), le Marseillais André Verdilhan est formé à l'école des Beaux-Arts de Marseille où il se distingue particulièrement en sculpture. En juillet 1903, il reçoit le prix de l'école avec éloges, dans la section modèle vivant.  Il étudie ensuite à Paris auprès du sculpteur italien Filippo Colarossi. En 1906 et 1911, il présente divers bustes au Salon des Indépendants, puis des masques de 1910 à 1914. En juin 1908, son buste représentant Verlaine est inauguré à Allauch. Dès 1913, ses toiles et sculptures sont exposées au Salon d'automne et dans des galeries parisiennes  : Parade du cirque Valat (1914) et Pêcheurs d’oursins (1920). 

Sa renommée dépasse alors celle de son frère Louis-Mathieu. En mai-juin 1914, il expose à Bruxelles avec d'autres artistes du Salon des Indépendants de Paris. En avril 1917, il participe à l'exposition collective Les Peintres de la Mer au 4 avenue de l'Opéra à Paris, cotoyant Delacroix, Monet, Courbet, Lautrec, Seurat, etc. En 1918, le peintre expose sept vues de Marseille, Toulon et le Havre à "l'Exposition des Peintres de la Mer" au musée de peinture de Rouen.

La fédération des syndicats maritimes s'adresse à lui en 1913 pour réaliser un monument célébrant les victimes de la mer ; en avril 1914, la maquette est exposée avec succès chez Lorenzy-Palanca rue Canebière. Le 16 juillet à la Blancarde, un banquet Verdilhan organisé par la fédération honore le sculpteur et peintre. Ce projet abandonné pendant la première guerre mondiale sera repris par le Comité marseillais de la marine marchande. André Verdilhan réalise donc un groupe en bronze, le monument aux héros et victimes de la mer qui se trouve derrière le Palais du Pharo à Marseille et sera inauguré le 14 juillet 1923. 

En 1920 à la galerie Stenman, il participe à une exposition d'art français en Finlande, ce avec Van Dongen, Signac, Lhote, Bonnard, Degas, Delacroix.

En 1921, André Verdilhan réside au 10 rue des Beaux-Arts à Paris comme au 4 rue Lanthier à Marseille. A Paris, il résida aussi au 10 rue des Canettes.

En 1926, il participe à une exposition de groupe à la galerie Varenne au 21  rue de Varenne, notamment avec Utrillo, Camoin, Vlaminck. En novembre 1926, son envoi au Salon d'Automne fait la Une du journal Le Rappel. Cete même année, il illustre le roman Hermine Gilquin de Gustave Geffroy. En 1927, il expose à la Galerie Dalpayat, en Limousin.

En février 1928, Abel Bonnard estime que l'envoi du peintre (Une marchande de coquillages) au Salon d'Automne est l'une de ses meilleures toiles.

En 1929, le Mercure de France estime qu'"André Verdilhan peint fort bien les bas-quartiers de Marseille et leur picaresque population.".  En 1930, il participe au Salon des Indépendants.

André Verdilhan est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le 13 février 1931.

En mai 1932, il est exposé au Musée de Nîmes avec Calbet, Seyssaud, Gaussen, Montagné, Nozal.

Cette même année 1932, André Verdihan participe à une exposition de groupe à la Galerie Charpentier, rue du faubourg Saint-Honoré, ce avec Dauchez, Seyssaud, Lucien Simon, Van Dongen,  Zingg. 

Le 8 octobre 1936, il est nommé peintre officiel de la Marine, tout comme Chapelet, Sévellec, Lacombe, Creston, et participe à la décoration du paquebot Normandie.  

En 1938, il expose des santons provençaux à la Galerie du Balcon, rue des Beaux-Arts à Paris.

En avril 1940, il expose Rade de Toulon au Palais de Chaillot au Salon 1940. 

En mars 1943, l'exposition des peintures et sculptures d'André Verdilhan est un succès chez Jouvène au 39 rue Paradis à Marseille. "André Verdilhan est l'un des plus grands peintres de l'école provençale, il est un magicien de la couleur."

Après 1945, il se consacre aux natures mortes et paysages. Ainsi, en 1945-1947, il forme le peintre Albert Pesché.  En octobre 1947, Les Lettres françaises remarquent l'envoi de Verdilhan au Salon d'Automne.

En 2007, les frères Verdilhan sont mis à l'honneur au Palais des Arts à Marseille.

Le peintre est présent dans les collections publiques : musée des Beaux-Arts de Rouen  avec Mouette au-dessus des flots (1917) ; musée de la Grande Guerre à Vincennes ; musée Regards de Provence à Marseille ; Collection Loro-Ville de Roquevaire.






Delphin Enjolras

 Delphin Enjolras (1865-1945) est un peintre des XIX e et XXe siècles.




Ardéchois, Enjolras étudie  à l'École de décoration de la Ville de Paris, puis à l'École des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève du peintre Gérôme. Dès 1890, il présente ses oeuvres au Salon. Portraitiste de l'aristocratie et des élégantes établi sur la Riviera, il s'impose comme un peintre et pastelliste intimiste de la Belle-Epoque. Celui qui est surnommé le "peintre des reflets" devient sociétaire aux Artistes français dès 1901.




Son oeuvre est présente dans les collections publiques : Avignon :
Marseille, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCem) ;
Le Puy en Velay.














Christophe Ronel

 Christophe Ronel est un peintre français des XXe ey XXI siècle.

Professeur agrégé d'arts plastiques, le rouennais Christophe Ronel a adopté avec bonheur le style initié par le peintre d'art brut Robert Tatin pour poursuivre une oeuvre féconde, au dessin baroque et au chromatisme puissant.



vendredi 19 novembre 2021

Joël Dabin

 Joël Dabin (1933-2003) est un peintre du XXe siècle.

 Peintre abstrait originaire de Loire-Atlantique et formé à l'école des Beaux-arts de Nantes de 1951 à 1955, Dabin expose dès 1956 chez Bourlaoüen à Nantes et  intègre le Groupe ”Demain” avec les peintres Arlette Le More, Carré, Monique Journod, Paul Ambille et Alex Berdal.

En 1975, il est nommé  Sociétaire du Salon d’Automne à Paris. Puis, en 1982, il reçoit une  Médaille d’or du Salon des Artistes Français. D'autres prix accompagnent sa carrière : Prix Burby en 1986 au Salon de la Marine, au Musée de la Marine à Paris ; Prix Renée Béja en 1994 au Salon d’automne ; Prix Maxime Juan en 1998 au Salon de la peinture à l’eau et du dessin.

En France, Dabin expose dans nombre de galeries : Maigh Davaud et Vanuxem à Paris, Triade à Barbizon, Fondation Taylor à Paris, Art Comparaison à Paris et la Baule, Much et Moyon-Avenard à Nantes,  Galerie du Château à Noirmoutier, Saint-Hubert à Lyon, Europa à Strasbourg, Arpe à Cannes, Corinne Lemonnier au Havre, Martine et Paul Laner à Beaune, Galerie Des Amis des Lettres à Bordeaux, Musée Gauguin et Faré Manihi, Papeete, à Tahiti...

La renommée de Dabin est internationale. À l'étranger, il expose abondamment : Waddington Gallery et Moss Gallery, Montréal au Canada, The University Museum, Carbondale, Illinois aux États-Unis, Nolan Rankin Galleries, Houston, Texas aux États-Unis,  Phillips Galleries, Palm Beach aux États-Unis, Musées de Ciudad Juarez et de Chihuahua au Mexique, Galerie Sievi, Berlin en Allemagne, Estruriarte Venturina, Toscane en Italie, Galerie Lenten, Epse aux Pays-Bas, Singer Museum, Laren aux Pays-Bas, Galerie du Pauw, Wassenaar aux Pays-Bas, Galerie Latour, Martigny en Suisse,  Galerie Cohard, Genève en Suisse, Fondation la Vidonnée Riddes, Valais en Suisse, Galerie Annie, Crans Montana en Suisse.

Dabin réalise des peintures murales, notamment en 1993  à la Faculté de Chirurgie dentaire de Nantes et en  2000 à l'Université de Nantes.

Son oeuvre est présente dans divers musées : Musée Utrillo-Valadon à Sannois, Musée vendéen à Fontenay-le-Comte, Musée d'Arts à Nantes, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d’Olonne.

La Fondation Taylor à Paris a créé un Prix Joël Dabin dès 2016.



 




jeudi 18 novembre 2021

Jean-Julien Lemordant

 Julien-Louis Lemordant dit  Jean-Julien Lemordant  (1878-1968) est un peintre français du XXe siècle.

Né à Saint-Malo en 1878 d'un père maçon et d'une ménagère, Jean-Julien Lemordant est un des peintres emblématiques de la Bretagne au XXe siècle. Il étudie la peinture dès 1892 à Rennes puis en 1897 à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, notamment à l’atelier de Léon Bonnat où il rencontre Georges Braque, Othon Friesz, Raoul Dufy. Il se lie alors d'amitié avec Mathurin Méheut.  En 1902, Lemordant décroche le convoité Prix Chenavard décerné par l'Institut.

Puis résidant successivement à Pont-Aven, à Doëlan, à Saint-Guénolé où il a son petit atelier sur les rochers, à Penmarch, Lemordant assimile la leçon de l'école de Pont-Aven et des fauves pour inventer son propre langage pictural  tout en puissance, fougue, mouvement et couleur.

En février 1905, la Galerie Barthélémy présente une exposition individuelle des toiles de Lemordant au 52 rue Laffitte à Paris. Dès 1906 et 1907, Lemordant parrainé par Charles Cottet et Lucien Simon expose au Salon d'Automne. Les critiques Gustave Geffroy et André Salmon saluent alors son talent. 

En 1906, le jeune peintre reçoit commande du propriétaire de l'hôtel de l'Epée à Quimper : la décoration de la grande salle à manger (Le Pardon, Le Quai, Le Port, Ramassage du Goémon, Dans le vent, Contre le vent, Phare d'Eckmühl, La Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie). Peint entre 1906 et 1909, rencontrant un succès considérable,  ce décor de 60 m² contribue à la grande notoriété du peintre et est présenté depuis 1993 au Musée des Beaux-Arts de Quimper, en 1993. En décembre 1908, la Galerie Devambez à Paris consacre une exposition à Lemordant.
En 1913 et 1914, il réalise aussi le décor du plafond de la grande salle de l'Opéra de Rennes, puis la guerre bouleverse sa jeune carrière de jeune peintre prometteur.  Lemordant peint une grande fresque pour la salle du Syndicat des Pêcheurs à Boulogne-sur-Mer, puis il peint quatre grands panneaux décoratifs pour le Syndicat des Pêches à Paris. En 1914, il peint trois des quatre saisons pour la maison d'un particulier à Douai.

Incorporé lors de la Première guerre mondiale, le "Fauve de Bretagne" croque cette Grande guerre avec puissance, énergie et expressionnisme si bien que le surnom de "Goya breton" lui est attribué. Victime de guerre deux mois après la mobilisation, il est récupéré par les militaires et les politiques. Blessé plusieurs fois puis fait prisonnier par les Allemands, Lemordant est devenu aveugle. Au-delà de la dramatique cécité qui émaille sa vie d'artiste,  Lemordant marque durablement la peinture bretonne par sa figuration enlevée.

En 1917, Charles le Goffic consacre une étude au peintre.  En avril 1917, l'exposition Lemordant à la galerie parisienne Guérault est inaugurée par le président de la République Poincaré. Cette même année, Susan Hannah MacDowell Eakins (1851 - 1938) peint un portrait de lui, aujourd'hui conservé au Chrysler Museum of Art.

Puis le sous-lieutenant Lemordant se mue ne conférencier. Durant six mois, il sillonne les Etats-Unis pour y promouvoir l'art français. Au printemps 1919, la Yale University présente une exposition de ses dessins et huiles, puis les Gimpel and Wildenstein Galleries à New-York, toujours en 1919.   Cette même année, le Carnegie Insitute à Pittsburg décrète une annuelle "Journée Lemordant" consacrée à la France et au peintre héroïque. En décembre 1919, André Tardieu remet la rosette d'officier de la légion d'Honneur à Lemordant. En février 1920, le Museum of Fine Arts accueille une exposition des huiles de Lemordant à Saint-Louis. En 1921, la ville de Rennes et son maire, Janvier, l'accueille au cours d'un "banquet Lemordant". En mars 1922, les Bretons de Paris fêtent le peintre au Trocadéro. La sculpture de la main de Lemordant, oeuvre d'Hoffman, est conservée au Cedar Rapids Museum (USA).

De 1927 à 1931, il fait édifier par l'architecte Jean Launay au 48 avenue du Parc Montsouris à Paris (XIVe)  sa vaste et moderniste Villa-Atelier, notamment dotée de deux ateliers. En juin 1931, il réside au 31 Boulevard Port-Royal à Paris.

C'est en 1935 que Lemordant aurait recouvré la vue. En 1937, son « œuvre de guerre 1914-1918 » - une suite de grands lavis expressionnistes élaborés après guerre - est exposée au musée de la Guerre au château de Vincennes.

En 1967, le musée des Beaux-Arts de Rennes lui consacre une exposition. C'est à Paris que Lemordant disparait en 1968, victime des suites d'une intoxication aux gaz lacrymogènes du joli mois de Mai 68. En 1993, le Musée des Beaux-Arts de Quimper lui consacre une nouvelle rétrospective. Il figure également dans une exposition collective du Musée de Pont-Aven en 2017.

Son oeuvre est aujourd'hui présente dans divers musées :  Musée des beaux-arts de Quimper, Musée départemental breton  à Quimper, Musée des Beaux-Arts de Rennes, Musée des Beaux-Arts de Brest, Musée des Jacobins à Morlaix, Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, Fond National d'Art Contemporain, Musée National d'Art Moderne à Paris (Centre Georges Pompidou), Musée Léon Dierx à Saint-Denis (La Réunion), Moma à New-York,  Brooklynn Museum toujours à New-York, Cleveland Museum of Art (USA),  British Museum à Londres.

Rennes, Nantes, Brest, Tinténiac commémorent son oeuvre par un nom de rue.




 











mercredi 10 novembre 2021

Lucien Genin

 Lucien Genin (1894-1953) est un peintre français du XXe siècle.

Formé à l'école des Beaux-Arts de Rouen puis aux Arts Déco à Paris, ce Rouennais de naissance se fixe dès 1919 à Montmartre où il se lie avec Gen Paul et Max Jacob, puis à Saint-Germain des Près en 1936.  En 1929, la galerie Tempo expose Genin rue Laffitte à Paris. Primé en 1932 par l'Art Institute of Chicago, Genin décrit inlassablement la Ville-Lumière et les Parisiens en peintre attachant à la touche fougueuse et aux couleurs vives appréciées du critique André Warnod. En mai 1936, il expose avec Gen Paul à la Grande Chaumière. Ce peintre sincère de l'école de Paris qui est immortalisé par le photographe Robert Doisneau est commémoré par un rétrospective rue de Seine dès 1954. Académicien et historien de l'art, Maurice Rheims collectionnait Lucien Genin, figure de l'école de Montmartre, tout comme Paul, Valadon, Utrillo.


 




lundi 8 novembre 2021

Maurice PERROT

Maurice PERROT (1892-1974) dit Maurice F Perrot, Maurice François Perrot au civil,  est un peintre, graveur et lithographe français du XXe siècle.

Né le 22 janvier 1892 à Verneuil-sur-Seine (Seine-et-Oise), fils du maire de la localité, Maurice Ferdinand Perrot se forme à l'école des Beaux-Arts de Paris, notamment dans les ateliers de l'orientaliste Gabriel Ferrier et du peintre d'histoire François Flameng, successeur de Bouguereau à l'Académie des Beaux-Arts. Il y acquiert une grande maitrise technique et un gout pour une peinture classique figurative.

Il participe à la Grande Guerre dont il ressort blessé.

Les oeuvres de ce virtuose, notamment ses nus pudiques et réputés,  sont exposées au Salon des Artistes Français. Il en devient sociétaire dès 1923, à l'âge de 25 ans et s'assure une belle clientèle grâce à son art du portrait. Excellent paysagiste, il livre également des paysages bretons, alsaciens et parisiens.

En mai 1930, il expose un Nu remarqué lors d'une exposition de groupe avec Pierre de Belay  à la Rotonde, la célèbre brasserie de Montparnasse. En août 1930, il participe à l'exposition de groupe des peintres de Montparnasse à La Baule, avec Grand-Carteret et Yan. La même année, il expose un Intérieur et un Nu  au Salon des Indépendants au Grand-Palais à Paris et y exposera à nouveau un Nu et une Etude  en 1932. 

En janvier 1931, il participe à une exposition de groupe des peintres de la commune libre de Montmartre en Alsace, avec Grand-Carteret, Cahours, Yan et Raingo-Pelouze.  En mai 1931, la galerie Dalpayrat à Limoges expose Perrot et Paul Morchain, tous deux médaillés des Artistes Français.

En janvier 1932, il participe à une exposition de groupe à la célèbre galerie Georges Petit. Il expose aussi galerie Ecalle la même année. 

En mars 1933, il expose avec Moretti à la Galerie d'Art à Strasbourg.

En 1936, il expose encore, ce avec Devambez, à la prestigieuse Galerie Jean Charpentier au 76, rue du faubourg-Saint-Honoré à Paris, principale galerie parisienne après l'arrêt de la galerie Georges Petit en 1933. 

En février 1938, une exposition personnelle focalisée sur son travail à Equihen lui est consacrée à la Nouvelle Galerie d'Art à Lille.

Perrot réalise également des costumes et des décors de théâtre, notamment pour une pièce de Molière jouée  à la Comédie Française en 1939.

L'artiste dont l'atelier est situé au 130 boulevard Brune à Paris  initie son petit-fils, le peintre Antoine Vincent, à l'art pictural et influe également son petit-neveu, l'artiste Jean-François Maurice. 

En avril 1947, les Lettres Françaises notent que Perrot a réalisé les décors d'une pièce de Steinbeck, Nuits noires.

En 1960, Perrot expose à la Galerie Huffel à Colmar, avec Pierre Sturm et Léon Zeytline.

Il meurt le 29 septembre 1974 à Paris (et non en 1976 ou  1935 !).

Maurice François Perrot, dit Maurice F Perrot ou plus communément  Maurice Perrot dans la presse de  son temps n'a pas Ferdinand pour prénom.