La plage de Deauville, hst, format à vue par cm, signé "G. Balande" en bas à droite, annoté "Deauville".
Qui est l'auteur ?
Gaston Balande (1889-1971) est un peintre du XXe siècle.
Bienvenue sur ce petit blog consacré à ma passion pour la peinture. Pour tout contact : galeriebeauxarts@yahoo.com Bonne visite. (Les notices relèvent du droit d'auteur, merci.)
La plage de Deauville, hst, format à vue par cm, signé "G. Balande" en bas à droite, annoté "Deauville".
Qui est l'auteur ?
Gaston Balande (1889-1971) est un peintre du XXe siècle.
Encre sur papier, format à vue 20 par 30 cm, non signé, encadré. Illustration parue dans uen monographie de l'artiste.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
Derib est un dessinateur suisse de BD des XXe et XXIe siècles.
C.
Qui est l'auteur ?
Paul Gillon (1926-2011) est un dessinateur français des XXe et XXIe siècle.
Consacré par ses pairs, auteur d'une cinquantaine d'albums, le dessinateur de BD Paul Gillon reçoit ainsi le Grand Prix de la ville d'Angoulême en 1982, le Grand Prix RTL de la BD en 1986 et le Grand Prix Yellow Kid à Lucques (Italie) en 1998. Ses séries les plus renommées sont "13 rue de l'Espoir" (1959-1972, parution dans France-Soir, soit 1040 planches !), "Jérémie dans les îles" (4 tomes, 1973-1980), "Les naufragés du Temps" (10 tomes, 1974-1999), "La Survivante" (4 tomes, 1985-1991).
Antonio Segui (1934-2022) est un artiste argentin des XXe et XXIe siècles.
Qui est l'auteur ?
Paul Vogler (1853-1904) est un peintre impressionniste français.
Paul Vogler nait le 8 mars 1853 à Paris, fils d'un peintre. Peintre autodidacte de la seconde génération de l'impressionnisme, sans formation académique, Vogler est l'élève d'Alfred Sisley qu'il admire et dont il adopte la palette. Sisley agit comme mentor, conseillant certainement Vogler, par ailleurs ami intime du critique d'art Georges Aurier, défenseur de Gauguin et de Van Gogh.
Vogler se fixe à Pontoise, puis à Jouy-la-Fontaine, non loin de son ami Victor Vignon, un peintre impressionniste de la première génération.
Jouant avec les diverses lumières du jour, avec celles des saisons aussi, Vogler fixe nombre de paysages en France, principalement du Midi (Cassis, Marseille...), de Bretagne, des rives de la Seine (Paris, Argenteuil...) et de l’Oise (Eragny, Neuville, Pontoise...). .Très personnelle, simple et vigoureuse, sa technique lui permet de restituer la poésie de l'hiver, sa saison de prédilection. "Vogler possédait une aisance et une sensibilité dans sa peinture souvent remarquées par ses contemporains. Sa libre application de la couleur lui vaut une place dans les rangs des peintres paysagistes impressionnistes ; il eut de nombreux fervents admirateurs parmi les premiers collectionneurs de cette école."
En 1893, l'artiste gagne le département d'Ille-et-Vilaine et y fixe nombre de paysages. Et les expose à Paris. " A la Bodinière, j'ai noté les paysages et des intérieurs d'Ille-et-Vilaine, de M. Paul Vogler. J'ai déjà discerné chez lui un talent sûr, une sensibilité de vision particulière. L'an dernier, poursuit le critique Gustave Geffroy dans Le Journal en 1893, Paul Vogler montrait une série de paysages observés çà et là, en long et en large de la France, C'étaient des collines, des lisières de bois, des cours de rivières, des aspects de paysages rougis par le couchant. Or, j'observe cette année que M. Paul Vogler, qui a passé une saison dans la région d'Ille-et- Vilaine,. et qui en a rapporté des Champs, des Pommiers, des Intérieurs, un Battage en grange, des Fileurs de chanvre, s'est surtout occupé de construction et d'ethnographie ." Geffroy, un grand ami de Claude Monet.
En 1893 au théâtre Montparnasse à Paris, Vogler réalise les décors de Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck.
En janvier 1895, la Galerie Bernheim-Jeune présente une exposition personnelle de Paul Vogler, riche d'une quarantaine de toiles. "Paul Vogler expose chez Bernheim, rue Laffitte, 37 paysages (dont 3 ou 4 pastels), où la maîtrise de l’artiste s’affirme sans conteste. Paul Vogler est le peintre de la neige, sans soupçon de répétition et de monotonie. Plus généralement, Vogler est un paysagiste synthétique, comme l'est aussi le peintre Maufra, intuitif plus que narratif. Il choisit, il résume le caractère essentiel d'un paysage et, par ses traductions, il parvient à en exprimer l'âme. " écrit alors Le Journal des Artistes en avril 1895.
En 1896 à Paris, Vogler expose chez Le Barc de Bouteville, la galerie de la rue Le Pelletier. Le peintre s'avère un proche du galeriste qu'il seconde. "Vogler s'est gardé des conventions classiques, estime Bernard Lazare, car avant tout, c'est un indépendant, rebelle au joug des écoles ." En 1897, il participe à la quinzième exposition des impressionnistes chez Le Barc de Bouteville.
La galerie Ambroise Vollard expose Vogler à Paris de février à mars 1899. Il y expose avec Anquetin, Bonnard, Lautrec, Signac et Vuillard,
Le critique Lugné Poc porte un regard positif sur Vogler et inscrit son nom parmi plusieurs artistes qu'il admire aux côtés de Vuillard, Denis et Sérusier.
Vogler fait la Une de la revue Les Hommes d'aujourd'hui ( n° 418).
Paul Vogler meurt le 17 décembre 1904 à Verneuil-sur-Seine.
En 1905, Georges Bonnaud disperse nombre de ses oeuvres, selon Le Mercure de France. qui qualifie Vogler d'artiste l'un des plus réputés parmi les Impressionnistes".
En juin 1907 au 43 rue Laffitte à Paris, la Galerie Camentron présente une rétrospective individuelle de Paul Vogler. "Paul Vogler obtient ces effets avec sa palette, où le bleu domine, d'où le noir est rigoureusement banni et où se trouve toute la gamme des violets chromatiques, des notes adoucies et fondues, il y a là du talent, de la science et beaucoup de charme : cela plaît, intéresse, attire, retient et émeut." Parmi ses collectionneurs, figure le député de Paris Clovis Hugues.
En mai-septembre 2007 à Pontoise, Vogler est présent à l'exposition collective du Musée Tavet-Delacour : Les Peinres et l'Oise, ce dans le cadre de L'Impressionnisme dans la vallée de l'Oise.
PRESENCE EN COLLECTIONS PUBLIQUES :
Le Musée de Coulommiers possède une oeuvre de Vogler. Le Musée des Beaux-Arts de Caen conserve une huile sur toile (La gare d'Argenteuil, 38 par 55 cm, acquise en 1941). Une aquarelle de Paul Vogler est présente au Musée national d'art à Bucarest, Roumanie (Barque à vole à la mer ). Les Musées Royaux des Beaux-arts de Belgique possède un Paysage d'hiver de Paul Vokler; Une huile de Paul Vogler est présente dans les collections du Museum Kunsthalle Bremen en Allemagne.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
C.
C.
Qui est l'auteur ?
Victor Vignon (1847-1909) est un peintre impressionniste français.
Né le 25 décembre 1847 à Villers-Cotterêts (Aisne), fils d'un épicier de la localité, Victor Alfred Paul perd son père vers 1867. Pour subvenir à sa mère et à sa soeur, il peint désormais et commence à vendre ses oeuvres à vil prix à des boutiquiers, brocanteurs, bazars. Puis il devient l'élève de Camille Corot en 1869 avant d'être conseillé par le peintre Adolphe-Félix Cals,
Initialement, celui qui se mue en peintre paysagiste et graveur appartenant au groupe impressionniste travaille à Clamart, puis à Bougival et à La Celle-Saint-Cloud. Il déménage ensuite à Pontoise, puis à Jouy-le-Comte.
En 1874, il travaille à Honfleur avec Cals. De 1874 à 1876, le jeune peintre peint à Auvers-sur-Oise, entraîné par ses aînés Camille Pissarro, Armand Guillaumin et Paul Cézanne. "À cette époque, écrira l'influent critique d'art Théodore Duret, défenseur des impressionnistes, ami de Courbet et Manet, Cézanne vint résider à Auvers, où se trouvait déjà Vignon. Pissarro tout auprès, à Pontoise allait les retrouver. Ils formèrent ainsi un trio travaillant ensemble, causant de leur art, se communiquant leurs idées. Cézanne n'avait encore guère peint de tableaux qu'à l'atelier. Ce fut à Auvers, à côté de Pissarro et de Vignon, qui eux travaillaient depuis longtemps en plein air, qu'il se mit, avec la ténacité qui lui appartenait, à peindre des paysages directement devant la nature. Ce fut aussi à ce moment qu'il trouva son coloris tout à fait personnel. Il s'était avancé dans une voie qu'il n'avait pas encore parcourue, à l'exemple de ses deux amis, mais lorsqu'il eut développé sa gamme de tons, harmonieuse dans ce qu'on pourrait appeler la violence, les autres surent en profiter…" En 1878, il participe au Salon de Paris. Dès 1879, il participe à une exposition à Pau avec Boudin, Caillebotte, Cals et Sisley. De 1880 à 1886 à Auvers-sur-Oise, il loue à l'année une modeste ferme au hameau de Vermondois et vit avec sa femme, comme un paysan, en sabot. Heureux. Là, Vignon se lie aussi avec les frères Théo et Vincent van Gogh comme le docteur Paul Gachet. Dès lors, en 1880, Vignon participe à la 5e exposition des impressionnistes, une exposition collective qui se déroule au 10 rue des Pyramides à Paris.
Puis, en mai 1881, avec Mary Cassat, Degas, Forain, Gauguin, Guillaumin, Berthe Morisot, Pissarro, Raffaelli, Rouart, Tillot, Vidal et Zandomeneghi, Vignon participe à la sixième exposition des impressionnistes avec 15 toiles, au 35 boulevard des Capucines à Paris. En 1882, Vignon participe à la septième exposition avec autant de toiles que l'année précédente.
En 1884, la galerie Georges Petit organise une exposition Vignon.
En janvier 1886, Théo van Gogh achète un paysage de Vignon, Jeune fille dans les vignes, aujourd'hui dans les collections du Rijksmuseum Vincent Van Gogh. Enfin, en mai et juin 1886, Vignon qui a alors quitté Auvers pour Jouy-le-Comte participe à la huitième et dernière exposition des peintres impressionnistes, ce avec 19 toiles (Maison Dorée, aujourd'hui au 20, boulevard des Italiens et 1-3, rue Laffitte à Paris).
En mars et avril 1894, la galerie Bernheim-Jeune, fer de lance de la peinture impressionniste, organise une rétrospective Vignon."En une centaine de morceaux, écrit le journal Le Temps, paysages embrumés sur lesquels pèse lourdement un jour gris, paysageslégers et frais du printemps éclairés par un doux soleil, coins de falaises et coins de mer, le paysagiste Victor Vignon nous expose les diverses manières dont il a compris et rendu la nature, depuis 1872 jusqu'à l'heure présente." "A un groupe important de ses récentes productions, M. Victor Vignon a joint des toiles plus anciennes, qui permettent de se faire une idée très complète de son œuvre, l’une des plus intéressantes qu’ait données le groupe impressionniste." renchérit L'Intransigeant.
En 1895, Vignon qui réside alors à Aincourt, près de Pontoise, se rend à Paris. "Le peintre Victor Vignon est en ce moment à Paris, et les admirateurs de cet artiste si probe et si épris de la nature ont pu apprécier une belle série d'études et de paysages pris aux environs d'Aincourt, précise Gil Blas. Le peintre revient d'admirer,au musée Galliera, les belles œuvres de Corot, grand maître trop longtemps dédaigné qui encouragea ses débuts."
En avril 1897, il participe au Salon du Champ-de-mars avec Matisse.
Vignon est soutenu par de grands collectionneurs. Le père Martin, le marchand de la rue Laffitte, l'achète, tout comme il acquiert des Cals, Corot,Millet, Lépine, Sisley. "Mince, souffreteux, ce gentil garçon aimait la nature ; mais il se révélait de plus en plus impuissant à se défendre contre les canailleries de son marchand : le père Martin." écrit le critique Gustave Coquiot à propos de Vignon dans sa biographie de Vincent van Gogh (1923). En mai 1899, la collection du comte Armand Doria est vendue chez Georges Petit et compte 22 oeuvres de Vignon. L'année suivante, l'un des collectionneurs de Vignon, le célèbre Docteur Georges Viau, fait figurer une toile de Vignon à l'Exposition universelle. Grand collectionneur, ami de Corot, Stumpf possède quelque 150 toiles de Vignon, le critique Claude Roger-Marx trois tableaux. En 1903,le peintre Maxime Maufra achète une toile à Vignon, La Rivière. Parmi ses collectionneur, le critique Arsène Alexandre ; Gallimard père ; le polytechnicien et mécène Henri Rouart, ancêtre de l'académicien Jean-Marie Rouart ; le photographe Dachery ; Eugène Blot, trésorier de la Scociété des Amis du Luxembourg ; Personnaz ; Eugène Murer.
« Il serait de toute justice qu’à cet artiste si digne, de qui les tableaux dureront par la qualité du métier et la vérité du sentiment, on ne fît pas attendre trop longtemps de son vivant la place d’honneur que ses efforts, son abnégation, son grand talent, lui assurent, pour l’avenir, dans l’Ecole française" écrit Arsène Alexandre à l'occasion de l'exposition de 140 oeuvres de Vignon chez Georges Petit en mai 1900.
En avril 1901, la galerie Georges Petit présente une autre rétrospective Vignon. "Le nom de M. Victor Vignon n'a point encore la notoriété qu'aurait dû lui assurer son talent, tel qu'il apparaît en cette exposition. Les cent cinquante tableaux réunis chez Georges Petit montrent, en M. Victor Vignon, un amant passionné de la nature, impressionniste, certes, et qui a su se dégager des routines courantes." commente La Liberté du 11 avril 1901.
En 1903, la santé de Vignon est si détériorée qu'il ne peut plus peindre. Alors, en juin, une exposition est organisée pour palier à son handicap. Avec l'aide de Durand-Ruel et de Berhneim-Jeune, des oeuvres sont vendues à Drouot : des Besnard, Cézanne, Fantin-Latour, Lhermitte, Maufra, Monet, Pissarro, Renoir, Vuillard !
En 1906, 14 toiles de Vignon sont à noveau exposées à la Galerie Georges Petit. L'année suivante, la galerie. Durand-Ruel vend des oeuvres de Vignon issues de la collection Viau.
Sexagénaire, quasiment aveugle, Victor Vignon meurt le 15 mars 1909 à son domicile de Meulan (Seine-et-Oise). "La grève des postiers, écrit Le Figaro dans son édition du 23 mars, nous a empêchés d'apprendre en son temps la mort d'un peintre excellent, Victor Vignon, dont les obsèques furent célébrées samedi dernier, à Meulan. Victor Vignon, dont l'existence fut ignorée du public, n'aura même pas eu cette heure fugitive d'actualité qui fait comme une lueur de gloire sur le nom des méconnus. Victor Vignon peut se réclamer des grands peintres de jadis, qui avaient la sagesse de ne s'inventer point d'inutiles besoins."
L'année suivante, la fille de Berthe Morisot, Julie Manet-Rouart, obtient de Renoir une toile pour la vente organisée le 29 mai 1911 en faveur de la veuve de Vignon. Lors de cette vente comprenant 9 Vignon, les noms des oeuvres proposés sont à nouveau éloquents : Bonnard, Mary Cassatt, Maurice Denis, D'Espagnat, Flandrin, Morisot, Camille Pissaro, Renoir, Vuillard
L'oeuvre du peintre disparu a souffert du caractère discret de l'homme, ce d'autant qu'il s'est retiré précocément à la campagne pour peindre des paysages de petits formats, appréciant particulièrement les ciels lourds de nuage. En octobre 1922, Le Figaro littéraire revient sur le destin artistique de Vignon : " Qui réussira à faire apprécier à sa valeur l'admirable paysagiste Victor Vignon, qui vécut au même moment que les grands impressionnistes, eut autant de talent qu'eux, et sa personnalité très tranchée quoique spécialement délicate ? Victor Vignon était d'une modestie excessive, d'un caractère ombrageux, et demeurait, farouchement pauvre, à la campagne. C'en était plus qu'il ne fallait pour être vaincu dans la lutte pour la notoriété, malgré la protection d'amateurs aussi éclairés que le comte Doria et les. Rouart."
En 1927, Vignon est toujours exposé à Paris. "Avec Victor Vignon, écrit Emile Dacier dans La Revue de l'Art ancien et moderne, un classique sagement lumineux de l'impressionnisme, admirateur du divin Corot et de cet ingénieux Chintreuil, qui plaisait au goût tempéré de Sainte-Beuve, ami de Pissarro dont il suivit plus d'une fois les pas dans le sol humide des printemps aigres et la naïve intimité de la vie rustique, on revoit sans déplaisir, rue Jacques-Callot, un bon petit peintre de la campagne que son penchant pour les novateurs n'éloignait pas de nos lointains Salons du Palais de l'Industrie, où Renoir portraitiste parut jusqu'en 1890."
En 1930, il est présent dans une exposition collective (avec Boudin, Braque, Chagall, Corot, Daubigny, Derain, Dufy, Guillaumin, Gromaire, Isabey, Lebourg, Matisse, Lépine, Marquet, Pascin, Rouault, Utrillo, Vlaminck, Ziem !) à la Galerie de la Renaissance. "Victor Vignon, cet excellent peintre méconnu." note alors Arsène Alexandre dans Le Figaro.
En avril 1921, Bernheim-Jeune organise une exposition rétrospective posthume. En avril 1927 à Paris, la galerie Jacques Callot présente une nouvelle rétrospective, laquelle bénéficie d'un catalogue précédé d'un historique signé du critique Claude Roger-Marx. En 1938 à Amsterdam, le galerie Kunsthandel Huinck & Scherjon présente une autre exposition posthume : Victor Vignon, 1847-1909. En 2002, puis en 2007, le musée Tavet-Delacour à Pontoise présente d'autres expositions posthumes : Victor Vignon, 1847-1909.
"Victor Vignon a traduit la campagne avec un charme ému, qui touche profondément." conclue le Bénézit en 1939.
COLLECTIONS PUBLIQUES :
La signature de ce véritable peintre impressionniste est présente dans les collections publiques en France : Auvers-sur-Oise, Musée Daubigny ( avec la toile Maison fleurie à Auvers, acquis en 2021) ; Aix-les-Bains, musée Faure ; Bayonne, musée Bonnat-Helleu ; Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux ; Paris, musée d'Orsay (Chemin des Frileuses à Evecquemont, 1885, huile sur toile, 46 × 65 cm ; Paysage à Auvers-sur-Oise, maisons dans le vallon, vers 1880, huile sur toile, 33,5 × 41,5 cm. ) ; Reims, musée des beaux-arts. Et à l'étranger : Amsterdam, Pays-Bas, Rijksmuseum Vincent Van Gogh ; Sarrebruck, Allemagne, musée de la Sarre ; Copenhague, Danemark, Ny Carlsberg Glyptotek : (La Côte Saint-Nicolas à Auvers, 1883) ; Kunsthalle, Brême, Allemagne ; Washington, USA, National Gallery of Art ; USA, Reading Public Museum ( avec la toile Paysage d'été avec meule de foin) ; Utrecht, Central Museum (avec la toile Les Moissonneurs) ; New-York, USA, MET Museum (avec une gravure) ; New-York, Brooklyn Museum (avec une gravure) ; Tokyo, Japon, Artizon Museum (avec une gravure) ; Laren, Pays-Bas, Singer Museum (avec la toile L'été au village, Jouy) ; Baltimore, USA, Baltimore Museum of Art ( avec une palette de l'artiste et quatre toiles Nature morte avec oranges 33 par 41 cm, Paysage d'été, Vue d'un village de Normandie et Nature morte avec bouteilles et grappes ).
Yvette Alde est une peintre française du XXe siècle.
Qui est l'auteur ?
René Fumeron (1921-2004) est un peintre du XXe siècle.
Oeuvre cessible. Montant : faire offre réaliste.
C.
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Andrée Bordeaux-Lepecq (1910-1973) est une peintre française du XXe siècle.
Elève d'Othon Friesz à l'Académie de la Grande Chaumière, la Lavalloise Andrée Bordeaux-Le Pecq est influencée par Jacques Villon, Léopold Survage et Jean Bazaine.
Après guerre, elle figure dans nombre d'expositions, et obtient des récompenses comme peintre, graveur sur cuivre et cartonnier. Elle est nommé "Peintre de l'Air et de l'Espace" dès 1935. Elle expose à Bruxelles, Munich, Vienne, Genève, Florence, Rome, Ankara, Madrid, Barcelone, Dublin, Mexico, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Sao Paulo, Bangkok, Tokyo, et près d'une dizaine de villes des États-Unis dont New York.
Elle participe au Salon des artistes français, au Salon d'automne et au salon de Nika-Kaï à Tokyo.
Elle fonde le premier musée français d'art naïf (musée du Vieux-Château) à Laval. Elle devient sociétaire du salon de mai à Paris, et chargée de mission auprès de Jean Cassou, conservateur en chef du musée national d'art moderne et fondateur du musée d'art moderne de la ville de Paris. « Ce qui frappe dès le prime abord dans le tempérament de Bordeaux-Le Pecq, écrira Jean Cassou, c'est un air de franchise et de liberté. Cette artiste est ouverte aux impressions de la nature, toujours disposée à en accueillir l'immédiate et simple véhémence. Et comme elle est très peintre, très coloriste, elle sait qu'aux impressions directes doivent succéder les élaborations sur la toile, et c'est alors que commence ce qui pour sa conscience d'artiste est l'essentiel : la mise en œuvre de ces impressions, leur organisation ou désorganisation pour obtenir une image neuve singulière, et si distante du spectacle initial qu'elle rejoint les confins de l'abstrait. " En 1954, Andrée Bordeaux-le-Pecq est l'une des deux fondatrices du salon Comparaisons dont elle est élue présidente l'année suivante
Elle a aussi oeuvré pour le mobilier national (manufacture de Beauvais) et exécuté de nombre de cartons de tapisserie pour Felletin à Aubusson.
Elle commande sa maison-atelier à l'architecte Claude Parent qui l'édifie à Bois-le-Roi (Eure) de 1963 à 1965, édifice dont le Centre Georges Pompidou conserve les archives à Paris.
Natures mortes, scènes portuaires, paysages mexicains, scènes de neige, portraits, vues de Saint-Tropez, de Saint-Malo, de Paris, émaillent son oeuvre. Trois périodes segmentent sa production : une période réaliste, une période géométrique-cubiste et une période « peintre de la mer » légèrement abstraite et très colorée. « Une œuvre de coloriste sachant trier et organiser ses impressions pour aboutir à une composition qui, sous l'ordonnance, garde fraîche la sensation éprouvée devant un coin de nature. » écrira Gérald Schurr. Pierre Restany, Henry Galy-Carles, Raymond Cogniat, Jean-Jacques Lévêque, René Deroudille, Jean-Clarence Lambert et Jean Cassou ont aussi écrit sur elle.
COLLECTIONS PUBLIQUES :
Ses œuvres sont présentes dans nombre de musées, à Paris (Centre National d'Arts Plastiques, une demi-douzaine d'oeuvres acquises par l'Etat), Bordeaux ( Musée des Beaux-Arts, Achat de la Ville en 1963 ), Dieppe (Château-Musée, achat de la Ville en 1964), Toulon (Préfecture du Var, achat de l'Etat en 1947), Prayssac ( Mairie, Achat de l'Etat en 1953), Vienne, São Paulo, Téhéran, Reykjavik, Tel Aviv, Phoenix (Arizona), Mexico, Rio de Janeiro, Djakarta et Tokyo.