samedi 30 septembre 2017

Martine Gayet


Tourangelle formé à l'école des Beaux-Arts de Tours,  Martine Gayet (1930-2010) explore avec sensibilité le domaine floral, conférant à ses compositions des tonalités heureuses, claires et colorées. Peintre du bonheur et de la lumière, de cette lumière qui dissout les formes, elle expose durant deux décennies dans son atelier-galerie de la plage de l'Ecluse à Dinard, jouxtant la galerie Daniel Besseiche.

Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.


Réalité poétique







Anonyme, école du XIXème siècle

 
   



Oeuvre cessible.  Montant :  300 e.

SM.



      

Pierre-Jean Poitevin

Pierre-Jean Poitevin (1889-1933) est un peintre et graveur du XXème siècle.

Né à Châtellerault (Vienne) en juillet 1889, fils du professeur de physique au lycée Charlemagne Joseph Poitevin, Pierre-Jean Poitevin est formé à la peinture comme à la sculpture à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris. Le peintre et illustrateur Marcel Baschet, grand prix de Rome 1883 et auteur du célèbre Claude Debussy (1884),  est l'un de ses maîtres.  Dès 1909, il expose au Salon des Indépendants. Reporter dessinateur dans la grande presse, du Petit Parisien à L'illustration, il pratique aussi l'huile, le pastel comme l'aquarelle. De 1912 à 1919, il sert sous les drapeaux. Résidant sur l'île Saint-Louis après la guerre, il expose également rue Saint-Honoré à Paris comme à Bruxelles. En 1919, il illustre Le Miroir Concave Georges Courteline. Il illustre également Paris Vécu de Léon Daudet. Il  expose régulièrement au Salon des Artistes Français dès 1921 - il en devient sociétaire - et enseigne le dessin à l'école ABC. En janvier 1927, il expose à la Galerie Georges Petit, au 8, rue de Sèze. Attaché culturel à l'ambassade de France, il meurt prématurément à Bucarest en 1933, laissant en Roumanie une partie de son œuvre prolifique, une veuve, Jeanne née Maynau, et deux filles, Danièle et Anne-Marie (1920). En octobre 1933, le spécialiste de Huysmans Gabriel-Ursin Langé publie une plaquette sur l'œuvre du peintre disparu. Son trait réaliste est remarquable. En mai-septembre 2012, Poitevin est exposé au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de l'exposition collective 1917.



Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

C.


John Milne Donald (1819-1866)

John Milne Donald (1819-1866) est un peintre écossais du XIXe siècle.

    The head of Loch Lomond, 1860.

Né à Nairn ou à Inverness vers 1819 (entre 1816 et 1821, naissance non enregistrée), fils de Thomas Donald et de Ann Milne mariés dans la paroisse St Nicholas à Aberdeen  le 24 mars de la même année, John Milne Donald grandit à Glasgow où il devient apprenti peintre de chevaux. Son parcours académique demeure pour autant un mystère. Après  un court séjour parisien vers 1840, puis après une période de quatre années comme restaurateur de tableaux à Londres, Donald revient à Glasgow en 1844 afin de peindre des paysages. A Londres, il s'est lié d'amitié avec le banquier, poète et mécène des arts Samuel Rogers (1763-1855) dont le salon accueille la plus brillante société et qui l'incite à accomplir son rêve, lui commandant notamment deux toiles. Puis Donald se marie le 4 mars 1849 à Glasgow avec Mary Bredie, née à Glasgow, de deux ans sa cadette. Tous deux ont une première fille, Ellen. En 1851, la petite famille réside au 11 Killermont Street à Glasgow.
Si ses premiers travaux tendent à suivre la tonalité sombre de l'école hollandaise, ses paysages ultérieurs acquièrent davantage de luminosité sous l'influence d'Horatio McCulloch (1805-1867). Comme le paysagiste écossais James Docharty (1829-1878), il peint quasi-exclusivement à l'huile et pratique un peu l'aquarelle. Chacune de ses huiles est brillamment composée. Observateur attentif de la nature, connu pour la précision des détails observés, peintre naturaliste dans la tradition de McCulloch et de Sam Bough (1822-1878), Donald  développe un style très personnel et intéressant au fil de ses sujets, principalement les rivières et les vallées autour de Glasgow, les Highland comme les Lowland. Donald est le chantre des pentes et des montagnes escarpées, des troupeaux de moutons et des routes brisées. En 1861, le peintre et sa famille, dont ses trois enfants, résident au village de Rhu (Row) à l'est du Gare Loch dans le County of Dunbartonshire. Alors, en précurseur du pleinairisme des impressionnistes, il peint en extérieur, apprenant  ainsi le métier au futur peintre de marine Colin Hunter (1841-1904), lui donnant de précieux conseils, l'encourageant.
Homme discret, d'un caractère réservé même qui dessert son talent, il a exposé à la Royal Scottish Academy, à la Royal Glasgow Institute of Fine Arts, deux fois à la Royal Academy à Londres et une fois à la British Institution, Institution Britannique existante de 1805 à 1867 à Londres ; de fait, il expose localement à Edimbourgh comme à Glasgow et vit de la vente de ses toiles à prix modeste. Le 23 septembre 1865, il perd son épouse Mary âgée de 46 ans, laquelle meurt de tuberculose à West Princes Street en Helensburgh.  Lui-même meurt prématurément d'épilepsie à l'âge de 47 ans le premier juillet 1866 au Gartnavel Royal Lunatic Asylum de Glasgow. Leur seul fils et également artiste, Tom William Donald, meurt en janvier 1883 à l'âge de 29 ans. Tous trois reposent au Sighthill Cemetery à Glasgow où un monument commémore l'artiste.
Bien qu'appréciée de son vivant par un cercle restreint d'amateurs, son œuvre de paysagiste a une influence considérable dans la promotion de l'art de la peinture de paysage, particulièrement en Ecosse, notamment auprès des jeunes artistes de la côte est. Après sa mort, son œuvre méconnue est découverte et sa cote est considérablement réévaluée.
S'il demeure cependant un artiste sous-estimé, il est présent dans nombre de musées, par 16 œuvres précisément dans les collections publiques des musées du Royaume-Uni ( Art UK) :  Scottish National Gallery, National Trust for Scotland, Glasgow Museums, Hunterian Art Gallery (University of Glasgow), Dundee Art Galleries and Museums, Inverness Art Gallery and Museum, Paisley Museum and Art Galleries, etc. Il est également présent à la National Gallery of Canada ( Continental Galleries of Fine Art).
Le paysagiste écossais Alexander Duff Robertson (1819-1866) et le graveur écossais James Struthers Stewart (1791-1863) ont chacun  réalisés un portrait de John Milne Donald, conservés à la National Galleries of Scotland
En 2017, l'universitaire irlandais Fintan Cullen évoque le peintre dans son Essays on Irish and Scottish art and culture visual.




John Milne Donald signe ses oeuvres "JBM Donald" auquel il ajoute "RSA". RSA signifie Royal Scottish Academy, un institution fondée en 1819 et à laquelle il appartient, tout comme McCulloch, élu en 1838.









Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

C.

Paul Ambille

Paul Ambille (1930-2010)

Elève de Raymond Legueult, le peintre Paul Ambille  reçoit un grand Prix de Rome de peinture en 1955 et, de fait,  séjourne à la Villa Médicis à Rome. Il est également peintre Officiel de la Marine en 1993 et président de la Fondation Taylor en 1995. Le Museum Of Modern Art ( MOMA) de New-York conserve l'une de ses toiles.






Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

R.

Séverin de Rigné

Séverin de la Ville de Rigné dit "Séverin de Rigné" (1914-1989) est un peintre et graveur français du XXème siècle.

Né le 4 décembre 1914 à Agen, fils de l'écrivain Raymond de la Ville de Rigné, ce descendant d'Adolphe Monod et neveu de l'explorateur du Sahara Marcel Augiéras passe son enfance en Alsace où il découvre la peinture par le peintre de la Renaissance Hans Holbein exposé au musée de Bâle. Il est reçu premier à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1935. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l'âge de 17 ans, il y étudie jusqu'à ses 25 ans. Son talent est remarqué au Salon des Artistes français qui lui décerne une médaille d'argent (Prix Eugène Thirion) en 1939, puis une médaille d'or. Lauréat du prestigieux prix de la Casa  de Velazquez 1940 (Madrid, 19ème promotion des beaux-arts), comme André Chochon, il  peut se rendre en Espagne du fait de la guerre. Durant la "drôle de guerre", de mars à mai 1940, il est à Arcis-sur-Aube où il croque sept camarades du 6 ème régiment du génie. Cerné par les Allemands après la Bataille de France, il est fait prisonnier, puis s'évade.  Demeurant clandestinement dans le Périgord sous  l'Occupation, il multiplie figures, croquis et portraits. A la Libération, il regagne Paris et obtient un prix de Rome en gravure en taille-douce et est logiste pour le prix de Rome de peinture. Il perd son épouse en 1947. Il n'est pensionnaire de la Casa de Vélasquez à Madrid en tant que peintre-graveur qu'en 1948 et 1949, durant dix mois, tout comme le peintre Robert Savary (1920-2000). Sur le plan pictural, celui qui qualifie son style de "néo-figuratif" demeure attaché à l'Espagne. "J'aime l'Espagne, terre de vérité. J'aime les maîtres espagnols, précurseurs de l'art moderne contemporain. Pablo Picasso, parmi eux, continue les traditions. " dit-il en mai 1955, interviewé à Constantine où il enseigne alors le dessin au lycée moderne des garçons. On doit des paysages (Midi, Alsace, Aquitaine, Dordogne, Espagne, Algérie) comme des nus à celui qui déclare apprécier Pierre Bonnard, Valloton, Amédée de la Patellière parmi les peintre de l'Ecole de Paris et Goya, Zurbaran, Greco, Velasquez parmi les anciens. Peintre également orientaliste, il a notamment pour élève la coloriste constantinoise Simone Stracke (1904-1996). En 1960, sa fille Viviane épouse le romancier et peintre François Augiéras. En 1966, de Rigné est l'invité d'honneur d'une exposition de gravure à la bibliothèque municipale de Mulhouse.  Le peintre disparaît le premier novembre 1989 à Paris.
Séverin de Rigné est présent dans les collections publiques françaises, notamment celle de l'Etat ( notamment par l'achat d'une huile sur toile intitulée nature morte en 1945), de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, du Centre Georges Pompidou ( fonds Marc Vaux).












Vladimir Velickovic (1935 - )

Né à Belgrade en 1935, Vladimir Veličković est un peintre et graveur d'origine bulgare.
Après son prix de la Biennale de Paris (1965), il s'installe définitivement en France dès 1966 et est avec Dado l'un des  principaux peintres yougoslaves de France. Après sa révélation au grand public en 1967 par une exposition parisienne, il devient associé au mouvement de la figuration narrative. Veličković exprime la douleur et la violence de l'humanité. Ses thèmes récurrents sont des hommes ou des animaux aux corps confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes. Dès1972,  année où il représente  la Yougoslavie à la Biennale de Venise, il réalise des séries de peintures et de dessins inspirées des photographies de Muybridge, notamment les séries des Descentes (1989–1991) et des Crochets (1983–1991).  De 1983 à 2000, il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Depuis 2005, il est membre de l'Académie des Beaux-Arts et siège au fauteuil de Bernard Buffet. La signature de Veličković est présente dans les institutions majeures  : Centre Georges Pompidou, BNF à Paris, Musée National d'Art Moderne, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Moma à New-York, Musée d'art contemporain de Rio de Janeiro, bibliothèque du Congrès à Washington, fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, Stedelijk Museum à Amsterdam, Tate Gallery à Londres, Pinacothèque nationale à Athènes.





Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

C.




André Vignoles (1920-2017)

André Vignoles (1920- 2017)
Portraitiste, paysagiste, auteur de natures mortes,Vignoles est un grand représentant de la peinture figurative en France, rattaché au mouvement de la Jeune Peinture, de cette Nouvelle Ecole de Paris significative des années cinquante.
Le 5 août 1920, Vignoles nait à Clairac, Lot-et-Garonne. Dans les années 1940, il étudie la peinture en parrallèle de ses études, notamment auprès du peintre isérois Jules Flandrin, élève de Gustave Moreau et ami des Fauves. Admirant Picasso, Vignoles a une courte phase cubiste (1943-1945). En 1945, il se marie avec Raymonde Dubreuil dite Mony et va brièvement résider Nice, puis à Vallauris où il travaille la céramique tout en s'adonnant à sa passion de la peinture. Il rencontre alors Pierre Bonnard qui l'encourage, lui prodigue des conseils et l'incite à monter à Paris, ce que le jeune peintre fait dès 1946. Malgré son intérêt initial pour le cubisme dont il rejette désormais le caractère décoratif, il s'oriente vers la figuration, revient vers la nature dans un contexte artistique parisien alors porté vers l'abstraction. Il étudie à l'Académie libre de la Grande Chaumière comme au Louvre où il découvre les maîtres anciens, dont Le Gréco. Gagnant un voyage d'études financé par le gouvernement français, il part en Espagne, à Avila, Tolède et Madrid (Prado).




Depuis 1948, Vignoles est sociétaire du Salon d'Automne à Paris et en deviendra membre du jury. En 1949, il remporte une mention honorable au concours pour le prix Hallmark de peinture à la Galerie Wildenstein de New-York, prix remporté par Carzou cette année-là. Dès 1950, il devient membre du salon des Indépendants. Dès 1951, il expose au Salon des Jeunes Peintres, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il réside alors au 58 rue Daguerre à Paris. Exposant dans ce salon jusqu'en 1959, il en deviendra aussi membre du jury. En 1952, l'Etat fait une première acquisition, de l'une ses peintures. Les années suivantes, d'autres sont achetées par l'Etat (12 janvier 1953, 16 février 1959) comme par la Ville de Paris. En 1954, il remporte le Prix de la Cadière d'Azur.
En 1955, sa première exposition particulière est organisée à Paris à la galerie Monique de Groote, première d'une longue série d'expositions particulières à Paris comme à Londres (la galerie de renom Arthur Tooth and Sons (1842-1975), en 1958, mai 1961 et 1965) et New-York. En 1956, le peintre Gabriel Dauchot écrit Les Peintres heureux, recension et exposition des acquisitions dans les ateliers parisiens, dont celui de Vignoles, par Arthur Tooth ans Sons. En mars-avril 1958, Vignoles participe à l'exposition Peintres d'Aujourd'hui chez Arthur Tooth avec Buffet, Clavé, Pignon, Papart. En juin 1958, il est exposé à An Exhibition of French Pictures from the collection of Morton D. Oliphant, à la Central Library de Liverpool. En novembre 1960, la prestigieuse David B. Findlay Galleries (1870) expose Vignoles à New-York. Le critique d'art Raymond Charmet écrit le catalogue de cette exposition particulière (Cf bibliothèqe Kandinsky, Centre Georges Pompidou). En juin 1965, la galerie Arthur Tooth and sons organise une exposition particulière de ses peintures récentes à Londres.  Il participe également au Salon des Peintres Témoins de leur Temps (1951-1982) au Musée Galliéra à Paris.
En décembre 1971, il participe au International Festival of Art à Palm Springs, Californie. En août-septembre 1974, la Philipps Galleries expose Vignoles à Dallas (Texas) tandis que la Wally Findlay Galleries l'expose à New-York cette même année. En 1975, 1976 et 1977, la même galerie de Texas expose à nouveau le peintre. En 1979, la Wally Findlay Galleries réalise une nouvelle exposition particulière de Vignoles sur la 57th à New-York. Des œuvres de Vignoles sont aussi déclinées sous forme de lithographies chez Mourlot.




Dès juin-juillet 1980, la Wally Findlay Gallery réalise une exposition personnelle de Vignoles dans sa succursale parisienne.  Ces expositions particulières y sont renouvelées en 1983, 1985, 1988 et 1991. En 1992, il participe à De Bonnard à Baselitz, vingt ans d'enrichissements du cabinet des estampes à la Bibliothèque nationale de France. En 2013, le peintre est unanimement élu président d'honneur du Salon d'Automne, aux côtés de Monique Baroni, également présidente d'honneur à la suite de Carrière, Renoir, Rodin. Cette même année chez Eyrolles, la critique d'art Aude de Kerros évoque Vignoles dans L'Art caché : les dissidents de l'art contemporain. En février 2017 à Beverly Hills (Carlylle Galleries Inc), une toile de Vignoles provenant de la Wally Findlay Galleries est vendu aux enchères 11.520 dollars à un collectionneur privé de la East Coast, un nouveau record pour un paysage de l'artiste après qu'il fut disputé par divers amateurs internationaux. Le 15 juillet 2017, Vignoles meurt à son domicile du 25, rue Jean-Baptiste Potin à Vanves, Hauts-de-Seine. Il repose désormais dans son village natal du Lot-et-Garonne. En février 2018, 125 toiles de son atelier sont dispersées à Paris. En octobre 2018, le Salon d'Automne consacre une rétrospective à celui qui était devenu le doyen de son comité d'administration.

Son travail est dans les collections du Musée National de Cardiff, au cabinet d'estampes de la Bibliothèque Nationale de France.
Autres expositions collectives de Vignoles, non datées :
Salon des Artistes Francais
Salon des Tuileries
Salon Comparaisons
Salon de la Société National des Beaux Arts
Salon des Peintres Témoins de leur temps
Salon du dessin et de la peinture à l'eau

Participation au Salon d'Automne : 
1948, 1952 (Le pré au chardon), 1953 (Les chardons de Garonne), 1954 (Les champs de blé), 1955 (Composition à la corbeille de fruits), 1962 (Nu à la nappe rouge), 1967 (Mythologie), 1969 (Sur la plage), 1971 (Jeunes filles sur la plage), 1972 (Nu aux fleurs des champs), 1973 (La vague), 1975 (Baigneuses fuyant la vague), 1976 (Au Louvre, devant Sardanapale), 1977 (Les baigneuses), 1978 (Les chevaux de bois), 1979 (La plaine près de Bazoches), 1980 (Les champs près de Bazoches), 1982 (Au bord de la plage), 1983 (Marée basse), 1984 ( Volterra), 1986 (Environs de San Gimignano), 1987 (Fleurs des champs aux nuages blancs)





Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

C.



Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.

C.




Oeuvre cessible.  Montant :  faire offre réaliste.
C.


Adrian Buba (1953 - )


Composition, huile sur toile, signé en bas à droite, daté de 1990.

Oeuvre cessible. Estimation : 2500 e.

C.


Adrian Buba
(1953-) est un peintre  des écoles roumaines et françaises des XXe et XXI e siècles.

Né à Caransebes, une petite ville à l'ouest de la Roumanie, le 8 juin 1953, Adrian Buba 'adonne à la peinture dès sa jeunesse. Puis il est formé à l'Université Nationale d'Art à Bucarest (Institut d'Arts Plastiques Nicolae Grigorescu) dont il sort diplômé en 1976, major de sa promotion précisément. Dès lors, et ce jusqu'en 1980, il est  conservateur au Musée National d'Art à Bucarest. En 1979, il obtient le prix national de peinture en Roumanie. Cette même année, en décembre 1979,  la Galeria Orizont de Bucarest publie une petite monographie après ses expositions en 1978 et 1979 : "Adrian Buba".   Artiste parmi les plus en vue de la nouvelle génération en Roumanie, il gagne l'Allemagne en 1980, puis s'installe en France en 1981. Depuis, il vit et travaille à Paris. En 1981, il participe cependant à la constitution d'une association de six artistes internationaux,  "Die Gruppe", à Leonberg (Allemagne), avec Bunsen, Fabritius, Fleishmann, Markos, Mendler.  En 1981-1982, il fait un séjour à la Cité des Arts à Paris, laquelle l'expose en 1982.  De même, en 1984, la nationalité française lui est accordée. En 1983, il obtient le Prix d'Art Sacré au XIIIe Prix International d'Art Contemporain de Monte-Carlo. En 1984, il participe à l'exposition collective de "Die Gruppe" sur l'Esplanade de la Défense avec cinq autres peintres. Depuis 1976, Buba expose dans de nombreux pays, essentiellement en Europe (Allemagne, Belgique, Suisse dès 1984, Pays-Bas dès 1992, Italie),   mais aussi au Maroc dès 1984 comme en Chine. En 1992, il est exposé à la Galerie du Sénat à Paris. En 1994, Buba est exposé au Musée de Saint-Paul-de-Vence. En 1994 et 1995, la galerie Albion l'expose à Cannes.  Entre 1993 et 2014,  la Galerie Sievi l'expose sept fois à Berlin. En 2008, le cabinet Jeantet et associés (avenue Kléber à Paris XVIe) organise une exposition personnelle du peintre pour la première fois. Le Musée d’Art de Ningbo (Chine) l’expose également de juin à décembre 2014 dans le cadre de l'exposition d'art contemporain européen avec trois autres artistes. Le commissaire d'exposition est le galeriste  Bruno Massa ( Paris/ New-York).  En 2012, le journaliste Antoine Elzière consacre une monographie à Adrian Buba. Cette même année, il participe à une exposition sur "Roumanie, Peinture contemporaine" à La Cité Internationale des Arts à Paris. En octobre 2017, la galerie Joseph, rue de Turenne au cœur du Marais à Paris, expose Buba (commissaire d'exposition Victoire Partouche). Marquée par l'empreinte de Francis Bacon, son œuvre présente un espace plastique oscillant entre abstraction et figuration suggestive, entre une fougueuse gestuelle et une construction, entre contrôle et mouvement. Il travaille à l'acrylique comme à l'huile. Outre de nombreuses collections privées à travers le monde, sa signature est présente dans des collections publiques, tant en Roumanie, en Chine (Ningbo) qu'en France (Fond National d'Art Contemporain). Depuis 1984, sa toile Centaure acquise en 1981 par le Fond National d'Art Contemporain (Cente National des Arts Plastiques) est déposée dans les collections du Ministère des Affaires Etrangères français à Paris.  Adrian Buba compte parmi ses admirateurs l'acteur américain Robert de Niro, visiteur d'une exposition parisienne en 2017. "Un célèbre acteur américain, De Niro, a découvert avec ravissement  quelques œuvres de Buba dans une galerie d'art. C'est pourquoi il est arrivé à Paris, pour voir l'exposition parisienne du peintre roumain, achetant certaines de ses œuvres. De Niro et Buba se sont entretenus en vieux amis et on bu une coupe de champagne en discutant de l'art" écrit la presse roumaine en juin 2017.

René Huyghe (1906-1997) de l’Académie française, ancien conservateur en chef du musée du Louvre et président du conseil artistique des Musées Nationaux, écrivait à  Jacques Chirac, à propos du peintre: « J’ai été frappé par la qualité de ses œuvres qui me semblent marquer une étape importante de l’art moderne. Il a concilié, en effet, une certaine apparence figurative avec les libres bénéfices de l’art abstrait… »






 
 

 

Dimitri Yacovin

Né à Vladisvostok en 1969, Dimitri (Dmitry) Yacovin est un peintre russe.  Influencé par le surréalisme comme par la goguenardise de Brueghel, l'artiste développe son concept de microréalisme. Depuis 1992, il est membre de l'Union des artistes professionnels de Russie. Diplômé de l'Academie Russe des Beaux-Arts (Elya Repin) de Saint-Pétersbourg, il a aussi étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin-Ouest. En octobre-novembre 1999 au Williamsburg Art and Historical Center à New-York (Brooklyn), il remporte le Third Prize à  la Juried Exhibition of Arts from around the world. Admis à l'exposition annuelle de la Society for Art of Imagination à Londres de 2002 à 2007, il y est nommé le meilleur artiste de 2005. Avec le peintre Mickael Cheval, il participe en août 2003 à l'exposition  Theatre of Surrealism chez InterArt sur la 10th avenue à New-York. Désormais à Chelsea (New-York City), la InterArt Gallery consacre des expositions particulières à Yacovin en 2009, 2012 et 2013 et le fait participer à des expositions de groupe, annuellement, de 2006 à 2010. En 2012, il participe à une exposition collective à Rome : Stay Foolish ! à la Dorothy Circus Gallery. En avril-mai 2016, il participe à la Spring Exhibition au Museum of Contemporary Russian Art   (Moramuseum) à Jersey-City (New-Jersey, USA). Reconnu en Europe et aux Etats-Unis, Yacovin réside à Saint-Pétersbourg où la Zverev Gallery et la Onegin Art Gallery l'exposent.  En France, la galerie Graal (1996) le présente à Agen comme à Moissac. Ses oeuvres sont également dans les collections de divers musées, dont la National Gallery à Londres et le Museum of Contemporary Russian Art à Jersey-City, comme dans des collections privées (Allemagne, Belgique, Canada,  Chine, Etats-Unis, France, Japon, Russie).

Autres expositions collectives :
New York Art EXPO-2002, 2003, 2006, 2007, 2010
Art Atlanta-2003
Art Philadelphia-2004



Oeuvre cessible. Estimation :  1200 e.

C.


Ange Tomaselli

Ange Tomaselli (1928-)

Italien d'origine, Ange Tomaselli nait le premier mai 1928 à Forno di Canale dans les Dolomites. Puis, il passe le reste de sa vie en France, notamment son enfance en Bretagne où il est ensuite formé à l'école des Beaux-Arts de Rennes dès 1945. Résidant ensuite à Paris, il découvre, fasciné, la peinture de Georges Rouault et la peinture contemporaine par sa fréquentation du Musée d'Art Moderne, notamment Nicolas de Staël. Un temps influencé par André Minaux, artiste de la Seconde école de Paris Prix de la Critique 1949, Tomaselli voit son œuvre  exposée dans diverses galeries parisiennes comme dans de prestigieux salons parisiens : Salon de la  Jeune Peinture au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, notamment en 1957 ;  Salon Comparaisons ; Salon des Artistes Français où il obtient une médaille d'or. Dans les années soixante, il s'adonne à la fresque et réalise notamment un vaste ensemble de décorations à la chapelle Saint-Léger à Grambois (Vaucluse) dans l'esprit des peintres de la Renaissance. Vers 1970, il revient à la peinture à l'huile de chevalet. Demeurant à Villebon-sur-Yvette, il expose souvent en Champagne, notamment à Châlons, Troyes et à Vitry-le-François et également en permanence à Pont-Aven. Châlons-en-Champagne l'honore d'ailleurs de la médaille de la ville.



Directeur de la revue Arts Gazette International, le critique d'art Christian Germak (-2015)  appréciait le travail de Tomaselli.  En 1998,il écrivait :  "Ange Tomaselli a compris que le tableau moderne est, avant tout, un art visuel, loin de la photographie qui cerne le monde concret, il est imagination, il est création à l'état pur, et que toute la science du peintre est, tout en restant figuratif, d'inclure la réalité des choses dans une symphonie qu'il extrait de sa sensibilité la plus profonde."





XXX


 







Gustave Larée (1867-1940)


Gustave Larée, Les grenades, hst, sbg.

Estimation : 2200 e.



Marc Antoine Gustave (parfois Gaston)  Larée (1867-1940) est un peintre français.

C'est sous le patronyme d'Antoine Larré qu'est inscrite à l'état-civil la naissance de Gustave Larée à Bordeaux le 6 décembre 1867. Elève du bergeracois Jean Albéric Dupuy (1842-1900 ; Grand Prix de Rome 1875 ; membre du groupe du Saintonge avec Corot et Courbet), professeur de peinture d'histoire à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, puis élève du peintre académique Léon Bonnat (1833-1922), chef d'atelier de peinture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) de Paris, Larée est à 28 ans le lauréat 1895 du premier Grand Prix de Rome de peinture, notamment contre Georges Rouault dont c'est la dernière tentative d'obtention du prix de l'Académie de France. Larée décroche ce prix avec son huile sur toile intitulée  Le Christ mort pleuré par les saintes femmes, un sujet proposé par Jean-Jacques Henner et exécuté dans l'esprit du maître de Bayonne. "La toile est d'une jolie grâce douloureuse" note Le Rappel. A ce titre, il quitte son domicile du 9 rue d'Odessa dans le quartier Montparnasse pour devenir pensionnaire de la Villa Medici à Rome jusqu'en 1899. Son huile La mort de Saint Thomas Becket est présentée lors de  l'exposition annuelle des envois de Rome à l'Ecole des Beaux-arts quai Malaquais à Paris  en  juillet 1900, comme le fut son autre toile,  La Faute, en juillet 1899. De retour en France, l'ancien montparnos expose dès 1903 au Salon des Artistes Français où il reçoit une mention honorable en 1908. Tôt, il intègre L'Atelier, un association d'artistes professionnels girondins fondée en 1906 et qui organise une exposition annuelle dans les galeries du jardin public. En 1910, année où il expose son Jeune Fille au coffret au Salon des Artistes Français, il réside au 71 rue Lecoq, à deux pas du palais de justice de Bordeaux. Peintre décorateur, il peint la fresque représentant l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur la coupole de l'immense Théâtre Femina (1921) à Bordeaux. Il est également le portraitiste de la bourgeoisie bordelaise et a réalisé une série de douze toiles sur ce port girondin au XVIIIe siècle. Attaché à sa ville de naissance, il y expose au salon de la  Société des Amis des Arts de 1903 à 1939 et est encore membre du jury de la SAA en 1937, année où il peint Avant l'office. Larée meurt en février 1940, au terme d'une brillante carrière de peintre académique. En 1956, quatre toiles de "Gustave Larée, 1er grand prix de Rome", dont Les Bohémiens,  sont exposées sur les cimaises de la Rétrospective du Cinquantenaire de l'Atelier, sous le patronage de Chaban-Delmas.  Référencé au Bénézit 1999, il est aujourd'hui présent dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux ( dont Tête de fillette, L'église San Pietro à Carcanella) comme dans celles de l'ENSBA de Paris ( dont La réthorique). En 2008-2009, aux côtés de Georges Seurat, Odilon Redon et Maurice Denis, il est exposé pour comparaison dans le cadre de la rétrospective du peintre impressionniste Henri Martin au musée de Cahors, puis au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et enfin à la Chartreuse de Douai. Ses oeuvres sont aujourd'hui rares sur le marché.