Musique sur l'herbe, 1920.
"Adrien Thévenot a de la délicatesse, et de la correction dans une composition analogue, où une triade féminine se repose sans déjeuner, mais en se laissant charmer par un jeune guitariste." Cette Composition est alors proposée par le peintre à 10 000 anciens francs ( soit 9 500 euros en valeur 2022).
Adrien Camille Thévenot dit Adrien Thévenot en peinture nait au soir du 31 janvier 1898 au domicile parental de la grosse bourgade de Rougemont-le-Château, dans le territoire de Belfort, en Bourgogne. Adrien est le fils aîné de Camille Eugène Emile Thévenot, (rentier à sa naissance, natif de Rougemont en janvier 1876 et fils du serrurier Emile Thévenot (1847)), et de Marie-Eugénie Ripps (couturière née en 1876 à Ribeauvillé en Alsace et fille d'un aubergiste de Rougemont, Charles Ripps),tous deux mariés en août 1897 à Rougemont.
Adrien Camille Thévenot dit Adrien Thévenot en peinture nait au soir du 31 janvier 1898 au domicile parental de la grosse bourgade de Rougemont-le-Château, dans le territoire de Belfort, en Bourgogne. Adrien est le fils aîné de Camille Eugène Emile Thévenot, (rentier à sa naissance, natif de Rougemont en janvier 1876 et fils du serrurier Emile Thévenot (1847)), et de Marie-Eugénie Ripps (couturière née en 1876 à Ribeauvillé en Alsace et fille d'un aubergiste de Rougemont, Charles Ripps),tous deux mariés en août 1897 à Rougemont.
Elève des frères Paul Albert Laurens (1870-1934) et Jean-Pierre Laurens (1875-1932) à l'Académie Julian, le jeune Bourguignon de 24 ans expose dès 1923 au Salon des Indépendants, salon parisien dont il est sociétaire, et dès 1928 au Salon des Artistes Français (Grand-Palais, Paris). A ce Salon des Artistes Français dont il est aussi sociétaire, le trentenaire est lauréat du Prix Maguelonne Lefebvre-Glaize en 1928, reçoit une Mention Honorable en 1929 et également une médaille d'argent en 1931.
Nu allongé, 1925.
Peintre de figure comme de scènes de genre et de natures mortes, Thévenot excelle notamment dans la représentation féminine. En 1920, il exécute au pastel le portrait en buste de la comtesse de Beaufort d'Hautpoul pour 3 000 anciens francs (soit un peu moins de 3000 euros en valeur 2022), puis un portrait en pied de cette même comtesse, séduit par la pose de son modèle. Lassée de poser et partie en vacances, la comtesse est ensuite remplacée par un autre modèle, jeune. Le peintre achève ainsi ce second pastel qu'il expose au salon des Pastellistes en 1921. La comtesse exige alors aussi ce second portrait pour le prix initialement convenu au premier et entame une procédure dès 1921. En 1923, Thévenot participe au Salon des Indépendants en proposant de multiples portraits (un autoportrait, M. de Lagravère, le docteur Péraire, Mlle Prévost). En 1924, l'affaire Hautpoul-Thévenot passe en correctionnel. Le peintre a gain de cause et garde le second portrait. Lors du Salon des Indépendants en 1925, le critique Arsène Alexandre estime l'envoi de Thévenot dans Le Figaro : "Adrien Thévenot a de la délicatesse, et de la correction dans une composition analogue, où une triade féminine se repose sans déjeuner, mais en se laissant charmer par un jeune guitariste." Sa Composition est proposée à 10 000 francs ( soit 9 500 euros en valeur 2022).
Nu allongé, 1925.
Nu, 100 par 163 cm, 1931.
Peintre de figure comme de scènes de genre et de natures mortes, Thévenot excelle notamment dans la représentation féminine. En 1920, il exécute au pastel le portrait en buste de la comtesse de Beaufort d'Hautpoul pour 3 000 anciens francs (soit un peu moins de 3000 euros en valeur 2022), puis un portrait en pied de cette même comtesse, séduit par la pose de son modèle. Lassée de poser et partie en vacances, la comtesse est ensuite remplacée par un autre modèle, jeune. Le peintre achève ainsi ce second pastel qu'il expose au salon des Pastellistes en 1921. La comtesse exige alors aussi ce second portrait pour le prix initialement convenu au premier et entame une procédure dès 1921. En 1923, Thévenot participe au Salon des Indépendants en proposant de multiples portraits (un autoportrait, M. de Lagravère, le docteur Péraire, Mlle Prévost). En 1924, l'affaire Hautpoul-Thévenot passe en correctionnel. Le peintre a gain de cause et garde le second portrait. Lors du Salon des Indépendants en 1925, le critique Arsène Alexandre estime l'envoi de Thévenot dans Le Figaro : "Adrien Thévenot a de la délicatesse, et de la correction dans une composition analogue, où une triade féminine se repose sans déjeuner, mais en se laissant charmer par un jeune guitariste." Sa Composition est proposée à 10 000 francs ( soit 9 500 euros en valeur 2022).
En 1926 et 1927, le peintre participe au Salon des Indépendants à Paris, en 1926 avec une Baigneuse proposée aussi à 10 000 anciens francs. Son envoi de 1927 est apprécié du Petit Journal : "Devant une calanque méditerranéenne aux eaux d'un bleu outremer, une baigneuse à la chair rosée et roussie de lumière dort, les traits heureux ; c'est d'un bon dessin, d'une ferme et chaude couleur et, quand on s'aperçoit qu'Adrien Thévenot, son auteur, l'intitule Vénus, on y souscrit." "Le « Paradis » d'Adrien Thevenot est très reposant, note le journal L'Est Républicain en mai 1928 à propos de cet envoi au Salon des Artistes Français, superbe jardin aux arbres touffus et bien plantés, les angles certain font défaut, mais ils ne sont pas nécessaires pour donner à ce tableau tout son intérêt. " Le Petit Journal ajoute : " Adrien Thévenot a bien campé Adam et Eve en un Paradis massif ". Cette même année 1928, le peintre présente deux nus au Salon des Indépendants. En mai 1929, il expose encore au Salon des Artistes français. "Les trois Grâces d'Adrien Thévenot d'une composition intelligente et d'un joli dessin." estime Le Journal. "Un idyllique tableau est celui signé de Adrien Thevenot, né à Rougemont-Ie-Château, estime L'Est républicain en mai 1929. C'est une œuvre de très grande dimension qui comprend des personnages grandeur naturelle dont les poses, les gestes, les allures sont des plus séduisantes et justes." En décembre 1929 et janvier 1930, le peintre expose avec un collègue chez Velasquez, au 36 rue de Courcelles à Paris. "La Galerie Vélasquez présente en ce moment dans ses salons deux jeunes artistes, Lepaître de Christen et Adrien Thévenot, note La Nouvelle revue, élogieuse envers Thévenot. De formation classique, Adrien Thévenot a montré une connaissance profonde des maîtres et a dû étudié longuement Poussin, sans négliger les Florentins et Le Brun. Il est aussi l'élève de deux mainteneurs du grand art : les frères Laurens. De l'écueil de l'académisme, le peintre a su se garder. De l'enseignement méthodique de l'Ecole, il a su rejeter ce qui tourne au procédé stérile. Un dessin très sûr, d'une grande pureté, anime les formes souples de ses nus. Les leçons d'un Albert Laurens on été comprises. parfois, Thévenot se rapproche de la vie courante, et il peindra des scènes rustiques toute contemporaines, avec une grâce naturelle, aisée, charmante, comme pour montrer les faces diverses d'un talent fécond, riche de qualités et qui parait bien près d'avoir acquis sa plénitude. " Toujours en janvier-février 1930, le peintre présente un "Nu à l'antique qui est justement apprécié à sa haute valeur" au Salon des Indépendants. "Un joli nu brique" précise alors Le Petit Journal. "Adrien Thevenot présente un nu inspiré par la peinture dite « de musée », fort habilement exécuté. "estime à nouveau Le Petit journal à propos de l'envoi au salon des Artistes français en avril 1930. Au Salon de 1931, le peintre est honoré d'une médaille d'argent pour un nu couché, "bien méritée" estime Le Télégramme des Vosges. "Un nu parfait qui rêve à M.Ingres" estime aussi Le Journal.En octobre 1932, il participe au Salon des Peintres de Montparnasse, avenue des Champs-Elysées, avec un envoi. "Un très classique et très remarquable Nu de femme" note alors le journal Le Matin.
Nu dans un paysage, 125 par 96 cm, signé, daté de 1940.
Pâris et Oenoné, 1932.
La toile est présentée le 30 avril 1932 au Salon des Artistes français au Grand-Palais.
En avril-mai 1933, il expose au Musée National d'Art Moderne à Madrid dans le cadre de l'Exposition d'Art Français Contemporain. Toujours en avril 1933, le critique du journal Le Temps remarque son envoi au Salon des Artistes français : " la Baigneuse d'Adrien Thévenot dont le métier est sûr". "S'il fallait donner la palme à l'une de ces jeunes femmes sans voile qui peuplent les cimaises du Salon, note Le Petit Journal, c'est peut-être, par son mouvement et sa pleine exécution, à la rousse "Baigneuse surprise" que signa Adrien Thévenot, qu'il conviendrait de la tendre. " "Les nus d'Adrien Thevenot sont toujours parmi les meilleurs du salon", ajoute alors l'Est Républicain. La revue de l'Art Ancien et Moderne précise : "Quand les académiques s'en vont au modernisme, Adrien Thévenot, exécutant un nu de jeune rousse fuyant quelque indiscret Actéon, est du moins logique et n'a garde de simuler des recherches picturales qui ne seraient que des adaptations. ".
Baigneuse surprise.
"Un tel thème est voué à connaître un grand succès dans le temps, écrit Valentina Motta, professeure d'histoire de l'art et écrivaine italienne, comme le démontre le tableau d'Adrien Thévenot (1889-1982), dans lequel le pied féminin acquiert une plus grande visibilité, prêt à bondir pour échapper à un observateur inconnu qui a osé regarder la femme nue se mouiller. Artiste français pratiquement inconnu, Thévenot donne une impulsion à la figure féminine, soulignant la surprise mêlée de peur au moment où la femme se découvre espionnée ; de cette manière, en outre, l'auteur renouvelle l'iconographie du bain d'Aphrodite, d'origine gréco-romaine, pour lui donner plus de vivacité et de concret."
Des cartes postales reproduisent ses envois au Salon en 1933 et 1934.
Baigneuses, exposée au Salon de 1934.
"Les nus d'Adrien Thévenot sont toujours accueillis avec grande faveur. Ils expriment tout autre chose que de la chair. "Baigneuses" est de la grande classe dans ce genre." estime L'Est Républicain en 1934.
En mai 1934, il participe, avec notamment Montézin et Pougheon, au Salon des Artistes Anciens combattants, ce au premier étage du musée du jeu de Paume.
En 1938, le peintre expose à nouveau au Salon des Artistes français. "On apprécie la qualité de « Figure décorative » signée de Adrien Thévenot, note L'Est républicain à propos de son envoi, dont Rougemont-le-Château peut s'enorgueillir, car cet artiste est un peintre de grand talent."
Sous l'Occupation, il gagne la zone libre, au Sud de la Loire.
En 1944, 1945 et 1948 (avec un portrait et une nature morte), le sociétaire Thévenot expose à nouveau au Salon des Artistes français.
En 1949 au Grand-Palais à Paris, Adrien Thévenot participe à la soixantième édition du Salon des artistes Indépendants, puis aux éditions suivantes de ce salon, en 1950, 1951 (où il expose une Nature morte et des Roses) et 1952. Cette année-là, Thévenot figure parmi les sociétaires peintres élus par l'assemblée générale pour être membres de la commission de placement.
Après 1952, son parcours artistique m'est ignoré.
Octogénaire, Adrien Thévenot meurt le 2 avril 1982 à Saint-Amand-sur-Vergt, un village dordognais au Sud de Périgueux (et non en 1942 ou 1922 comme indiqué parfois). Il est cité dans le livre Paris and The Modern Spirit de Martin Wolpert et Jeffrey Winter, paru chez Schiffer Publishing Ltd en 2006.
En 2013, une certaine Marguerite Thévenot (1908) meurt à l'âge de 105 ans à Saint-Amand-de-Vergt (Dordogne). La veuve d'Adrien Thévenot ?...
Domiciles d'Adrien Thévenot
En 1923, il habite au 27 rue des Saint-Pères dans le VIe arrondissement de Paris. Il habite aussi au 18 rue des Plantes en 1924, 1925, 1926, 1928, 1929, 1930. En 1925, il réside également au 8 bis rue Le Cuirot à Paris XIVème, puis au 142 de cette même rue Le Cuirot en 1933. Sous l'Occupation, il réside en Zone libre (1940-1942). Puis, de 1948 à 1952, il est à nouveau domicilié au 8 bis rue Le Cuirot.
Adrien Thévenot est naturellement référencé au Bénézit.
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