Né à Paris (13eme) le 2 juillet 1889, Maurice Georges Cahours est un artiste post-impressionniste dans la lignée d'Albert Marquet. Il est également Peintre officiel de la marine.
Initialement formé à l'école des Beaux-Arts d'Amiens où il passe son efance, le lycéen émigre à Montmartre dès 1911 à Montmartre où il se lie d'amitié avec Derain, Maximilien Luce, Steinlein, d'Esparbès, Max Jacob, Georges Béal, Suzanne Valadon, Maurice Utrillo ou encore Marcel Aymé qui lui écrira un joli texte dans un recueil d'eaux-fortes. Utrillo lui dédie d'ailleurs une de ses oeuvres. Après la Première guerre mondiale, il séjourne à Tréboul dès l'été 1918, séjourne régulièrement à Douarnenez et, à Paris, s'installe dans l'ancien studio de Camille Pissarro et fréquente ses collègues peintres de la Butte. Dès 1920, il expose aux Artistes Français et, deux ans plus tard, aux Indépendants. Il expose aussi au Salon d'Automne et à la Nationale des Beaux-Arts. En 1923, la galerie Terrisse organise sa première exposition individuelle.
En 1928, il expose au Salon des Indépendants et reçoit une médaille d'or aux Salon des Artistes français pour une toile sur Douarnenez. En 1929 à Paris, il participe à l'exposition collective "Peintres de notre Temps" à la Galerie Gambetta.
En 1930 et 1931, la Galerie Georges Petit lui consacre des expositions personnelles. Le musée d'Amiens lui achète plusieurs oeuvres en 1931.
Celui qui consacre essentiellement son oeuvre aux côtes bretonnes est nommé Peintre officiel de la marine en 1942.
Vers 1955, la figure montmartroise qu'est Cahours achète une résidence aux Petites-Dalles, sur le littoral cauchois en Normandie.
En 1960, il quitte la butte Montmartre pour la Riviera où il transforme l'ancienne prison de l'Evêché à Vence pour en faire son atelier et où il peint toujours des marines bretonnes. La Country Art Gallery l'expose à New-York.
Celui qui disparait en 1974 à Vence avait toujours vécu de sa peinture, une peinture sereine, spontanée, dans l'héritage impressionniste. Cette même année, parait le catalogue général de son oeuvre. Depuis 1975, il repose au cimetière de Montparnasse.
Deux ans après sa disparition, le musée de l'Emperi organise une rétrospective de son oeuvre à Salon-de-Provence. En 1987, une autre rétrospective lui est consacré au Musée de Montmartre sous le commissariat de Parisot. Trois livres sont consacrés à Cahours. A l'étranger, le Petit-Palais de Genève et la galerie Pirra à Milan exposent Cahours.
En 2002 à Vannes, la fameuse Galerie Doyen expose Cahours en Bretagne. Une première pour celui qui avait peint la Bretagne durant 45 ans.
La Ville de Vence a baptisé le passage Cahours, dans la vieille ville, en sa mémoire.
En 2009 à Vence, le Comité Régional du Tourisme de la région PACA intègre une des toiles de Cahours au parcours de la Route des Peintres, tout comme une de Dufy, Soutine et Dubuffet.
De février à juin 2017, Cahours participe à l'exposition collective temporaire au Musée de Pont-Aven (29) : "La Modernité en Bretagne", aux côtés de 47 autres artistes, dont Boudin, Monet, Gauguin, Signac, Delaunay.
Collections publiques :
Musée de Picardie à Amiens (plusieurs oeuvres)
Château-Musée de Cagnes,
Musée Petit-Palais de Genève,
Musée des beaux-Arts de Troyes (acquisition en 1930),
Musée de l'Emperi à Salon-de-Provence,
Musée Danicourt à Péronne (plusieurs acquisitions en 1935),
Hôtel-de-ville de Cambrai,
Hôtel-de-ville de Lorient.
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