C'est sous le patronyme d'Antoine Larré qu'est inscrite à l'état-civil la naissance de Gustave Larée à Bordeaux le 6 décembre 1867. Elève du bergeracois Jean Albéric Dupuy (1842-1900 ; Grand Prix de Rome 1875 ; membre du groupe du Saintonge avec Corot et Courbet), professeur de peinture d'histoire à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, puis élève du peintre académique Léon Bonnat (1833-1922), chef d'atelier de peinture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) de Paris, Larée est à 28 ans le lauréat 1895 du premier Grand Prix de Rome de peinture, notamment contre Georges Rouault dont c'est la dernière tentative d'obtention du prix de l'Académie de France. Larée décroche ce prix avec son huile sur toile intitulée Le Christ mort pleuré par les saintes femmes, un sujet proposé par Jean-Jacques Henner et exécuté dans l'esprit du maître de Bayonne. "La toile est d'une jolie grâce douloureuse" note Le Rappel. A ce titre, il quitte son domicile du 9 rue d'Odessa dans le quartier Montparnasse pour devenir pensionnaire de la Villa Medici à Rome jusqu'en 1899. Son huile La mort de Saint Thomas Becket est présentée lors de l'exposition annuelle des envois de Rome à l'Ecole des Beaux-arts quai Malaquais à Paris en juillet 1900, comme le fut son autre toile, La Faute, en juillet 1899. De retour en France, l'ancien montparnos expose dès 1903 au Salon des Artistes Français où il reçoit une mention honorable en 1908. Tôt, il intègre L'Atelier, un association d'artistes professionnels girondins fondée en 1906 et qui organise une exposition annuelle dans les galeries du jardin public. En 1910, année où il expose son Jeune Fille au coffret au Salon des Artistes Français, il réside au 71 rue Lecoq, à deux pas du palais de justice de Bordeaux. Peintre décorateur, il peint la fresque représentant l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur la coupole de l'immense Théâtre Femina (1921) à Bordeaux. Il est également le portraitiste de la bourgeoisie bordelaise et a réalisé une série de douze toiles sur ce port girondin au XVIIIe siècle. Attaché à sa ville de naissance, il y expose au salon de la Société des Amis des Arts de 1903 à 1939 et est encore membre du jury de la SAA en 1937, année où il peint Avant l'office. Larée meurt en février 1940, au terme d'une brillante carrière de peintre académique. En 1956, quatre toiles de "Gustave Larée, 1er grand prix de Rome", dont Les Bohémiens, sont exposées sur les cimaises de la Rétrospective du Cinquantenaire de l'Atelier, sous le patronage de Chaban-Delmas. Référencé au Bénézit 1999, il est aujourd'hui présent dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux ( dont Tête de fillette, L'église San Pietro à Carcanella) comme dans celles de l'ENSBA de Paris ( dont La réthorique). En 2008-2009, aux côtés de Georges Seurat, Odilon Redon et Maurice Denis, il est exposé pour comparaison dans le cadre de la rétrospective du peintre impressionniste Henri Martin au musée de Cahors, puis au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et enfin à la Chartreuse de Douai. Ses oeuvres sont aujourd'hui rares sur le marché.
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samedi 30 septembre 2017
Gustave Larée
Marc Antoine Gustave (parfois Gaston) Larée (1867-1940) est un peintre français.
C'est sous le patronyme d'Antoine Larré qu'est inscrite à l'état-civil la naissance de Gustave Larée à Bordeaux le 6 décembre 1867. Elève du bergeracois Jean Albéric Dupuy (1842-1900 ; Grand Prix de Rome 1875 ; membre du groupe du Saintonge avec Corot et Courbet), professeur de peinture d'histoire à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, puis élève du peintre académique Léon Bonnat (1833-1922), chef d'atelier de peinture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) de Paris, Larée est à 28 ans le lauréat 1895 du premier Grand Prix de Rome de peinture, notamment contre Georges Rouault dont c'est la dernière tentative d'obtention du prix de l'Académie de France. Larée décroche ce prix avec son huile sur toile intitulée Le Christ mort pleuré par les saintes femmes, un sujet proposé par Jean-Jacques Henner et exécuté dans l'esprit du maître de Bayonne. "La toile est d'une jolie grâce douloureuse" note Le Rappel. A ce titre, il quitte son domicile du 9 rue d'Odessa dans le quartier Montparnasse pour devenir pensionnaire de la Villa Medici à Rome jusqu'en 1899. Son huile La mort de Saint Thomas Becket est présentée lors de l'exposition annuelle des envois de Rome à l'Ecole des Beaux-arts quai Malaquais à Paris en juillet 1900, comme le fut son autre toile, La Faute, en juillet 1899. De retour en France, l'ancien montparnos expose dès 1903 au Salon des Artistes Français où il reçoit une mention honorable en 1908. Tôt, il intègre L'Atelier, un association d'artistes professionnels girondins fondée en 1906 et qui organise une exposition annuelle dans les galeries du jardin public. En 1910, année où il expose son Jeune Fille au coffret au Salon des Artistes Français, il réside au 71 rue Lecoq, à deux pas du palais de justice de Bordeaux. Peintre décorateur, il peint la fresque représentant l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur la coupole de l'immense Théâtre Femina (1921) à Bordeaux. Il est également le portraitiste de la bourgeoisie bordelaise et a réalisé une série de douze toiles sur ce port girondin au XVIIIe siècle. Attaché à sa ville de naissance, il y expose au salon de la Société des Amis des Arts de 1903 à 1939 et est encore membre du jury de la SAA en 1937, année où il peint Avant l'office. Larée meurt en février 1940, au terme d'une brillante carrière de peintre académique. En 1956, quatre toiles de "Gustave Larée, 1er grand prix de Rome", dont Les Bohémiens, sont exposées sur les cimaises de la Rétrospective du Cinquantenaire de l'Atelier, sous le patronage de Chaban-Delmas. Référencé au Bénézit 1999, il est aujourd'hui présent dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux ( dont Tête de fillette, L'église San Pietro à Carcanella) comme dans celles de l'ENSBA de Paris ( dont La réthorique). En 2008-2009, aux côtés de Georges Seurat, Odilon Redon et Maurice Denis, il est exposé pour comparaison dans le cadre de la rétrospective du peintre impressionniste Henri Martin au musée de Cahors, puis au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et enfin à la Chartreuse de Douai. Ses oeuvres sont aujourd'hui rares sur le marché.
C'est sous le patronyme d'Antoine Larré qu'est inscrite à l'état-civil la naissance de Gustave Larée à Bordeaux le 6 décembre 1867. Elève du bergeracois Jean Albéric Dupuy (1842-1900 ; Grand Prix de Rome 1875 ; membre du groupe du Saintonge avec Corot et Courbet), professeur de peinture d'histoire à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, puis élève du peintre académique Léon Bonnat (1833-1922), chef d'atelier de peinture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) de Paris, Larée est à 28 ans le lauréat 1895 du premier Grand Prix de Rome de peinture, notamment contre Georges Rouault dont c'est la dernière tentative d'obtention du prix de l'Académie de France. Larée décroche ce prix avec son huile sur toile intitulée Le Christ mort pleuré par les saintes femmes, un sujet proposé par Jean-Jacques Henner et exécuté dans l'esprit du maître de Bayonne. "La toile est d'une jolie grâce douloureuse" note Le Rappel. A ce titre, il quitte son domicile du 9 rue d'Odessa dans le quartier Montparnasse pour devenir pensionnaire de la Villa Medici à Rome jusqu'en 1899. Son huile La mort de Saint Thomas Becket est présentée lors de l'exposition annuelle des envois de Rome à l'Ecole des Beaux-arts quai Malaquais à Paris en juillet 1900, comme le fut son autre toile, La Faute, en juillet 1899. De retour en France, l'ancien montparnos expose dès 1903 au Salon des Artistes Français où il reçoit une mention honorable en 1908. Tôt, il intègre L'Atelier, un association d'artistes professionnels girondins fondée en 1906 et qui organise une exposition annuelle dans les galeries du jardin public. En 1910, année où il expose son Jeune Fille au coffret au Salon des Artistes Français, il réside au 71 rue Lecoq, à deux pas du palais de justice de Bordeaux. Peintre décorateur, il peint la fresque représentant l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur la coupole de l'immense Théâtre Femina (1921) à Bordeaux. Il est également le portraitiste de la bourgeoisie bordelaise et a réalisé une série de douze toiles sur ce port girondin au XVIIIe siècle. Attaché à sa ville de naissance, il y expose au salon de la Société des Amis des Arts de 1903 à 1939 et est encore membre du jury de la SAA en 1937, année où il peint Avant l'office. Larée meurt en février 1940, au terme d'une brillante carrière de peintre académique. En 1956, quatre toiles de "Gustave Larée, 1er grand prix de Rome", dont Les Bohémiens, sont exposées sur les cimaises de la Rétrospective du Cinquantenaire de l'Atelier, sous le patronage de Chaban-Delmas. Référencé au Bénézit 1999, il est aujourd'hui présent dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux ( dont Tête de fillette, L'église San Pietro à Carcanella) comme dans celles de l'ENSBA de Paris ( dont La réthorique). En 2008-2009, aux côtés de Georges Seurat, Odilon Redon et Maurice Denis, il est exposé pour comparaison dans le cadre de la rétrospective du peintre impressionniste Henri Martin au musée de Cahors, puis au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et enfin à la Chartreuse de Douai. Ses oeuvres sont aujourd'hui rares sur le marché.
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