Figure de proue de l'art comtois au XXe siècle, André Auguste Charigny (1902-2000) peint la Franche-Comté comme personne, avec un sens aigu de la lumière. Initialement formé par Alexandre Lavalley (1862-1927), prix de Rome 1891 de peinture, le petit parisien Charigny découvre la nature dans l'Eure dès 1916.
Après sa formation aux Beaux-Arts de Paris, il découvre le Jura, sa future terre d'adoption, grâce au créateur du Musée Courbet à Ornans. Son travail est honoré d'une série de distinctions : il reçoit le Prix Rosa Bonheur de la Société des Artistes Français en 1936, ainsi que la médaille d'or de cette même société en 1931, la médaille d'argent en 1930 et la médaille de bronze en 1928. Au Salon, il reçoit également le prix Robert de Rougé (pour un peintre de figures de tendance classique) en 1930, le prix Eugène-Romain Thirion (pour un peintre de figure) en 1932 et le prix James Bertrand (pour un peintre d'histoire) en 1943. En 1934, il a une bourse de voyage. En 1945, il réside au 144 avenue Emile-Zola à Paris. En Ile-de-France, il résida aussi à la Maladrerie à Beynes, en Seine-et-Oise (aujourd'hui, les Yvelines), près de Rambouillet. En 1947, il devient membre du jury du salon des artistes français.
En 2002, à l'occasion du centenaire de la naissance du peintre, une vaste rétrospective est organisée à la Chapelle des Annonciades de Pontarlier. En 2010, le Château de Belvoir du peintre Jouffroy, spécialiste reconnu de Courbet, présente une rétrospective André Charigny intitulée "Exquises esquisses". Charigny fait partie des collections permanentes du musée de Pontarlier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire