Né à Fontaine-sur-Saône le 19 septembre 1903, Louis Charrat entre à l'école Nationale des Beaux-Arts de Lyon (ENBA) en 1920 et devient le condisciple des peintres Jean Le Moal et René Chancrin. Peintre figuratif de grand talent, attaché à la construction et à la justesse des tons, Charrat focalise son regard sur les natures mortes, les scènes intimistes, voire les scènes de genre et les paysages. Essentiellement peintre, mais aussi pastelliste et aquarelliste, cartonnier réputé également, il pratique rarement la gravure. En 1934, il obtient le Prix de Paris et, au Salon des Beaux-Arts, le Prix Chenavard décerné par l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Régulièrement, le peintre lyonnais expose au Salon des Artistes Français à Paris, notamment en 1936 aux Invalides, en 1938, en 1939 où son Amateur d'estampes est remarqué dans la presse.
En juin 1936, la société des Artistes Français lui décerne une médaille d'argent dans la catégorie peinture. Dès 1954, Charrat est l'auteur des vitraux de l'église Saint-Bonaventure, place des Cordeliers à Lyon. Professeur à l'école des Beaux-Arts de Lyon, Charrat a notamment pour élèves Jean Claverie et Claude Grand. En 1969, il préside la Société Lyonnaise des Beaux-Arts, fondée en 1917. Il meurt le 12 août 1971. A son décès, le peintre Jean Fusaro est appelé à le remplacer à son poste de l'école des Beaux-Arts de Lyon.
En 2004, une belle monographie est consacrée à l'œuvre de Charrat, écrite par un collectif formé par l'illustrateur Jean Claverie, le professeur d 'architecture Claude Grand, Paul Gravillon, le maître de conférences Gabriel-André Pérouse, le critique d'art Jean-Jacques Lerrant. Ce livre reçoit le Prix du manuscrit 2004 décerné par le département du Rhône.
Peintre de l'école lyonnaise, Charrat est référencé au Bénézit comme au Akoun.
"Louis Charrat (1903-1971) était un peintre exquis et plus que cela : un être précieux, puisqu'il savait donner aux autres cet essentiel qui l'animait. Pas de préciosité dans son art, seulement le charme discret des formes relevées autour de soi, arrangées juste pour que l'harmonie puisse être toujours heureuse. Il y avait chez lui, la permanence de ce bonheur conquis à grand renfort de couleur et de lumière. Une peinture sans bruit, sans tapage, pleine d'une vibrante intériorité qui prenait à Bonnard - certes, mais aussi à Chardin - le meilleur des choses entrevues. Rien d'étonnant que, dans ce bouquet intimiste qu'a été la vie quotidienne du peintre, l'on en soit restés là, et que Louis Charrat soit encore prisonnier de l'ombre de sa propre histoire, Gabriel Pérouse, et les amis du peintre ont eu raison de lever le voile sur cette œuvre qui a fait tant de bien autour d'elle et qui a permis à des générations d'élèves de trouver la voie contemplative."
Bernard Gouttenoire, critique d'art.
En 2004, une belle monographie est consacrée à l'œuvre de Charrat, écrite par un collectif formé par l'illustrateur Jean Claverie, le professeur d 'architecture Claude Grand, Paul Gravillon, le maître de conférences Gabriel-André Pérouse, le critique d'art Jean-Jacques Lerrant. Ce livre reçoit le Prix du manuscrit 2004 décerné par le département du Rhône.
Peintre de l'école lyonnaise, Charrat est référencé au Bénézit comme au Akoun.
"Louis Charrat (1903-1971) était un peintre exquis et plus que cela : un être précieux, puisqu'il savait donner aux autres cet essentiel qui l'animait. Pas de préciosité dans son art, seulement le charme discret des formes relevées autour de soi, arrangées juste pour que l'harmonie puisse être toujours heureuse. Il y avait chez lui, la permanence de ce bonheur conquis à grand renfort de couleur et de lumière. Une peinture sans bruit, sans tapage, pleine d'une vibrante intériorité qui prenait à Bonnard - certes, mais aussi à Chardin - le meilleur des choses entrevues. Rien d'étonnant que, dans ce bouquet intimiste qu'a été la vie quotidienne du peintre, l'on en soit restés là, et que Louis Charrat soit encore prisonnier de l'ombre de sa propre histoire, Gabriel Pérouse, et les amis du peintre ont eu raison de lever le voile sur cette œuvre qui a fait tant de bien autour d'elle et qui a permis à des générations d'élèves de trouver la voie contemplative."
Bernard Gouttenoire, critique d'art.
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